Jusqu'au 1er ministre qui s'est senti obligé de faire un commentaire :

Évasion de Redoine Faïd : 2 900 policiers mobilisés dans la traque

VIDÉO. Le braqueur récidiviste est toujours en cavale, lundi 2 juillet, après son évasion spectaculaire, dimanche, de la prison de Réau, en Seine-et-Marne.

Redoine Faïd court toujours, au lendemain de son évasion spectaculaire par hélicoptère de la prison de Réau (Seine-et-Marne). Quelque 2 900 policiers et gendarmes sont mobilisés depuis le dimanche 1er juillet sur le territoire national pour tenter de rattraper celui qui s'était déjà évadé il y a cinq ans de sa prison de Lille-Sequedin. Dimanche, en fin de matinée, un hélicoptère avec un « commando armé » de trois complices, dont le pilote avait été pris en otage, s'est posé dans la cour d'honneur de la prison pour faire s'évader le braqueur récidiviste, lors d'une opération qui a duré dix minutes. L'hélicoptère a été retrouvé à Gonesse (Val-d'Oise) partiellement incendié, et le pilote a été retrouvé en état de choc après avoir été roué de coups.
Faïd et ses trois complices ont pris la fuite dans une Renault Mégane noire, au volant de laquelle se trouvait un quatrième homme qui les attendait. La voiture a été retrouvée dans le parking d'un centre commercial d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Le commando a ensuite disparu à bord d'au moins un autre véhicule, selon une source proche de l'enquête. Nicole Belloubet a reconnu, lundi 2 juillet, qu'il y avait « peut-être » eu une défaillance au centre pénitentiaire. « J'ai demandé qu'une mission d'inspection générale de la justice se rende sur place dès aujourd'hui et puisse voir comment les mesures de sécurité auraient été le cas échéant défaillantes pour que nous puissions y remédier », a déclaré la garde des Sceaux sur Europe 1.

Les conclusions seront rendues « très rapidement »

« Je ne prétends pas qu'il n'y a pas ici de défaillance. Il y en a peut-être une. Si c'est le cas, nous y porterons remède immédiatement », a lancé la ministre. « Il faut que nous soyons attentifs à ne pas laisser trop longtemps les mêmes profils dans les mêmes lieux, lorsqu'il s'agit de profil de ce type-là bien sûr », a poursuivi Mme Belloubet, qui a qualifié Redoine Faïd de « profil très lourd ». Le détenu se trouvait depuis « quelques mois » à Réau. « Sans doute faut-il une rotation plus fréquente », a dit la ministre. « Il faut que nous prenions toutes les mesures pour que des évasions de cette nature ne se reproduisent pas. C'est l'objet de la mission d'inspection que j'ai demandée », a ajouté Mme Belloubet. Les conclusions seront rendues « très rapidement, dans le mois qui vient », a-t-elle assuré. Il y a eu en 2017 « une quinzaine d'évasions », a indiqué la ministre.
Redoine Faïd a été condamné en appel en avril à 25 ans de réclusion pour un braquage raté dans le Val-de-Marne, qui avait coûté la vie en 2010 à la policière municipale Aurélie Fouquet, mitraillée à l'issue d'une course folle sur l'autoroute. Il a été condamné deux fois aux assises en 2017 : à 10 ans de réclusion pour son évasion de la prison de Lille-Sequedin en 2013 et à 18 ans de prison pour l'attaque d'un fourgon blindé dans le Pas-de-Calais en 2011.
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Car qui se sent morveux se mouche !

Tout le monde se plaint du laxisme de la justice et bien sur de la pénitentiaire administration dont elle à la charge !

Une preuve de plus, cela nécessite des sanctions à la hauteur et désolé de le dire la responsabilité doit remonter au plus haut de l’état quitte à demander la démission de la ministre de la justice !

Car cette faute de la pénitentiaire est flagrante surtout que ce malfrat était connu multirécidiviste qualifié d’intelligent et dangereux ce qui nécessitait une surveillance particulière stricte dans un établissement qualifié de haute sécurité qui n’avait pas les éléments de protection qualifiant ce type prison (absence de câble empêchant l’atterrissage d’hélicoptère pour type d’évasion ayant déjà eu lieu dans le passé dans d’autres prisons !)

Alors inutile de polémiquer en essayant d’excuser cette faute grave qui en plus mobilise une armée de forces de police dans toute la France pour essayer de rattraper ce fugitif et coûte une fortune en matériel et hommes !

Tout est à revoir dans ce ministère qu’est la justice et son administration la pénitentiaire effectif, sanction pénales et code plus adapté, moyens financiers revus à la hausse et des ministres professionnels spécialistes de ses questions faisant moins de politique politicienne, mais plus au fait de ces problèmes récurent en toute indépendance !

Jdeclef 02/07/2018 10h27LP