Ukraine :
le complexe du déserteur chez les Européens
CHRONIQUE.
L’Ukraine tend les bras à l’Europe, mais les Européens ne veulent pas troquer
leur torpeur de consommateurs contre l’inconfort de la guerre.
LA
France EST UN PETIT PAYS MAL GOUVERNE ET MAL PROTEGE PAR DES DIRIGEANTS
INCOMPETENTS QUI NE SAVENT QUE BAVARDER POUR NE RIEN DIRE RESTONS A NOTRE PLACE ?!
Dans le centre du vieil Amsterdam, et sous un beau soleil qui rallume l'eau
des canaux, la foule scande des slogans autour de la carcasse d'un char
détruit. Le véhicule de guerre russe s'impose comme l'objet tangible d'une
guerre abstraite qui fait irruption dans le pays des shorts et des vélos.
L'affrontement sort des écrans et rappelle sa « matière » et son
sens : l'Ukraine se bat pour survivre à son amputation, sinon à son
effacement. Certains des curieux situés très près du vestige ont déposé des
fleurs sur l'armature couleur rouille, tordue par un obus invisible, à la
mâchoire féroce. Le geste s'avère dérisoire, mais nécessaire. À côté, un
écriteau précise que c'est là « le symbole de la résilience et
de la fragilité de la démocratie en Europe ». La légende
explique que ce char est un reste d'affrontement, ramené par les troupes russes
avant que les troupes ukrainiennes le détruisent, durant la bataille de Kiev,
dans le village de Dmytrivka. Il se trouve là, exposé tel un stigmate, pour
rappeler que les guerres ne sont pas des films, des documentaires ou des discours.
Qu'elles demeurent d'une violence titanesque capable de tordre aussi bien le
métal que la chair d'un enfant.
L'artefact du néant produit un effet puissant. Il oblige à revenir au réel.
Il ouvre la brèche dans une ville européenne encore bercée de l'illusion du
demi-siècle dernier. Il se dresse comme un contrepoids au bien-être, au cœur
d'une Europe que secouent aujourd'hui deux ou trois questions, murmurées
souvent en « off ». Comment gagner la guerre contre les Russes sans
faire la guerre concrètement ? Ou bien : comment remporter la guerre
sans tirer un seul coup de feu et donc sans parier son corps et son
confort ? C'est là la traduction un peu sévère d'un syndrome que l'auteur
de ces lignes a cru repéré dans les débats et les médias occidentaux,
c'est-à-dire ceux de l'Europe de l'Ouest : le syndrome du déserteur. Ce
refuznik sans grandeur, dont le silence abrite un immense brouhaha de raisons,
de prétextes et d'excuses. À l'Européen se repose en effet aujourd'hui
l'interrogation, vieille comme le monde, de l'héroïsme, du confort, de la
liberté, de son coût et du droit de ne pas être un héros, mais un consommateur
avec un chariot de supermarché. « La véritable question pour
toute nation, c'est combien d'enfants y resteront pour la défendre »,
expliqua en off un chef d'État européen au chroniqueur. Dispensées depuis la
fin de la Seconde Guerre mondiale, le croyait-on, d'être des héros qui meurent
vraiment, et de sonder leurs convictions exactes et non surfaites, les élites
européennes redécouvrent depuis un an ces vieilles tortures de l'âme humaine,
trop humaine. Que faire lorsque l'Ukraine ou son propre sol sont envahis ?
Comment gagner sans bouger ou bouger sans toucher ou toucher sans rien changer
à l'équilibre des forces et des faiblesses ? Où fuir ? Que faut-il
fuir ? Soi-même ou la vérité ? Ce tank, sous le soleil multicolore
d'Amsterdam il y a une semaine, constituait une irruption métallique dans le
temps européen, ralenti par le confort de la vie heureuse. Son apparition est
comme la matérialisation du réel, et sa carcasse semble avoir ramené, dans le
bruit de la ville néerlandaise, un silence lourd et sacré. La foule comprenait
que la guerre remontait du passé.
