dimanche 22 juillet 2018

Ce pauvre MELENCHON fait des gorges chaudes de cet incident lamentable, mais ce n’est pas un Watergate !?


Affaire Benalla : selon Mélenchon, c'est « du niveau du Watergate »

C'est l'affaire qui secoue l'Élysée depuis trois jours. Le chef de La France insoumise n'a pas hésité à tacler comme il sait le faire Emmanuel Macron.

Le chef de file des députés de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon estime que l'affaire Benalla est « du niveau du Watergate » et qu'Emmanuel Macron doit « assumer » ses responsabilités, dans un entretien au Monde publié ce samedi. « Le ministre de l'Intérieur est déjà disqualifié. Il a menti et beaucoup ! Plus aucun policier ne peut croire en sa parole. Bien sûr qu'il va démissionner et il ne sera pas le seul », pronostique-t-il.

Emmanuel Macron a commis une « erreur grave »

Cette affaire autour d'un collaborateur chargé de la sécurité du président, licencié après des violences le 1er mai, « est du niveau du Watergate » et « le monde entier est maintenant au courant », déclare le leader des Insoumis. Il accuse aussi Emmanuel Macron de « s'organise(r) une milice personnelle ». « Si le Premier ministre était venu nous voir pour assumer et dénoncer une situation inadmissible, on serait sans doute passés à autre chose. M. Macron a pensé que l'affaire s'arrêterait toute seule. Il a commis une erreur grave. Personne ne lâchera prise », ajoute Jean-Luc Mélenchon, qui lui demande « de s'exprimer et d'assumer en respectant le Parlement ».
Selon le chef de file des Insoumis, « il pourrait envoyer devant l'Assemblée le ministre de l'Intérieur ou le Premier ministre au lieu de le leur interdire. Le Parlement ne peut pas interpeller le chef de l'État, alors il nous reste la motion de censure », assure-t-il. Une procédure pour laquelle Jean-Luc Mélenchon n'est pas parvenu jusqu'alors à réunir les signatures nécessaires à son dépôt. « Une crise politique est ouverte. L'Assemblée est paralysée. La hiérarchie de la police aussi, parce que trois mises à pied ont bousculé une règle aussi vieille que la haute fonction publique d'État : les fonctionnaires servent et obéissent, mais c'est le politique qui endosse les responsabilités », souligne Jean-Luc Mélenchon, qui pense que « cette crise va durer ».

« Nous marchons dans les clous de l'institution parlementaire »

« Le comportement de la majorité est celui d'un avion sans pilote. On dirait que personne ne veut porter le chapeau. Ils sont tétanisés », juge-t-il encore. « Ironie de la situation : l'Assemblée étudie un texte constitutionnel qui va affaiblir davantage le Parlement. Et tout ce que nous dénonçons dans cette réforme constitutionnelle est en train de se vérifier, avant même que cette réforme soit en place », affirme-t-il. « Vous n'avez pas vu de notre part ni surenchère ni provocations. Nous marchons dans les clous de l'institution parlementaire. Des institutions que nous désapprouvons, mais que nous respectons. Mais si eux les détruisent, ils auront fait le travail à notre place », conclut Jean-Luc Mélenchon.
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Concernant indirectement le service « privé » de protection du président que l’on ne connaissait pas semble-t-il qui s'est entouré par erreur d'un individu qui ressemble à certains voyous incontrôlables de nos citées sensibles cagoulés !

Alors ce pauvre politicien spécialiste des affaires politique politicienne sans intérêt se régale, car jusqu’à présent ces critiques envers le président et son gouvernement n’avait aucune prise efficace, mais venant de lui, on ne pouvait s’attendre à autre chose !

Alors attendons cette enquête parlementaire dont il ne faut pas attendre grand-chose sur cette déplorable affaire que l’Elysée a essayé maladroitement de dissimuler les faits voire peut-être l’enterrer !

Les ministres ou hauts fonctionnaires étaient bien sûr aux ordres de l’Elysée qui n’a pu éviter ce scandale et a mal géré cet incident grave qui a mis indirectement le président dans une mauvaise position inconfortable, çà c’est un fait !

Mais il faudra bien à E.MACRON de répondre pour se justifier, car son service régalien en principe existait et représenté par des spécialistes de la police ou gendarmerie pour sa protection et celle de ses proches et qui ne semblait pas dédiée à un conseiller douteux par une pseudo milice privée de gros bras tout aussi irrégulier !

Car le mutisme actuel du président est encore une erreur de plus, qui laisse le chemin à toute rumeur qui ne peuvent que le desservir encore plus !

Jdeclef 22/07/2018 09h34 LP

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