Alexandre Benalla envisage de s'expliquer devant les
commissions d'enquête
L'ancien collaborateur de l'Élysée affirme au « Journal
du dimanche » avoir « plutôt envie » d'être auditionné par
les commissions d'enquête parlementaires.
Alexandre Benalla n'a visiblement pas envie de se défausser. L'ancien collaborateur de l'Élysée affirme avoir « plutôt envie » d'aller donner des « explications » aux commissions d'enquête parlementaires, dans des déclarations au Journal du dimanche, où il récuse, entre autres, toute intervention au Jardin des plantes le 1er mai, avant la place de la Contrescarpe. Après son interview dans Le Monde parue jeudi, puis son entretien, enregistré, pour le 20 Heures de TF1 vendredi, le jeune homme de 26 ans mis en examen notamment pour « violences en réunion » le 1er mai à Paris continue sur sa ligne de défense dans le JDD, qui publie un récit émaillé de ses déclarations.
Alors que plusieurs députés d'opposition avaient critiqué son passage sur TF1, tandis que la commission d'enquête parlementaire ne l'a pas inscrit à son programme d'auditions, Alexandre Benalla n'exclut pas cette possibilité, dont il compte discuter avec son avocat, selon l'hebdomadaire. « Je dois me reposer, réfléchir. Mais oui, j'ai plutôt envie d'y aller. Ils veulent des explications, j'ai de quoi leur en donner », affirme-t-il. Si les auditions sont finies à l'Assemblée, où LREM estime avoir « procédé à toutes les auditions utiles à la recherche de la vérité », la commission d'enquête du Sénat, prévue pour six mois, poursuit ses travaux et pourrait éventuellement rajouter des auditions.
« Impulsif », mais pas
« violent »
L'ancien
collaborateur du président de la République s'accroche toujours à sa version
des faits de la place de la Contrescarpe et se décrit comme
« impulsif », mais
« pas violent ». Après avoir été sanctionné, « j'ai dit que
j'étais prêt à démissionner. On m'a répondu que ce n'était pas la peine ».
Quant aux deux nouvelles plaintes le visant ainsi que Vincent Crase, employé de
La République en marche, au motif d'une interpellation musclée au Jardin des
plantes également le 1er mai, Alexandre Benalla dément une telle action auprès
du JDD.
« J'étais derrière les policiers en tant qu'observateur, on peut le voir
distinctement, je n'ai ni casque, ni brassard, ni radio. Aucune intervention de
ma part à ce moment-là », assure-t-il.Il maintient aussi le scénario d'un règlement de comptes. « Certains m'ont jugé illégitime à cause de mon parcours. Dans le monde du pouvoir, on aime les gens bien formatés et qui la ferment. Moi j'ai toujours eu tendance à l'ouvrir. On me l'a fait payer [...] Dans la haute hiérarchie policière, il y a des gens qui gèrent leurs intérêts, leur carrière, et que j'ai dérangés. Par ma faute, je leur ai donné une occasion, ils ont sauté dessus pour m'écarter », martèle l'ancien collaborateur.
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Mais à cause d'un jeune président de la république qui s'est fait enfumer par l’attitude devenue envahissante et incontrôlable d’un pseudo conseiller dont les missions semblaient floues !
Pour le reste s'il veut se défendre ou se justifier c'est aux juges et à la justice de l'entendre et d'en terminer pour cette affaire lamentable !
Car interrompre la marche d'un pays pour ça, cela dépasse l'entendement et montre que la France et ses institutions filandreuses et brouillonnes n'est pas fiable !
Le président et surtout ses successeurs, car c'est un travail long devrait enfin rénover notre V eme république obsolète qui en a besoin voir, même en changer pour une nouvelle, il est plus que temps que de tirer des leçons (surtout par ceux qui passent leur temps à en donner !)
Car si un BENALLA venu de nulle part peut semer un pareil désordre, c'est plus que préoccupant !
Il faut absolument reprendre la réforme constitutionnelle sur le fond interrompue par cet incident déplorable et que les députés se remettent à travailler au lieu de pérorer en s’écharpant dans des commissions d’enquêtes inutiles et insipides !
Là hélas on voit bien que la France va mal et nos dirigeants que nous avons élus ne font rien de probant pour qu’elle se redresse !
Il n’y a pas de quoi être fier, car c’est nous français les responsables indirectement !
Jdeclef 30/07/2018 10h01LP
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