L'Ukraine, entre l'est et l'ouest
Juste à côté, dans un bel édifice, sur l'écran, une conférence Zoom.
L'écrivaine ukrainienne Oksana Zaboujko explique aux invités du festival de
Bali, organisé pour penser la démocratie libérale européenne, ce qu'elle sait
de Poutine, mais aussi de la guerre et de l'Europe de l'Ouest. Pourquoi,
interroge-t-elle en substance, on n'y parvient pas à comprendre Poutine ?
Comment n'arrive-t-on pas à concevoir que ce que subit l'Ukraine, c'est un
effacement, une « solution finale » ? Pourquoi ne fait-on pas la
guerre aux côtés des victimes, les Ukrainiens qui ne sont pas moins européens que
les autres ? En plus cru : où êtes-vous ? Car voilà dessiné le
second front de bataille des Ukrainiens. À l'est, il leur faut résister aux
Russes. À l'ouest, plaider l'universalité de leur cause du Bien contre le Mal
pour obliger l'Europe à assumer sa responsabilité, son universalisme devenu
rétractif, sa solidarité convoquée, mais sourde. À écouter l'écrivaine qui
militait depuis Kiev, on saisit que les Ukrainiens se savent seuls. À l'est,
avec des armes ; à l'ouest, avec une Europe qui les traite encore comme
des « ex » de l'URSS. Affublée, à mi-mot, d'une européanité de
seconde zone, d'une occidentalité qualifiée de satellitaire.
Ce char, même « mort »,
semblait étrangement tiède.
Quand
on connait les FRANÇAIS lambda pour les plus anciens qui ont subi les dernières
guerres mondiales et les moins âgés les guerres coloniales Indochine Algérie et
même plus près ses printemps arabes Lybie ou nos armées ont été impliquées en Afghanistan
depuis 2001 voire aussi avec nos attentats islamiques et la lutte contre DAESH avec
cette coalition en 2013 E.U./USA occidentale en France voir aussi dans nos opérations
extérieures depuis 2013 Africaines maliennes sahéliennes pour des résultats médiocres
en voyant en plus la fuite des USA qui ont laisser tomber KABOUL livrant ce pays à ces Talibans barbares moyenâgeux ou
on ignore la détresse de leurs femmes revenant à l’obscurantisme moyenâgeux
religieux barbare !?
Alors
le peuple FRANÇAIS a déjà donné beaucoup pour l’Ukraine qu’il soutient financièrement
militairement en fournissant matériels et formation pour l’armée ukrainienne comme
le fait les pays de l’U.E. et l’Angleterre adossé à l’OTAN bouclier de défense
US !?
Sans
oublier l’inflation indirecte subit par nos citoyens à cause de ce conflit
Russo Ukraignien que nos dirigeants bavards de cette U.E./US n’ont pas été
capables de stopper ou éliminer ce dictateur sanguinaire russe Poutine :
Donc
le titre de cet article du POINT est totalement incongru et irrévérencieux pour
les Français car si l’U.E. et la petite France n’avait pas réagi le courage des
ukrainiens n’aurait pas suffi et ils seraient redevenus région russe de l’ex
empire Russo soviétique !?
Nos
concitoyens lambda on peut les comprendre car mal protégés par leurs dirigeants
bavards depuis le début de ce conflit à nos frontières de l’est ne désirent pas
faire une guerre de trop mondiale !?
Car
depuis la fin de la guerre mondiale et fin de guerre froide on se bat dans un
monde instable depuis + de 34 ans et cela ne s’arrange pas !?
Jdeclef
19/06/2023 13h30
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Cet article du POINT est une honte et c'est cet hebdo qui a été critiqué dans ce commentaire avec ses modérateurs et rédaction inféodés au pouvoir en place qui ne fait que bavarder en ne faisant rien car ne respectant pas la liberté d'expression car les Français eux soutiennent l'Ukraine mais nos dirigeants sont en dessous de tout et en plus ne nous protègent pas pauvre France !
RépondreSupprimerSi arrivait le pire ce serait une catastrophe pour notre pays