dimanche 29 juillet 2018

Des réformes, surtout des beaux discours, çà c'est un fait !?


Un an après, l'état des lieux des réformes

Code du travail, assurance chômage, retraites… Où en est-on réellement ? Les mesures adoptées produisent-elles leurs premiers effets ? Enquête.


Elle a acquis sa réputation de « dame de fer » lorsqu'elle a supervisé, pour le compte du Fonds monétaire international (FMI), le plan de sauvetage de Chypre. Puis elle a mené les équipes de négociation de l'institution internationale en Grèce, à partir de 2015. Autant dire que Delia Velculescu n'est pas réputée pour être une femme conciliante. C'est pourtant bien sous sa direction que le FMI a tressé des lauriers à Emmanuel Macron, début juin, dans une version préliminaire de son rapport annuel sur l'Hexagone. « La France est maintenant devenue un chef de file des réformes en Europe », n'hésitent pas à écrire les experts du FMI, après avoir vanté le « nombre impressionnant » de chantiers ouverts pendant la première année du mandat.
Libéralisation du marché du travail via les ordonnances Pénicaud ; baisse de la fiscalité sur le capital avec la flat tax à 30 % et la suppression de l'ISF pour les valeurs mobilières ; retour sous les 3 % de déficit public ; ouverture à la concurrence de la SNCF avec fin progressive du statut des cheminots ; facilitation de la construction de logements (loi Elan) ; réforme programmée de l'apprentissage ; coup de pied dans le maquis de la formation professionnelle ; reprise en main de l'assurance-chômage par l'Etat, projet de loi Pacte pour la croissance des entreprises, transformation du système de retraite en régime par points au printemps 2019. La liste - déroulée dès l'entrée en fonction d'Emmanuel Macron - donne le tournis.

Calendrier de l'application des réformes

Depuis le 1erjanvier

• Transformation de l'ISF en Impôt sur la fortune immobilière.
• Hausse de la CSG.
• Ordonnances Pénicaud : ratifiées a postériori par le Parlement le 29 mars.

En cours

• Baisse des cotisations salariales : un tiers applicable depuis le 1 er janvier, les deux tiers restants en octobre.

A venir

• Réforme de la formation professionnelle et de l'apprentissage : sur le point d'être adoptée au Parlement.
• Révision de la convention d'assurance-chômage : négociation à partir de septembre applicable au printemps 2019.
• Transformation du CICE en baisse de charges pérenne : applicable au 1er janvier 2019.
Plus d'un an après son arrivée à l'Elysée, pourtant, les résultats sont loin d'être palpables pour la population. Certes, le jeune président « jupitérien » avait - jusqu'à la veille de l'affaire Benalla - redressé l'image de la France à l'international, notamment chez les investisseurs étrangers potentiels. Mais, sur le terrain économique et social, les choses bougent lentement. Le chômage baisse par à-coups et à un rythme modéré. De 9,5 % au deuxième trimestre 2017 il est seulement passé à 9,2 % au premier trimestre 2018, malgré la très forte croissance observée dans toute l'Europe à la fin de l'année dernière. A surtout été ressentie la forte augmentation des prix du carburant, ainsi que celle de la CSG sur les retraités, alors que l'intégralité des baisses de cotisations salariales est retardée à octobre. Quant à la suppression de la taxe d'habitation, il faudra attendre 2020 avant qu'elle ne compense intégralement la perte de revenu pour seulement la moitié des retraités. 
Emmanuel Macron le sait pertinemment. Les réformes structurelles engagées ou encore en cours de vote au Parlement mettront du temps à produire leurs effets sur la croissance. Le président appelle donc les Français à la patience. « Je suis parfaitement conscient du décalage entre l'ampleur des réformes engagées et le résultat ressenti. Il faut du temps et parfois un long temps pour que la transformation entamée s'imprime dans la réalité du pays », a-t-il déclaré devant les parlementaires à Versailles le 9 juillet.

