Syrie: Paris n'exclut pas une intervention avant mercredi, Berlin ne veut pas y aller
MONDE - L'intervention en Syrie va-t-elle
vers l'impasse?
Les combats continuent
après la visite de l'ONU
Des combats faisaient rage vendredi matin dans une localité au sud-ouest de Damas, quatre jours après la visite des inspecteurs de l'ONU, a annoncé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). «un raid aérien a visé la ville ainsi qu'un missile sol-sol, tiré par l'armée», a ajouté l'organisation.
Des combats faisaient rage vendredi matin dans une localité au sud-ouest de Damas, quatre jours après la visite des inspecteurs de l'ONU, a annoncé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). «un raid aérien a visé la ville ainsi qu'un missile sol-sol, tiré par l'armée», a ajouté l'organisation.
La Russie salue la décision des Anglais
Le Kremlin a salué le rejet par le Parlement britannique d'une intervention
en Syrie, ajoutant que des frappes en Syrie porteraient un «coup sérieux» à
l'ordre mondial.
Berlin ne veut pas y
aller
Le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, a exclu une participation allemande à une intervention militaire en Syrie, dans un entretien à la presse. «On ne nous a pas demandé» une telle participation et «nous ne l'envisageons pas», a-t-il déclaré au quotidien régional allemand Neue Osnabrücker Zeitung, dans une interview à paraître samedi.
Hollande n'exclut pas une intervention avant mercredi
Dans une interview donnée au Monde, François Hollande Hollande n'exclut pas une intervention avant mercredi, date de la réunion du Parlement. Pour lui, le non des Britanniques ne change pas la position de la France. «La France veut une action proportionnée et ferme contre le régime de Damas», déclare-t-il au quotidien du soir.
Dans une interview donnée au Monde, François Hollande Hollande n'exclut pas une intervention avant mercredi, date de la réunion du Parlement. Pour lui, le non des Britanniques ne change pas la position de la France. «La France veut une action proportionnée et ferme contre le régime de Damas», déclare-t-il au quotidien du soir.
F.Hollande est décevant et devrait se
calmer, car il reste sur ses décisions d'intervention, alors qu'il semble seul
à vouloir effectuer une expédition punitive contre le régime de Bachar el
Hassad?
Alors qu'ailleurs les opinions
publiques des pays de la coalition concernés ne semblent pas en faveur de cette
attaque de la Syrie?
Pense-t-il que la France a la
puissance nécessaire pour assumer seule une telle expédition?
Aurait-il le syndrome du chef de
guerre, qu'il a attrapé après le Mali!
Serait-il à ce point orgueilleux ou
va-t-en guerre comme son prédécesseur ou aurait-il peur à ce point de perdre la
face en changeant d'avis?
Et enfin ne pas faire la guerre n'est
pas une tare, si l'on peut l'éviter, par contre la faire simplement pour soit
disant punir, sans forcement un résultat probant au final, semble être
irresponsable et dangereux, car pouvant en plus amener à un conflit plus large!
JD194730.08.2013 -
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