samedi 7 juillet 2018

Là c'est le comble de mauvaise communication même si c'est la parole d'une ministre de la santé !


Le plan anti-pauvreté reporté à cause du match des Bleus ?

Les annonces qui devaient être faites par le président de la République ont été renvoyées à septembre, suscitant de vives critiques.

Le plan anti-pauvreté reporté à cause d'un match de foot ! Les réactions d'indignation n'ont pas tardé, après que la ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn a expliqué que la présentation des mesures promises par Emmanuel Macron dépendrait du sort des Bleus au Mondial en Russie. « Cela dépend peut-être aussi des matches de l'équipe de France parce qu'il y a une question de disponibilité [du président de la République, NDLR]. Normalement, ce plan devrait être présenté autour du 10 juillet, mais nous verrons si l'équipe de France est en demi-finale ou pas », avait expliqué Agnès Buzyn sur LCI.
Emmanuel Macron, qui doit s'exprimer lundi devant le Congrès sur la réforme constitutionnelle, devait aussi évoquer les grandes lignes de son plan anti-pauvreté, puis détailler ses mesures le lendemain, mardi, lors d'un déplacement en Île-de-France sur le terrain en région parisienne, selon Le Parisien. Finalement, il n'en sera rien. Il faudra attendre « la fin de l'été » pour savoir ce qui sera retenu. Les communicants entourant le pouvoir ont effectivement déconseillé au gouvernement de faire ses annonces juste avant ou pendant le match décisif de l'équipe de France, si elle parvient en demi-finale, selon une source proche du dossier.

La colère des départements

Mais Emmanuel Macron aurait tout aussi bien pu donner les détails dès son discours au Congrès. S'il a décidé d'attendre beaucoup plus, c'est pour des raisons beaucoup plus sérieuses et gênantes, selon une bonne source. Certains arbitrages ne sont tout simplement pas prêts. Car dans les annonces du président de la République, le volet insertion des titulaires du RSA devrait tenir une place centrale. Or, il relève, pour l'instant, de la responsabilité des départements, en plein bras de fer avec l'État sur la question du financement du minimum social.
Depuis des années, ces collectivités reprochent en effet à l'État de ne pas compenser suffisamment l'inflation des coûts des allocations individuelles de solidarité (RSA, allocation personnalisée d'autonomie et prestation de compensation du handicap) entraînée, notamment, par la hausse du nombre de bénéficiaires du RSA.
Mercredi, le 4 juillet, l'association des départements de France (ADF), dirigée par Dominique Bussereau (ex-LR), a décidé de boycotter un peu au dernier moment l'instance de dialogue de la conférence des territoires. L'ADF entendait protester contre l'attitude l'État, qui, par la voix d'Édouard Philippe, avait proposé en mai de les laisser augmenter la part départementale des droits de mutation à titre onéreux (les frais de notaire) de 4,5 à 4,7 % pour augmenter leurs ressources avant de se raviser.

Versement social unique à l'étude

Comme le confirme le rapport sur les orientations des finances publiques obtenu par Le Point.fr, le gouvernement travaille à un versement social unique. « Des mesures transverses, notamment de simplification des modes de versement (versement social unique) de lutte contre les indus et les fraudes seront prises pour faire évoluer le pilotage des prestations, simplifier la distribution et optimiser les fonctionnements », est-il écrit dans ce document transmis aux députés. À partir du 1er janvier 2020, les prestations sociales (RSA, prime d'activité, allocation handicapé, etc.) pourraient ainsi être versées le même jour du mois et de façon beaucoup plus automatique. Le but est de lutter contre le non-recours, qui s'élève à 30 %, mais aussi d'unifier les revenus de référence pour éviter les versements indus. « Nous avons 30 % de femmes et d'hommes qui n'ont pas, qui ne vont pas vers les prestations qui leur sont promises, parce qu'elles sont trop complexes ou stigmatisantes, et donc nous avons un système qui prévient mal, qui stigmatise encore et est trop complexe, qui est peu humain et qui ne permet pas à celles et ceux qui tombent dans ces situations d'exclusion ou de pauvreté, de s'en sortir au plus vite, de retrouver toute leur place dans la société », avait souligné Emmanuel Macron dans son discours devant la Mutualité française.
Mais une telle politique suppose de régler le différend entre l'État et les départements, afin de s'assurer du renforcement du suivi des titulaires du RSA, aux mains des départements. L'hypothèse d'une recentralisation du financement de ce minima social au niveau de l'État est explorée.
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Presque une insulte pour les pauvres :

Cela fait penser aux empereurs romains « du pain et des jeux pour calmer le peuple » !

E.MACRON devrait remettre les pendules à l'heure rapidement et dévoiler son plan (s'il en a un ..?!)

Jdeclef 07/07/2018 10h35LP

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