EN DIRECT. Affaire Benalla : Gérard Collomb lâche le
préfet de police
Le ministre de l'Intérieur est auditionné par les députés. Il
assure que ce n'était pas à lui de dénoncer au procureur les faits reprochés à
Benalla
11
h 15
- Alexandre Benalla avait-il demandé des écoutes sur des individualités ?
"À
ma connaissance, il n'y a pas de circuit parallèle", affirme Gérard
Collomb. "Des demandes d'écoutes ont-elles été faites ? À ma
connaissance, non", répond le ministre de l'Intérieur.
- Comment Benalla s'est-il
retrouvé dans la manifestation ?
"Je
n'en sais rien (...) Le préfet de police devait être au courant", assure
Gérard Collomb, qui précise en citant des notes de l'Inspection générale de la
police nationale (IGPN) que le chef d'état-major de la préfecture de police
l'était.
- Gérard Collomb reconnaît avoir
rencontré le président ce week-end
Le
ministre de l'Intérieur reconnaît avoir rencontré Emmanuel Macron ce week-end,
mais déclare avoir parlé "le moins possible" de l'affaire Benalla.
Rires dans la salle. Collomb insiste et affirme que le président était surtout
préoccupé par la réforme constitutionnelle...
"Oui j’ai rencontré le président de la République.
Avons-nous parlé des faits ?
Le moins possible…" @gerardcollomb >> https://t.co/PuE92LcKIO #DirectAN #Benalla pic.twitter.com/WYObHNajIj
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juillet 2018
- Gérard Collomb lâche le préfet
de police, Michel Delpuech
Gérard
Collomb explique qu'Alexandre Benalla a été recruté
le 25 juin 2009 en qualité de réserviste opérationnel. Il a
exercé pendant six ans dans le département de l'Eure et a fini avec le grade de
brigadier. Il a été radié à sa demande et a intégré la réserve citoyenne au
titre de son expertise sur la sécurité des personnes. Le grade de
lieutenant-colonel lui a été donné. "Il ne s'agit pas là d'un
avancement", ose Collomb, qui parle d'un titre provisoire qui ne dure que
le temps d'une mission. Sur le port d'arme, le ministre de l'Intérieur confirme
que plusieurs demandes d'Alexandre Benalla ont été refusées. Ce serait le
préfet de police de Paris, Michel Delpuech, qui aurait accordé le port d'arme à
Benalla, sans en informer le cabinet de Gérard Collomb, affirme le ministre...
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juillet 2018
Affaire Benalla : Malgré des
"avis défavorables des services", et les refus successifs des
ministres de l'intérieur, #Benalla
"s'est vu délivré une autorisation de port d'armes" par le préfet de
police le 13 octobre. "Je l'ai découvert mercredi", assure Gérard
Collomb#directAN
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juillet 2018
Affaire Benalla : Gérard Collomb
"le cabinet du président de la République et la @prefpolice ayant
été averti de l'existence de la vidéo mettant en cause M. #Benalla,
il leur appartenait donc d'agir" >> https://t.co/PuE92LcKIO
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Cc @Elysee @gerardcollomb
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juillet 2018
10
h 34
- Un député LR prié de quitter les lieux
Patrick
Hetzel, député LR, dénonce un "sabotage" de la part de La République
en marche. "On nous a installés dans une salle trop petite pour que tous
les députés puissent assister à l'audition, indique-t-il. Les membres de la
commission sont prioritaires, Gilles Lurton, qui était déjà assis, a été prié
de quitter la salle. C'est scandaleux !" Pour le député du Bas-Rhin,
la majorité espère réduire au maximum le public de cette audition pourtant
publique. "La salle Lamartine, qui peut accueillir bien plus de monde, est
vide. C'est une volonté manifeste",
déplore-t-il.
- Gérard Collomb pensait qu'Alexandre
Benalla était... un policier !