La libéralisation du marché du travail, encore peu visible dans les entreprises

Les ordonnances travail, première grande réforme applicable depuis l'arrivée du candidat à l'Elysée ? Elles commencent tout juste à être digérées par les chefs d'entreprise et les représentants syndicaux. L'ampleur de leur effet sur la productivité des entreprises dépendra de la vitalité des négociations qui seront menées, entreprise par entreprise, pour adapter l'organisation du travail au plus près des conditions de chacune. Selon un sondage réalisé en mai-juin par l'institut CSA pour le compte du Comité d'évaluation de la réforme, composé de trois personnalités indépendantes, 58 % des dirigeants d'entreprise maîtrisent « très bien » le plafonnement des dommages et intérêts décidés aux prud'hommes en cas de licenciement jugé abusif, la simplification des formalités en cas de licenciement, tout comme la possibilité de négocier un accord d'entreprise avec un élu du personnel en l'absence d'un délégué syndical dans les petites entreprises. « Très clairement, des TPE de moins de 11 salariés - ou de moins de 20, si des élections ont été organisées mais que personne ne s'est présenté -, s'emparent de la possibilité de signer des accords d'entreprise en les faisant valider par référendum à la majorité des deux tiers. Beaucoup d'entreprises négocient sur le temps de travail ou pour changer de type de prime par rapport à ce qui est prévu par les conventions de leur branche professionnelle », assure Charles-Emeric Le Roy, directeur de la ligne de services « social et RH » du cabinet d'expertise comptable GMBA. Mais d'autres mesures importantes, comme les accords de performance collective, qui permettent, sans avoir besoin d'invoquer des difficultés économiques, de réviser le temps de travail, voire les rémunérations (à condition d'obtenir l'aval des délégués syndicaux représentant une majorité des salariés) sont beaucoup moins connues des chefs d'entreprise…
Il y a même un risque que l'efficacité de la mesure phare du plafonnement des dommages et intérêts pour licenciement abusif soit remise en question. Au conseil des prud'hommes de Bobigny, certains salariés essaient déjà de contourner le barème grâce aux conseils de leur avocat. S'il est trop tôt pour le constater à partir des jugements, compte tenu des délais des procédures, les cas soumis au bureau de conciliation et d'orientation permettent de se faire une première idée. « Beaucoup plus fréquemment qu'avant, on voit apparaître des plaintes pour caractère vexatoire du licenciement, discrimination ou harcèlement, voire manquement de l'employeur à ses obligations de sécurité et de santé en cas de licenciement pour inaptitude professionnelle », autant de cas dans lesquels le barème ne s'applique pas, témoigne Eliane Fromentel, la présidente CFDT du conseil des prud'hommes de Bobigny. Un constat partagé par Pierre Brégou, avocat en droit social du cabinet parisien Caravage et conseiller prud'homal : « Une fois le choc passé, les syndicats de salariés ont trouvé des moyens de repartir au combat. Une des mesures phares des ordonnances Macron pourrait être ainsi annihilée. » Signe encourageant, le nombre d'embauches en CDI augmente, alors que les CDD reculent, ce qui pourrait vouloir dire que la peur de l'embauche si souvent invoquée par les chefs d'entreprise diminue… Mais il est encore tôt pour affirmer qu'il s'agit là d'un effet des ordonnances travail.
Emmanuel Macron aurait-il dû aller plus loin dans la réforme du Code du travail ? C'est ce que suggère le FMI. Ses économistes auraient apprécié qu'il donne davantage de flexibilité aux entreprises sur la fixation des salaires de base, contraints par les minimas de branches, ou qu'il assouplisse la règle de revalorisation automatique du smic, au nom de la maîtrise du coût du travail.

