Émeutes après la
mort de Nahel : les bus et les tramways s’arrêteront à 21 heures ?!
La mesure, qui concerne
l’Île-de-France, a été reconduite pour la seconde soirée consécutive. Elle est
valable « tous les soirs jusqu’à nouvel ordre ».
LA REUNION
AVEC LE PRESIDENT EST UN PETARD MOUILLE EN PAROLE HABITUELLE IL FAUDRA ATTENDRE
LE CONCRET DES MESURES MISES EN PLACE ?![jd1]
L'essentiel
- Des
dégradations de bâtiments publics, des pillages et des échauffourées
sporadiques ont secoué dans la nuit de jeudi à vendredi de nombreuses
villes de région parisienne et de province pour
la troisième nuit d'affilée.
- Emmanuel
Macron préside une nouvelle cellule interministérielle de crise, la
deuxième en 48 heures. Dans la matinée, Élisabeth Borne a réuni
plusieurs ministres à Matignon.
- Un
ambulancier qui avait invectivé un policier, et dont la scène avait
été filmée, a été condamné jeudi 29 juin pour outrage. Il a été
dispensé de peine.
- Au
moins 667 personnes ont été interpellées à la suite de ces
violences, selon un bilan communiqué par le ministre de l'Intérieur. Selon
Beauvau, 249 policiers et gendarmes ont été blessés.
- Le
policier, auteur présumé du tir, a été mis
en examen jeudi et placé en détention provisoire pour « homicide
volontaire ». À ce stade, la justice estime que les conditions
autorisant le fonctionnaire à utiliser son arme n'étaient « pas
réunies ».
- Sur la
question de l'état d'urgence, la Première ministre, Élisabeth Borne,
estime que « toutes les hypothèses » sont envisagées.
13 h 01 - 875 interpellations dans la nuit du 29
au 30 juin
Le bilan définitif du ministère de
l'Intérieur fait part de 875 interpellations dans la nuit de jeudi à
vendredi. La veille, 180 personnes avaient été
arrêtées.
13 h 00 - Début d'une nouvelle réunion de la
cellule interministérielle de crise
Pour la deuxième fois en moins de deux
jours, Emmanuel Macron préside une cellule interministérielle de crise au
ministère de l'Intérieur, à quelques dizaines de mètres de
l'Élysée.
12 h 55 - Mélenchon tacle « les élucubrations
contre LFI »
Jean-Luc
Mélenchon a dénoncé vendredi « les élucubrations contre LFI »,
accusée depuis deux jours de ne pas appeler les jeunes de banlieue au calme
après la mort de Nahel, et estimé que « l'escalade sécuritaire mène au
désastre ». « Les élucubrations contre LFI ne masqueront pas la
responsabilité de ceux qui ont créé cette situation », a écrit l'ancien
candidat à la présidentielle sur Twitter.
« L'escalade sécuritaire mène au désastre », a-t-il critiqué. Il
faisait référence à l'augmentation du déploiement des forces de l'ordre dans la
nuit de jeudi à vendredi, et aux déclarations de l'exécutif qui s'est dit prêt
à adapter le dispositif de maintien de l'ordre « sans tabou », après
une troisième nuit d'émeutes urbaines en France. Et le chef Insoumis de
clamer : « Entendez la demande populaire. Respectez-là. Plan
d'urgence justice partout. »
12 h 51 - Des émeutes jusqu'à quand ?
En raison de la « météo » et de la « période estivale » qui
approche, les services de renseignements alertent sur une « multiplication
des violences urbaines ».
À lire aussi - Mort
de Nahel : les renseignements redoutent « une persistance » des
violences
12 h 38 - Près de 500 bâtiments ciblés, 2 000
véhicules incendiés
Selon un bilan évoqué par le ministre de l'Intérieur lors d'un conseil
interministériel, « il y a eu 3 880 incendies sur la voie
publique ». La veille, il y en avait 2 391, précise Gérald
Darmanin. « Beaucoup de bâtiments ont été atteints, 492, la nuit dernière,
dont 77 attaques ciblées de commissariats et brigades de
gendarmerie », insiste le ministre. Par ailleurs, près de 2 000
véhicules ont été brûlés la nuit dernière, contre 800 mercredi soir.
11 h 48 - Berlin « inquiet »
Le gouvernement allemand observe
« avec une certaine inquiétude ce qui se passe en France », a déclaré
vendredi le porte-parole du gouvernement allemand, Steffen Hebestreit, à propos
des émeutes déclenchées par la mort d'un adolescent tué par un policier.
Interrogé lors d'un point presse régulier à Berlin, Steffen Hebestreit a par
ailleurs indiqué qu'il n'avait pour l'instant pas d'indication d'une annulation
de la visite d'État d'Emmanuel Macron en Allemagne prévue entre dimanche soir
et mardi.
La Norvège, de son côté, a appelé vendredi ses ressortissants actuellement en
France à éviter les rassemblements de foule en raison des violences qui
secouent le pays depuis trois jours après la mort d'un adolescent tué par la
police. « Il y a eu ces derniers jours des émeutes dans plusieurs endroits
en France, y compris à Paris », écrit le ministère norvégien des Affaires
étrangères dans un SMS envoyé aux voyageurs norvégiens qui se sont enregistrés
sur une application des autorités.
