lundi 23 juillet 2018

Là on le voit qu’E.MACRON n'est pas différent de ses prédécesseurs à s'entourer de pseudo conseillers douteux !


Affaire Benalla : la longue lignée des « couteaux suisses » du pouvoir

Les hommes de pouvoir ont eu, depuis longtemps, besoin de s'appuyer sur des « couteaux suisses », à l'image d'Alexandre Benalla. Jusqu'à les sacrifier...


Dans l'intimité des hommes politiques ambitieux, il se trouve toujours un conseiller particulier : le « couteau suisse », l'homme à tout faire, qui protège l'intime et en partage les secrets, qui gère parfois un peu tout, les finances, les femmes, les enfants cachés, et jette, au besoin, des ponts avec l'adversaire supposé. Bref, un homme dédié aux missions délicates, voire inavouables, et qui, lui, contrairement au « big boss », ne s'embarrasse pas des règles. Il demeure la plupart du temps dans l'ombre, dans une dévotion absolue. Il a tout connu des débuts difficiles, il partage les moments fastes. Il a vérifié maintes fois qu'une erreur n'est pas commise au nom du « grand homme ». Et puis, un jour, c'est lui-même qui en commet une. Et de l'ombre, il jaillit dans une lumière vive, crue, mortelle. À l'image d'Alexandre Benalla.

Les grands taiseux

La liste est longue. François de Grossouvre était pour François Mitterrand ce confident précieux. Industriel et propriétaire de journaux (La Montagne, Le Journal du centre), il finance les premières campagnes de l'élu socialiste et fait partie du réseau sous-terrain , « Rose des vents », censé lutter contre une éventuelle invasion communiste en France. « Chargé de mission » à l'Élysée en charge des questions de sécurité, mais aussi des chasses présidentielles, François de Grossouvre déploie durant deux septennats tout son savoir-faire à couvrir l'existence de Mazarine Pingeot, la fille cachée du président, dont il est le parrain. Peu à peu écarté du pouvoir par Mitterrand, il en conçoit une vive aigreur. Son suicide au palais de l'Élysée le 7 avril 1994 entache dramatiquement la fin du règne du vieux président socialiste…
Jacques Chirac, maire de Paris, pouvait compter sur la discrétion de Michel Roussin. Officier de gendarmerie, membre des services secrets, commandant militaire de l'hôtel de Matignon sous les gouvernements Chaban-Delmas, Mesmer et Chirac, Roussin se met au service de Jacques Chirac à la mairie de Paris en 1984. Quand le scandale des financements occultes du RPR éclate, il restera taiseux et résistera à la pression durant sa garde à vue. Le dernier rempart avant Chirac tient bon. Mis en examen dans l'affaire des HLM de Paris en novembre 1994, il obtient un non-lieu en décembre 1995. Les accusations posthumes de la « cassette Méry » le mettent directement en cause. Il faudra attendre 2008 et la confirmation en cassation pour que la justice le condamne définitivement à de la prison avec sursis pour « complicité de corruption active et passive » dans l'affaire des « lycées d'Île-de-France ». Il n'y a jamais eu d'enrichissement personnel de sa part. « Dans l'ancien temps, en Israël, en tête des processions, vous aviez un bouc que l'on chargeait de tous les péchés, le bouc émissaire. Ça me rappelle quelque chose... » déclare-t-il, en 2007, après la confirmation de sa condamnation par la cour d'appel.