Formation professionnelle, le gros chantier de la rentrée

En attendant, les chefs d'entreprise ont d'autres préoccupations en tête. Malgré un taux de chômage toujours élevé, ils citent désormais les difficultés de recrutement comme frein numéro un au développement de leur activité, avant même l'état de leur carnet de commandes ! Dans l'industrie, ils sont 42 % à déclarer des difficultés de recrutement en avril 2018 contre 27 % début 2017. Ce qui révèle un décalage entre les besoins des entreprises et les compétences des chômeurs. « En Ile-de-France, on a un vrai problème de recrutement. Il faut passer en revue environ 150 CV pour embaucher un seul postier, témoigne Bernard Martin, secrétaire général adjoint CFDT de La Poste dans la région. Certains jeunes ne veulent pas travailler le samedi, maîtrisent mal la lecture et l'écriture ou n'ont tout simplement pas les bons comportements pour être mis en face du public. » C'est justement ce à quoi Emmanuel Macron a promis de remédier à travers sa deuxième grande réforme, celle de la formation professionnelle, de l'apprentissage et de l'assurance-chômage. Encore en cours d'examen au Parlement, le projet de loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel » porté par la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a pour but d'équilibrer la libéralisation du marché du travail en renforçant la capacité des individus à affronter des carrières de plus en plus hachées. « C'est un texte vraiment très important. Sur la formation professionnelle, il doit permettre d'organiser un marché des formations pour améliorer leur rapport qualité-prix », souligne Stéphane Carcillo, spécialiste du marché du travail à l'OCDE. Le système actuel favorise ceux qui en ont le moins besoin : en 2016, 66 % des cadres ont bénéficié d'une formation, deux fois plus que les ouvriers (35 %). Le chef de l'Etat veut rationaliser un système dans lequel sont déversés 31 milliards d'euros chaque année pour une efficacité très limitée. Sur l'apprentissage, l'objectif est d'adapter enfin les formations d'apprentis aux besoins des entreprises. « Il faut absolument réussir à élever le niveau de compétence de la population active et des jeunes », souligne Patrick Artus, le directeur de la recherche économique de Natixis, qui aime à rappeler que la France est désormais classée derrière la Pologne dans les évaluations de l'OCDE sur les compétences des adultes. En attendant les effets à long terme de ces bouleversements de l'apprentissage et de la formation des adultes, Emmanuel Macron a promis de mobiliser 13,8 milliards d'euros pour former 1 million de chômeurs sur cinq ans et 1 million de jeunes décrocheurs. « Si nous arrivons à faire retrouver le chemin de l'emploi pérenne à 300 000 personnes, ce sera déjà bien », estimait fin 2017 Jean Pisani-Ferry, l'économiste chargé de l'élaboration du programme de campagne d'Emmanuel Macron et auteur d'un rapport sur le grand plan d'investissement. Il faut dire que la proportion de jeunes de 20 à 24 ans sans emploi, ni étudiants ni en formation atteint en France un niveau élevé de 17,6 % en 2017, près de deux fois plus qu'en Allemagne…
La dernière brique pour s'attaquer à la pénurie de compétences passe par une réforme de l'indemnisation du chômage, que le président vient de demander aux partenaires sociaux : davantage de contrôles de la recherche d'emploi, en contrepartie d'une réduction de la précarité des contrats. « Les CDD sont de mauvais emplois parce qu'ils génèrent du chômage en bout de course, offrent peu de formations aux employés, qui sont considérés comme des mouchoirs jetables », explique Jean Tirole, Prix Nobel d'économie et professeur à la Toulouse School of Economics. Pour diminuer le nombre de contrats très courts, le gouvernement menace donc de mettre en place un bonus-malus sur les cotisations sociales des employeurs en fonction de leur tendance à recourir aux contrats précaires. Il veut aussi lutter contre la « permittence », un effet pervers des règles d'indemnisation qui encourage employeurs et employés à alterner des contrats très courts et des périodes d'indemnisation. « Il est normal de maintenir les droits à l'assurance-chômage quand on reprend une activité partielle pour remettre le pied à l'étrier, mais il faut une limite dans le temps. Là, on subventionne les entreprises et les salariés avec l'argent de l'assurance-chômage et ça coûte très cher », explique Stéphane Carcillo, qui a écrit une note confidentielle sur le sujet au président de la République. Si bien que les contrats très courts se banalisent : en 2017, 30 % des CDD ne durent qu'une seule journée et 40 % des salariés ont eu un contrat de moins d'un mois au cours d'un trimestre donné.
Ces chantiers seront déterminants pour permettre au chef de l'Etat de tenir sa promesse d'« émancipation » des individus, un axe puissant de sa campagne susceptible de séduire un électorat venu de la gauche. Le président social-libéral estime que la réduction des inégalités ne doit pas exclusivement reposer sur les transferts sociaux, mais doit aussi reposer sur un renforcement de l'égalité des chances. « Un enfant de cadre supérieur a 4,5 fois plus de chances qu'un enfant d'ouvrier d'appartenir aux 20 % les plus aisés », est opportunément venu rappeler une étude de France Stratégie publiée début juillet. La France est le pays de l'OCDE dans lequel la répartition des revenus est la plus inégalitaire, avec l'Espagne, rappelle de son côté Patrick Artus. Ce n'est qu'après la prise en compte de sa distribution extrêmement généreuse que l'Hexagone parvient à se hisser parmi les pays les moins inégaux. D'où la promesse présidentielle de rendre obligatoire la scolarisation des enfants à partir de 3 ans ou de dédoubler les classes de CP et CE1 dans les quartiers difficiles (REP et REP +) afin de faire tomber le nombre d'élèves à 12 par classe, comme il a commencé à le faire pour le CP dès la rentrée de septembre 2017. Encore en cours d'élaboration, ce pan de sa politique n'apparaît pas encore suffisamment incarné. Au point que trois chevilles ouvrières du programme économique de la campagne, Philippe Aghion, Philippe Martin et Jean Pisani-Ferry, ont tiré la sonnette d'alarme début juin dans une note révélée par Le Monde. « L'ambition émancipatrice - éducation, mobilité sociale, mobilité professionnelle, protection sociale -, du programme présidentiel échappe à un nombre grandissant de concitoyens, y compris parmi les plus fervents supporteurs de 2017. » Selon eux, une partie de la faiblesse du président dans les sondages vient de ce que sa « politique économique est surtout scrutée sous l'angle de la redistribution fiscale et sociale. Le thème de la lutte contre les inégalités d'accès, qui était constitutif de l'identité politique du candidat, est occulté par celui de l'impact ex ante des politiques fiscales et sociales sur les inégalités monétaires ». 

