mercredi 18 juillet 2018

Le titre de cet article est désespérant, comme si le fait de baisser la vitesse à 80 kmh avait eu quelque effet sur cette baisse de mortalité routière ?!


Sécurité routière : de bons chiffres, contrariants pour le 80 km/h

Une fois de plus, la décrue de la mortalité routière avant la mise en œuvre du 80 km/h dessert le grand projet d'Édouard Philippe.


Un mois plus tard, Édouard Philippe, porteur quelque peu esseulé d'une réforme réprouvée de toute part, se serait réjoui. En effet, la diminution très spectaculaire du nombre de morts sur les routes de France métropolitaine aurait pu étayer son raisonnement selon lequel le 80 km/h, appliqué depuis le 1er juillet, a déjà atteint son objectif. Patatras, la très forte décrue du nombre des tués (- 9,3 %) concerne le mois de juin où l'on roulait encore à « tombeau ouvert », selon l'appréciation des autophobes, c'est-à-dire à 90 km/h.
On pourra railler le Premier ministre mais, à la différence de celui-ci, on ne tirera pas de conclusions trop hâtives d'une période statistique aussi brève. Un peu de recul ne nuit pas en la matière, mais force est de reconnaître que les 294 tués du mois de juin représentent 30 victimes de moins que lors du même mois l'an dernier. Et là, les choses sont comparables.
Le prix des carburants a-t-il tempéré les Français dans leur souhait de se déplacer ? On peut en douter alors que les grèves à répétition de la SNCF ont remis l'automobile à sa vraie place – la première – sur l'échiquier du transport. Et puis cette baisse n'est nullement ponctuelle puisqu'elle prolonge une tendance générale amorcée dès 2017 après trois années consécutives de hausse, une amélioration nettement affirmée depuis le printemps.
Ainsi, la mortalité routière du deuxième trimestre 2018 en métropole affiche une baisse de - 6,3 % par rapport au deuxième trimestre 2017, correspondant à 57 personnes tuées en moins. Le premier semestre 2018 affiche une baisse de 6,1 % par rapport au premier semestre 2017, soit 100 personnes tuées en moins. On est déjà, de cette façon, sur une tendance baissière qui représente à elle seule, si elle se prolongeait toute l'année, 50 % de l'objectif assigné au 80 km/h. Il faudra se souvenir de ces chiffres lorsqu'on exhibera en fin d'année les statistiques d'un second semestre sous le régime du 80 km/h.

Sans argument

Ce constat tombe de toute évidence mal pour la stratégie du gouvernement même si tout le monde se réjouira d'une baisse de la mortalité routière. Il faudra donc, en toute objectivité, apprécier l'amplification attendue de ces chiffres au second semestre pour réellement se faire une idée de l'impact du 80 km/h sur les 400 000 km de routes secondaires, sans parler des 600 000 autres (communales, vicinales, etc.) placées sous le même régime.
Depuis l'annonce de cette mesure révélée par Le Point le 1er décembre 2017 et officialisée le 10 janvier par Édouard Philippe qui en est l'inspirateur zélé, associations d'automobilistes, de motards, mais aussi des parlementaires et des élus locaux de tous bords se sont insurgés contre cette disposition, multipliant les actions et les pétitions, sans obtenir la moindre écoute du gouvernement.
« L'objectif, ça n'est pas d'emmerder le monde. L'objectif, c'est de faire en sorte qu'il y ait moins de morts et moins de blessés graves », avait martelé fin juin Édouard Philippe, sans argument, répétant en boucle comme justification le « coût humain terrifiant » des accidents de la route qui ont fait 3 684 morts et 76 840 blessés en 2017. Un constat qui fait l'unanimité mais, pris comme argument en faveur du 80 km/h, il occulte les véritables solutions qui abaisseraient vraiment l'accidentalité. Et en tête, l'interdiction totale des smartphones au volant et un taux d'alcoolémie qui sortent de la théorie pour être vraiment mis en pratique sur le terrain.
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D’abord c’est trop tôt, pour faire un bilan et puis on parle toujours des morts jamais des blessés dont certains finissent handicapés à vie !

C’est la mentalité des français conducteurs qu’il faudrait changer par leur indiscipline et inconscience pour certains que le fait simplement de monter dans leur véhicule les transforme en personnage irresponsable insultant aussi n’importe quel conducteur au passage quand ils les croisent en ville ou ailleurs, mais qui n’ont rien à faire des autres et se croient de bons conducteurs (et pensent qu’un accident n’arrivent qu’aux autres !?)

Ajouter à cela ceux qui consomme de l’alcool ou des drogues diverses ou téléphone au volant etc, se fichant du risque qu’ils prennent ou font courir aux autres !

De toute façon (hélas) il faut punir en les attaquants au porte-monnaie car cela gêne bien sur les contrevenants et bien sûr rapporte à l’état accessoirement !

En fait pour certains cela se résume « à se conduire mieux » et çà c’est le plus dur !

Et penser aussi aux piétons qui perdent aussi la vie à cause de certains conducteurs et ne sont pas protégé par une carrosserie autour d’eux !

Jdeclef 18/07/2018 13h18

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