samedi 21 juillet 2018

Il est étrange de voir nos présidents avoir besoin de conseillers douteux et venus dont on ne sait où et se laisser influencer par ceux-ci ?!


Affaire Benalla : une déception nommée Emmanuel Macron

Au-delà du scandale lié au dérapage du garde du corps présidentiel, la figure du chef de l'État vacille subitement. Il nous avait habitués à mieux...


E.MACRON nous avait habitués à mieux. Quand on place son quinquennat sous les auspices des grands auteurs de la littérature française et de la philosophie de Paul Ricœur, on ne couvre pas les barbouzeries. Quand on s'avance vers le pouvoir avec l'ambition légitime d'en restaurer la dignité, on ne s'acoquine pas avec des hommes à la vertu incertaine. Quand on sacralise les mots au point de les faire s'élever dans le ciel des idées, on fait en sorte de ne pas être à la merci d'une image animée.
Serait-ce un raccourci, voire un contresens que de lier le président de la République aux exactions du garde du corps élyséen Alexandre Benalla ? Sans doute pas, car le fait divers s'est immédiatement mué en fait politique. Pire : le fait divers est moins grave, au fond, que le fait politique. Depuis les révélations du Monde, si l'affaire ne cesse de prendre de l'ampleur, c'est principalement parce qu'elle offre un hiatus considérable entre ce l'on attend ou perçoit d'Emmanuel Macron et ce que cet épisode malheureux dit de lui.
Emmanuel Macron nous avait habitués à mieux dans le domaine de la communication. Dès le soir de son élection dans la cour du Louvres, alors qu'il s'avançait seul devant la première tribune présidentielle, il déclenchait, certes, quelques sourires chez les milliers de Français présents, mais l'on riait de l'audace et l'on admirait la mise en scène. Un été plus tard, avec cette cachotterie mal dégrossie lors d'une intervention inédite du porte-parole Bruno Roger-Petit et un si creux « la République est inaltérable » comme seul commentaire jupitérien hier, la communication s'effondre. Comme elle avait dégringolé avec la diffusion d'une vidéo faussement transgressive sur le « pognon de dingue », ou d'une autre poussivement empathique lors des félicitations du chef de l'État aux employés de l'Élysée après la réception des Bleus.

La France découvre Alexandre Benalla, le président le connaissait

Emmanuel Macron nous avait habitués à mieux dans le choix des hommes. Son exigence pragmatique, son élitisme bien placé, sa quête du résultat comme son amour de l'excellence incitaient à penser que travailler à ses côtés se méritait. Qu'il n'y avait de place ni pour le doute ni pour le flou, que les paresseux comme les filous n'avaient pas accès au sommet. Le portrait édifiant d'Alexandre Benalla, castagneur vantard aux états de service souvent peu recommandables, la France le découvre, mais le président le connaissait. Comment imaginer que la réputation d'employé impulsif ait échappé à l'employeur le mieux renseigné du pays ?
Emmanuel Macron nous avait habitués à mieux sur son sens politique. Avait-il oublié à ce point qu'un président a toujours des ennemis, fussent-ils en sommeil ? Se croyait-il intouchable et champion du monde de football au point de penser qu'il pouvait tout se permette, jusqu'à omettre ? Croit-il que sa majorité, au terme d'un an de votes unilatéraux au Parlement et de rapports distants avec le gouvernement a envie de mourir pour lui, de se ridiculiser pour un cerbère dont l'occupation, lors de ses jours de congés, est d'aller taper de l'étudiant freluquet ?
Emmanuel Macron nous avait habitués à plus de dignité et plus d'intelligence, moins de légèreté et d'indécence. Il y a un sentiment bien pire que celui de sentir offusqué : celui d'être déçu.
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Mr le président MACRON se tait « car qui se sent morveux se mouche » (peut-être pas une bonne attitude ?!)

Car E.MACRON n'est pas le seul, sauf que là, c'était trop voyant et avec cela, il vient de commettre sa première erreur importante dans la confiance que certains français avait de lui et qui restera ancrée jusqu'à la fin de son quinquennat !

A croire que certains de nos dirigeants ont une couche plus ou moins importante de « paranoïa » dû peut être à la fonction de président de la république ou à se prendre pour des monarques de l’ancien régime qui craignaient pour leurs vies ?!

C’est lamentable, surtout qu’il y a eu dissimulation de ces faits pendant plusieurs mois en espérant que cela ne se saurait pas, qui débouche presque sur une affaire d’état du au fait des multiples responsabilités ministérielles et d’autres fonctionnaires engagées indirectement dans cette affaire scabreuse !

Le pseudo monarque E.MACRON vient de perdre sa couronne virtuelle, la France et les français n’avaient pas besoin de cela après ces semaines de mouvements sociaux et malgré la victoire des bleus à la coupe du monde de foot qui ne suffira pas à effacer cet incident sérieux qui aurait pu être réglé plus rapidement sans faire trop de vagues !

Jdeclef 21/07/2018 09h33

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire