Affaire Benalla : Édouard Philippe dénonce « une
instrumentalisation politique »
Le gouvernement fait face à deux motions de censure, la
droite et la gauche se montrant déterminées à empêcher l'exécutif de tourner la
page de l'affaire Benalla.
16 h 18 - Les
députés de LREM acclament Édouard Philippe sur Twitter
Les
députés LREM ont visiblement apprécié le discours d'Édouard Philippe devant les
députés, et ils le font savoir sur les réseaux sociaux. Le porte-parole du
gouvernement, lui, préfère étriller Christian Jacob. "À défaut d'avoir du
fond, le toucher", ironise Benjamin Griveaux.
16 h 06 - Le RN
votera les deux motions de censure
"Nous
allons voter pour les deux motions de censure", indique Marine Le Pen,
interrogée après l'intervention d'Édouard Philippe par BFM TV. La présidente du
RN – ex-FN – n'y voit pas une alliance contre-nature, mais "une unanimité
de l'ensemble des oppositions dans cette affaire". "Nous exprimons là
l'inquiétude de millions de Français face aux faits qui ont été
révélés."
16 h 00 -
"Nous ne ralentirons pas, nous ne lâcherons rien"
Immigration,
éducation, Europe, emploi, retraites… Le Premier ministre se lance dans un
inventaire à la Prévert des réformes entreprises par l'exécutif depuis
l'élection d'Emmanuel Macron. "À la rentrée, nous n'avons nullement
l'intention de ralentir. Peut-être est-ce ce qui vous fait peur",
tempête-t-il. "Nous ne ralentirons pas, nous ne lâcherons rien. Nous irons
jusqu'au bout de notre projet", conclut-il.Un long exposé qui irrite certains parlementaires
16 h 18 - Les
députés de LREM acclament Édouard Philippe sur Twitter
Les
députés LREM ont visiblement apprécié le discours d'Édouard Philippe devant les
députés, et ils le font savoir sur les réseaux sociaux. Le porte-parole du
gouvernement, lui, préfère étriller Christian Jacob. "À défaut d'avoir du
fond, le toucher", ironise Benjamin Griveaux.
16 h 06 - Le RN
votera les deux motions de censure
"Nous
allons voter pour les deux motions de censure", indique Marine Le Pen,
interrogée après l'intervention d'Édouard Philippe par BFM TV. La présidente du
RN – ex-FN – n'y voit pas une alliance contre-nature, mais "une unanimité
de l'ensemble des oppositions dans cette affaire". "Nous exprimons là
l'inquiétude de millions de Français face aux faits qui ont été
révélés."
16 h 00 -
"Nous ne ralentirons pas, nous ne lâcherons rien"
Immigration,
éducation, Europe, emploi, retraites… Le Premier ministre se lance dans un
inventaire à la Prévert des réformes entreprises par l'exécutif depuis
l'élection d'Emmanuel Macron. "À la rentrée, nous n'avons nullement
l'intention de ralentir. Peut-être est-ce ce qui vous fait peur",
tempête-t-il. "Nous ne ralentirons pas, nous ne lâcherons rien. Nous irons
jusqu'au bout de notre projet", conclut-il.Un long exposé qui irrite certains parlementaires
15 h 49 -
"Vous ne parviendrez pas" à atteindre le président de la République
"À
travers cette affaire, il se joue toute autre chose que la recherche de la
vérité", assure Édouard Philippe, qui évoque une "instrumentalisation
politique" de cette affaire Benalla. Selon lui, l'espoir des oppositions
est d'atteindre le président de la République et non le gouvernement.
"Vous n'y parviendrez pas", cingle-t-il. En effet, "le président
a fait savoir qu'il corrigerait les dysfonctionnements révélés". Et de se
féliciter d'une année parlementaire qui a permis le vote de 41 textes
indispensables pour les Français.
15 h 46 -
"La démocratie a fonctionné"
"La
démocratie a fonctionné", assure le Premier ministre. "Ce qui devait
être fait l'a été", assure le Premier ministre, évoquant la
"sanction" subie par Alexandre Benalla ainsi que les enquêtes
judiciaires et parlementaires.
15 h 43 -
Anticor saisit la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique
Pendant
ce temps-là, l'association anticorruption Anticor a saisi la Haute Autorité
pour la transparence de la vie publique pour qu'elle demande à tous les chargés
de mission de l'Élysée, sous le feu des projecteurs depuis l'affaire Benalla,
de se conformer aux règles de transparence, selon un courrier consulté mardi
par l'AFP. Anticor a décidé de saisir la HATVP sur "plusieurs cas de
violation" de la loi du 11 octobre 2013 relative à la
transparence de la vie publique, qui oblige "les collaborateurs du
président de la République" à transmettre à la Haute Autorité "une
déclaration de situation patrimoniale et une déclaration d'intérêts",
selon ce courrier adressé au président du gendarme de la transparence
Jean-Louis Nadal. Pour Anticor, l'affaire Benalla a révélé "l'existence de
chargés de mission qui, bien qu'affectés au cabinet du président de la
République, ne figuraient pas dans l'arrêté du 18 septembre 2017 relatif
à la composition du cabinet du président de la République", et donc
échappaient à tout contrôle sur le respect de ces obligations. L'association a
donc demandé mardi à la HATVP de solliciter auprès du secrétaire général de
l'Élysée Alexis Kohler "la liste exhaustive" des chargés de mission
affectés au cabinet présidentiel, d'enjoindre à ces derniers de transmettre
leur déclaration et de saisir le parquet des manquements aux obligations de
déclaration, punissables de trois ans d'emprisonnement et de 45 000
euros d'amende.
15 h 41 -
L'affaire Cahuzac s'invite à l'Assemblée
Le
Premier ministre revient sur l'affaire Cahuzac, révélée le 4 décembre
2012. Il aura fallu cinq mois, explique-t-il, pour que les travaux de la
commission d'enquête de l'Assemblée puissent commencer. Bien plus que pour
l'affaire Benalla.
15 h 38 -
Édouard Philippe sur le gril
Édouard
Philippe prend la parole sous les applaudissements nourris de la majorité. Le
Premier ministre assure avoir écouté avec attention les discours de Christian
Jacob et André Chassaigne. "Je vais vous répondre", lance-t-il. Le
locataire de Matignon concède des "dysfonctionnements", des
"fautes individuelles" et des "petits arrangements" entre
les policiers et Benalla.
15 h 33 -
"Nous avons mille et une raisons de censurer le gouvernement"
"Nous
avons mille et une raisons de censurer le gouvernement", lance le
communiste, qui condamne les "actes brutaux" du gouvernement.
"La majorité au pouvoir mène la politique économique et sociale rêvée
des 500 plus grandes fortunes de France", poursuit André
Chassaigne.
15 h 30 -
Chassaigne veut la peau du projet de réforme constitutionnelle
À
la lumière de l'affaire Benalla, "il convient plus que jamais de mettre
fin à la discussion parlementaire de cette réforme", assène André
Chassaigne, à l'instar de Christian Jacob. Si l'exécutif persiste, il l'enjoint
d'avoir recours au référendum.
15 h 24 - La
longue revue de presse d'André Chassaigne
André
Chasaigne se lance dans une longue revue de presse internationale, pour
démontrer que l'image de la France est "ternie" par cette affaire.
"Ce n'est pas une simple affaire d'été, c'est précisément
l'ultraconcentration des pouvoirs aux mains d'un monarque élu", poursuit
le communiste devant les députés.
15 h 22 -
L'affaire Benalla ? Un "scandale d'État", pour André Chassaigne
André
Chassaigne, qui porte la motion de censure de la gauche, prend la parole. Selon
lui, "l'exécutif a menti pour cacher la vérité". Des agissements qui
justifient le dépôt d'une mention de censure des trois groupes de gauche. Et de
qualifier l'affaire Benalla de "scandale
d'État".
15 h 20 -
"Je vous demande, au nom des Républicains, de censurer ce
gouvernement"
Le
gouvernement mérite la censure des députés qui, en conscience, "pensent
que la responsabilité du gouvernement est engagée", lance Christian Jacob.
Et de conclure, avant de passer la parole au communiste André Chassaigne :
"Je vous demande, au nom des Républicains, de censurer ce
gouvernement", conclut Christian Jacob.
15 h 18 -
"Nous ne courberons pas l'échine"
Le
président du groupe LR à l'Assemblée espère que cette affaire réconciliera les
Français avec les parlementaires. Selon Christian Jacob, "les
copinages" sont l'apanage de l'Élysée, pas du Palais-Bourbon. Il se
félicite d'ailleurs du report de la réforme constitutionnelle. "Un
parlement atrophié serait dans l'incapacité de jouer son rôle de rempart. Nous
ne courberons pas l'échine face à ce projet de réforme constitutionnelle."
Il en appelle à sa suppression pure et
simple. ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Il a donné à ses opposants un « bâton pour se faire battre » une erreur d’un homme trop sûr de lui, rempli d’orgueil, défaut commun à tous nos présidents précédents qui se prenaient pour des monarques de l’ancien régime !
Les oppositions anti MACRON ont enfin « du grain à moudre » bien que ce soit de la basse politique politicienne qui n’a qu’un but, puisqu’elle admet déjà que ces motions de censure n’auront aucun effet pour faire chuter le gouvernement !
Si ce n’est que faire un ralentissement sur l’action du gouvernement et du président de la république qui leur a donné par son erreur de jugement d’employer ce BENALLA, n’importe qui, sorti de nulle part inutile, pour sa soi-disant sécurité et qui n’en n’avait pas un besoin évident !
Une faute de jugement qu’il traînera jusqu’à la fin de son quinquennat, surtout si les reformes ne vont pas à leur terme et ne donne pas les résultats escomptés !
Mais en fait peu lui importe, il est élu pour 5 ans défaut de notre constitution et indéboulonnable !
Mais que de temps perdu en palabres creux inutile dont la France devrait perdre l’habitude (car : oui la seule chose est que malgré que ce soit de sa faute E.MACRON a raison « c’est une tempête dans un verre d’eau » !)
Jdeclef 31/07/2018 16h49
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