11 h 41 - « Sans tabou »
Emmanuel Macron est prêt à adapter le
dispositif de maintien de l'ordre « sans tabou », indique une source
élyséenne à l'Agence France-Presse. Le chef de l'État, qui rentre à Paris
avant la fin du sommet européen de Bruxelles et va présider une nouvelle
cellule interministérielle de crise à 13 heures, attend que la
Première ministre et le ministre de l'Intérieur « lui fassent des
propositions pour faire encore évoluer et adapter » le dispositif de
maintien de l'ordre, « sans tabou », a précisé une source à
l'Élysée.
11 h 33 - La mère de Nahel s'exprime
Jeudi 29 juin, dans la soirée, la mère de Nahel s'est exprimée. Elle
appelle la justice à prononcer une peine « ferme » contre le policier
poursuivi. « Il y avait d'autres manières [de l'arrêter]. Il n'avait pas à
tuer mon fils. Une balle, une balle… Si près de son torse. Non, non, je ne peux
pas imaginer ça. Je ne peux pas », estime-t-elle.
À lire aussi - Mort
de Nahel : « Je n'en veux pas à la police, j'en veux à une personne »,
assure sa mère
11 h 21 - L'ONU enjoint à la France de s'attaquer
au problème du racisme dans la police
La France doit se pencher sur « les
sérieux problèmes de racisme » chez les forces de l'ordre, estime
l'ONU. « C'est le moment pour le pays de s'attaquer sérieusement aux
profonds problèmes de racisme et de discrimination raciale parmi les forces de
l'ordre », a déclaré Ravina Shamdasani, porte-parole du Haut-Commissariat
des Nations unies aux droits de l'homme lors du point de presse régulier de
l'ONU à Genève.
11 h 20 - Bientôt l'état d'urgence ? « Toutes
les hypothèses » sont envisagées, selon Borne
« Toutes les hypothèses » sont
envisagées pour rétablir « l'ordre républicain », déclare la Première
ministre, Élisabeth Borne. Interrogée lors d'un point presse sur
l'éventualité d'un recours à l'état d'urgence, la Première ministre a répondu:
« Nous examinerons toutes les hypothèses autour du président de la
République à 13 heures lors de la réunion qu'il va organiser. Donc je
ne vais pas vous répondre maintenant. Mais nous examinons toutes les hypothèses
avec une priorité, le retour de l'ordre républicain sur tout le
territoire. »
11 h 18 - Le président rentre à Paris
Emmanuel Macron quitte le sommet
européen de Bruxelles et annule sa conférence de presse finale. Le
président français doit être de retour à Paris à 13 heures pour une
réunion de la cellule interministérielle de crise après trois nuits
consécutives de violences urbaines. Traditionnellement, le chancelier allemand
représente le chef de l'État français en son absence pour la suite du Conseil
européen.
11 h 04 - Le PDG de Carrefour dans un magasin
pillé
Jeudi
soir, le magasin Carrefour de Stains (Seine-Saint-Denis) a été pris pour cible.
« L'émotion est vive dans tous les magasins Carrefour frappés par les
violences urbaines. Si les dégâts matériels sont très importants, nous ne
déplorons fort heureusement aucun blessé », tweete le patron du groupe
Alexandre Bompard. « Je suis ce matin aux côtés des équipes de Stains qui
sont sur le pont pour gérer l'urgence, avec courage et le soutien du
groupe », ajoute-t-il.
Notre président
donneur de leçons bienpensant hypocrite à part fustiger la populace et dénoncer
ce drame en versant des larmes de crocodile habituelle envers la Mère de cet
adolescent tué par un policier qui a déraillé ce qui n’est hélas qu’un prétexte
pour ces trublions hyper violents pour déclencher des violences et actes de
vandalismes divers ou faire leurs lois partout en France pas seulement dans des
zones dites de non droit qui sont de plus en plus nombreuses que l’état dit
régalien ne maitrise plus et qu’il n’aime pas dont il se fiche car n’intéressant
pas notre Chef d’Etat bienpensant bon chic bon genre dérapant aussi quelque
fois en langage de dédaigneux voir insultant envers ces Français lambda pas de
son monde de petit bourgeois parvenu ce prenant pour un monarque sans couronne !?
Il est
revenu enfin en France « car le torchon brule partout dans notre pays »
pour encore bavarder car incapable d’idées constructives pour décider ou agir
sur ce problème insurrectionnel et d’autres
sociétaux entamés depuis 2018 et loin d’être réglés voir entamés lors de réunions
stériles avec ses gouvernements voire interministériels bidons concernés car
lui est incapable d’agir et décider fermement pour autant il a trop de pouvoirs
que les Français lui ont donné dans cette V eme république en déshérence !?
Sans
compter par exemple la loi pour l’immigration repoussée par ce gouvernement de
pleutres et le racisme en augmentation importante voir la sécurité quotidienne
qui n’est plus assurée car mal protégée ni gouvernée par nos élus gouvernementaux !?
Jdeclef
30/06/2023 14h10CLP
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La réunion du président est un pétard mouillé de plus il a repassé la patate chaude à sa 1ere ministre servile pour les mesures (décidées) par lui ? Car elle est à son service et ce gouvernement va attendre que cela se calme comme d'habitude et en rejetant la responsabilité sur les parents ou éducateurs de ces jeunes mineurs mais aussi les majeurs qui pillent ou encadre cette voyoucratie car ces trublions ne craignent pas les forces de l'ordre ni la justice ou tout le monde dans notre société française tous rejettent les fautes les uns sur les autres et notamment chez nos élus de tous bords !
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