"J'avais
déjà rencontré monsieur Benalla. (...) Personnellement, je ne le connaissais
pas. Je croyais que c'était plutôt quelqu'un qui faisait partie des services de
police", assume Gérard Collomb.
- Collomb rejette la
responsabilité sur la préfecture de police
Ce
n'est pas au ministre de l'Intérieur qu'il appartenait de dénoncer les faits au
procureur, assure Gérard Collomb. S'il n'a pas saisi l'IGPN immédiatement,
c'est parce que le cabinet du président de la République et la préfecture de
police étaient au courant, et qu'il a estimé que c'était plutôt à eux d'agir,
affirme le ministre. De ce point de vue, je m’inscris dans la lignée de mes prédécesseurs qui ne l’ont pour la plupart utilisé que pour des délits relatifs à la loi de 1881 sur la liberté de la presse.#1erMai #DirectAN
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juillet 2018
10
h 22
- Benalla a-t-il vraiment été sanctionné ?
Gérard
Collomb estime qu'une fois l'Élysée prévenu, il n'avait plus à s'occuper du cas
Benalla qui, dit-il, allait être "sanctionné". Tout indique pourtant
q'Alexandre Benalla n'a pas été sanctionné après les faits du 1er mai, comme
nous l'expliquons ici.
- Violences de Benalla : Collomb
affirme avoir su en début d'après-midi le 2 mai
Le 2 mai,
"personne ne m'a avisé de l'existence de ces vidéos", affirme Gérard
Collomb. Le ministre veut se faire une idée précise des dégâts causés boulevard
de l'Hôpital et de la manière dont les forces de l'ordre sont intervenues. Il
affirme avoir déjeuné rue de Lille, sans passer par le ministère. "Ce
n'est qu'en rentrant, en début d'après-midi, que mon directeur de cabinet et
mon chef de cabinet m'informent de l'existence d'une vidéo montrant des scènes
de violence place de la Contrescarpe". Alexandre Benalla est identifié. Le
préfet de police est tenu au courant, tout comme le cabinet du président de la
République. "Il s'agit d'une démarche tout à fait appropriée", dit le
ministre de l'Intérieur.
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juillet 2018
10
h 16
- Les violences d'Alexandre Benalla ? "Inadmissibles"
"On
voit Monsieur Benalla se livrer à des violences contre un homme à terre et
contre une jeune femme. Quel que soit le contexte - et je pense que
c'était violent -, c'est inadmissible", assume Gérard Collomb. Le ministre
affirme attendre beaucoup des explications des personnes frappées par Alexandre
Benalla, lesquelles pourront être entendues dans le cadre de l'informaton
judiciaire ouverte à Paris.
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juillet 2018
10
h 14 -
Digression du ministre de l'Intérieur sur les violences du 1er mai
Gérard
Collomb revient longuement sur les "violences",
"brutalités" et "exactions" qui ont eu lieu le 1er
mai. Sur les réseaux sociaux, des mouvements appelaient à ce que le 1er mai devienne « une journée en enfer » pour les forces de l’ordre.
Les tracts et les affiches de l’ultragauche illustraient cette volonté par l’image d’un policier en flammes.#1erMai #DirectAN
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Vieux système de défense du ministre de l’intérieur je ne savais rien, je n'étais pas au courant, je ne connaissais pas Mr BENALLA etc...
De toute façon tout cela ne dédouane pas le président de la république principalement concerné par cette déplorable affaire de ce personnage collé à ses basques partout qui a dérapé !
Pour résumer il serait utile que Mr MACRON s'explique sur cet incident déplorable et ses collaborateurs dont certains douteux !
A moins que Mr Collomb soit aveugle et sourd ce qui n'est pas le cas, surtout avec les équipes dont il dispose, alors qu'il cesse de noyer le poisson en prenant les français pour des niais, ça suffit !
Jdeclef 23/07/2018 11h39 LP
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