La suppression totale de la taxe d'habitation en question

Cette politique fiscale, qui lui a valu l'étiquette de « président des riches », doit remettre la France dans la moyenne européenne sur la fiscalité du capital. Entrée en vigueur début 2018, la suppression de l'ISF sur les valeurs mobilières est censée encourager l'investissement dans l'Hexagone, tout comme la flat tax à 30 % sur les revenus du capital. Mais il est trop tôt pour savoir quel effet cela aura. En 2017, les décisions d'investissement internationaux ont progressé de 16 % par rapport à 2016, mais sans doute grâce à l'image de la France renvoyée par le président de la République à l'étranger et à la forte reprise de la croissance en zone euro. En la matière, une des principales mesures promises par le candidat ne démarrera qu'au 1 er janvier 2019, avec un an de retard. Il s'agit de la transformation du crédit d'impôt compétitivité emploi de François Hollande en baisse de charges sociales pérenne. Dans le cadre de cette réforme, le gouvernement d'Edouard Philippe a prévu de supprimer totalement les cotisations sociales employeur au niveau du smic. Pour Patrick Artus, il s'agit là d'une bonne nouvelle, alors que le taux de chômage dans l'OCDE est fortement corrélé au niveau de charges sociales supportées par l'entreprise, notamment pour les faibles niveaux de qualification. L'économiste fait toutefois partie de ceux qui regrettent qu'Emmanuel Macron ne soit pas allé plus loin dans la réduction des charges qui pèsent sur le travail. C'est aussi l'avis d'Elie Cohen, qui a participé à l'élaboration du projet présidentiel du candidat à la présidentielle. Ce directeur de recherche au CNRS déplore que les marges de manœuvre budgétaires, forcément limitées, soient gâchées par des mesures plus électoralistes qu'efficaces, comme la suppression de la taxe d'habitation. Si la disparition de cet impôt peut à la rigueur se justifier pour 80 % des contribuables parce qu'il est injuste, sa disparition programmée pour les 20 % restants, imposée par le Conseil constitutionnel, ne répond à aucune logique économique. Il aurait été bien plus urgent de consacrer les 6,5 milliards d'euros que cela va coûter à l'Etat à la baisse des impôts qui pèsent encore sur le chiffre d'affaires des entreprises, avant même de savoir si elles sont capables de dégager du profit ou non, plaident, chacun de leur côté, les deux économistes. Une critique portée, au niveau politique, par Les Républicains. Pour Elie Cohen, s'attaquer aux effets de seuil qui brident la croissance des entreprises doit aussi être prioritaire. « Il y a toute une littérature économique sur les effets négatifs des seuils fiscaux et sociaux. On s'y attaque bien trop timidement », considère-t-il, alors que la loi Pacte, qui sera présentée en septembre, prévoit la suspension des nouvelles obligations fiscales en cas de franchissement de seuils d'effectifs pendant cinq ans, après que les ordonnances se sont attaquées à la marge aux seuils sociaux. Selon la Fondation Ifrap, un think tank proche de la droite, la réforme portée par Bruno Le Maire ne va pas non plus assez loin.