Parfois, la fonction monte à la tête

Dans cette lignée des grands sacrifiés, on trouve Jérôme Lavrilleux. Il était pour Jean-François Copé cet homme de confiance des premiers moments. Il avait suivi Copé à l'Assemblée nationale, puis à la présidence de l'UMP. Étrangement, c'est la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy qui le projette dans la lumière lorsqu'il se rend sur le plateau de BFM TV pour avouer, en pleurs, le système de double facture en lien avec la société Bygmalion. Copé n'est pas inquiété dans cette affaire qui frappe la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy. « Je n'ai rien dit de ce que j'ai fait à Jean-François Copé, précisément pour le protéger », déclare-t-il au Point. Jérôme Lavrilleux achève son mandat de député européen et quittera, en mai prochain, la politique en attendant son procès.
François Hollande n'a pas eu plus de chance qu'Emmanuel Macron avec son « couteau suisse », Faouzi Lamdaoui. Chef de cabinet du candidat Hollande durant la campagne 2012, Lamdaoui était l'homme par qui il fallait passer durant cette période. Il n'ignore rien de la vie privée parfois compliquée de celui qui va devenir chef de l'État. Lamdaoui ne sera pas député en 2012, une récompense qu'il visait. Victime des petites vengeances de Martine Aubry, la première secrétaire du PS lui barre la route à une investiture. François Hollande le récupère à l'Élysée en tant que « conseiller en charge de l'égalité et de la diversité ». C'est à partir de là que les choses dérapent doucement. Lamdaoui se dit menacé dans sa vie et se voit accorder une voiture avec chauffeur et la protection du service de protection des hautes personnalités durant deux mois. Charlie Hebdo rapporte en juillet 2013 un prétendu caprice de Lamdaoui à propos de l'absence de « pain au chocolat » le matin dans cette voiture… Vrai ou faux, Hollande lui retire cette protection. Premier écart qui sera suivi d'une mise en cause plus sérieuse pour d'éventuelles dissimulations de recettes imposables. François Hollande, déjà très fragilisé politiquement, n'a plus d'autres choix que de se séparer de son ami Lamdaoui, lequel démissionne de ses fonctions élyséennes en décembre 2014. La procédure judiciaire est finalement annulée en 2015, et cette annulation confirmée en appel en 2018…

Le commensal du roi

Dominique Strauss-Khan n'a eu besoin de personne pour s'autoéliminer de la course à la présidentielle en 2011. Mais lui aussi pouvait s'appuyer sur un « couteau suisse » en la personne de Ramzi Khiroun. Militant PS à Sarcelles, le jeune homme fait le siège de DSK pour entrer à son service, d'abord comme chauffeur, puis comme spin doctor. Khiroun se révèle excellent dans ce domaine, tout à la fois capable de « sniper » l'adversaire et de protéger son patron. Une seule petite erreur à son actif : le 28 avril 2011, alors que DSK, encore patron du FMI, est de passage à Paris et que sa candidature imminente à la primaire socialiste est dans sa phase finale, un photographe en planque montre le couple DSK-Sinclair s'engouffrer dans une Porsche Panamera noire. Le cliché fait le tour du monde, soulignant de prétendus goûts de luxe d'un candidat trop « riche » pour la gauche… En fait, il ne s'agit pas du véhicule de DSK, mais de la voiture de fonction de Ramzi Khiroun, entre-temps devenu l'un des hauts cadres du groupe Lagardère où il a su pareillement se rendre indispensable.
De tout temps, les grands personnages politiques ont eu besoin d'un « commensal » à qui confier une part de leur intimité, de leurs angoisses ou tout simplement du quotidien. Louis XIV disposait d'un « premier valet de chambre ». En fait, un confident du roi aux pouvoirs immenses, craint par les ministres et qui sera aussi l'intendant du château de Versailles, attributaire de sommes en liquide pour les distribuer selon les caprices du roi… Sous la plume de Saint-Simon, ce premier valet est décrit comme l' « homme du secret domestique, qui sait tout du roi, de ses habitudes, de sa vie privée, et fait rarissime, ne médit ni ne colporte aucun ragot ». Son nom ? Alexandre B… Alexandre Bontemps, le si bien nommé !
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On pouvait le croire plus intelligent, car s’être laisser déborder par un jeune ("co.") arriviste de 26 ans plus que douteux cela dépasse l'entendement !?

Et l'on voit bien que le président pour l'instant reste dans un mutisme pour l'instant qui le met indirectement en cause en termes de responsabilité !

Et si les français admettent cela, c’est qu’en effet que « les français sont de veaux » qui avalent tout comme disaient un éminent de nos anciens présidents de notre république obsolète et poussiéreuse faite sur mesure pour des dirigeants au plus haut de l’état qui ont trop de pouvoir !

Car en effet en dehors de ce fait du 1er mai inqualifiable, il y a aussi les fonctions mal définies que ce BENALLA occupait au plus près du couple présidentiel avec des pouvoirs importants semble-t-il, dont il faisait usage jusqu’à déraper, ce croyant tout permis !

Il semble qu’E.MACRON se soit pris un temps pour un monarque absolu de l’ancien régime tout comme d’autres, mais là, il a dépassé les bornes cela lui devrait être plus difficile pour la suite de son quinquennat qui a donné du grain à moudre pour ses oppositions qui n’en demandaient pas temps !

En fait une grande erreur de sa part !

Jdeclef 23/07/2018 13h22

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