Dépenses publiques : tout reste à faire

Mais c'est sans doute sur les comptes publics que la politique économique suscite le plus d'interrogations. Pour financer ses promesses de baisse d'impôts, notamment de l'impôt sur les sociétés, le président a promis de quasi stabiliser le niveau des dépenses publiques à partir de 2020. Un objectif « suffisamment ambitieux », estime le FMI, qui juge qu'il s'agit là d'une « réduction considérable, même si elle n'est pas sans précédent à l'échelle internationale ». Reste à rendre une telle ambition crédible. Le moins qu'on puisse dire, c'est que le gouvernement n'a pas donné d'indices sur la façon d'y parvenir. Le rapport du comité d'experts qui était chargé de la réforme de la puissance publique, CAP 22, a été soigneusement enterré avant sa révélation dans la presse, de peur de susciter un tollé sur les remèdes préconisés. Emmanuel Macron s'est aussi privé d'un puissant levier en promettant de ne pas augmenter l'âge légal de départ alors que les retraites financées par répartition pèsent 14 % du PIB, un poids considérable. Quant aux dépenses d'assurance-maladie, il accepte de les laisser progresser de 2,3 % par an. « La réalisation de la trajectoire budgétaire appelle des efforts particulièrement significatifs sur le reste des dépenses », prévient donc la Cour des comptes dans son dernier rapport sur les finances publiques.
Pour Patrick Artus, c'est l'évolution du taux d'emploi, c'est-à-dire la proportion de personnes au travail par rapport à celles en âge de travailler, qui sera le baromètre ultime pour juger de la réussite ou de l'échec du quinquennat d'Emmanuel Macron. La France se distingue en effet par un niveau notoirement faible de 65 %, contre « 75 à 80 % dans les autres pays qui vont bien ». Augmenter le nombre de personnes au travail a l'avantage de faire rentrer des cotisations sociales, donc de soutenir le financement du modèle social. Pour l'économiste, la politique économique de Macron met, de ce point de vue, l'accent sur les bons enjeux. « Est-ce que ses réponses seront suffisantes ? Bien malin qui peut le dire pour l'instant. » Si la croissance mondiale venait à ralentir, par exemple à cause des velléités de guerre commerciale de Donald Trump, la stratégie de réformes conçues par le chef de l'Etat pourrait se révéler inefficace ! 
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Il y a tant à faire pour éponger le passé des précédents gouvernements depuis plus de trente ans ?!

Alors ne rêvons pas, car pour les réformes en place (et il y en a peu au regard de ce qu’il faudrait faire) après un an de pouvoir de ce gouvernement on ne peut en voir les effets !

Ceci étant dans notre pays on aime tant les palabres sans fin que l’on ne peut avancer car comme l’avait dit E.MACRON réformer la France est mission presque impossible !

Et surtout en plus quand il y a des grains de sables pour gripper la machine à réforme, voir la stopper !

Ou le scandale de l’aéroport de NDDL !

Exemple avec la SNCF et ses grèves à répétitions depuis des années amplifiés par ses nouveaux mouvements sociaux du fait de la reforme de la Sté ferroviaire !

Et il y en a plein d’autres de freins à ces réformes jusqu’à cette lamentable affaire BENALLA qui mobilise nos institutions jusqu’à interrompre la réforme constitutionnelle !

Mais arrêtons là, la déclinaison des événements divers, il y en trop la lis te n’est aos exhaustive !

Car c’est nous français qui sommes responsable, incurables, peuple indiscipliné, râleur, versatile, devenu ingérable qui élisons nos dirigeants et leurs gouvernements en pure perte, car avec ce nouveau président et malgré une nouvelle classe politique aucun vrai changement n’a lieu !

Et bien sûr les inégalités grandissent avec cette gabegie, c’est logique on veut soi-disant du changement à condition que cela ne change pas nos vieilles habitudes du chacun pour soi !

Jdeclef 29/07/2018 10h23 LP

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