Paris : opération d'évacuation des campements de
migrants porte de la Chapelle
Plus de 2 000 migrants étaient installés dans des
conditions insalubres dans les quartiers nord de la
capitale. 350 policiers sont mobilisés.
Une
opération d'évacuation de migrants a débuté ce vendredi 7 juillet
près de la porte de la Chapelle, dans le nord de Paris. Peu
après 6 heures, plus d'un millier de migrants installés depuis
plusieurs semaines commençaient à être pris en charge par les forces de
l'ordre. « Cette opération mobilise près de 350 effectifs de la
préfecture de police ainsi qu'une centaine de personnels de l'État et de ses
partenaires », affirment la préfecture de police et la préfecture
d'Île-de-France dans un
communiqué commun, précisant que les migrants se verront « proposer une
solution d'hébergement provisoire en Île-de-France ».
Plus
de 2 500 personnes doivent être réparties dans des centres d'accueil dans toute
la France après le démantèlement du camp de migrants de la porte de la Chapelle.
Une
soixantaine de bus ont été réquisitionnés et à 7 heures, une dizaine
de bus étaient déjà partis, selon la préfecture de région. Selon le secrétaire
général de la préfecture d'Île-de-France, François Ravier, l'évacuation porte
sur « 2 500 personnes au moins ». « On a trouvé une
vingtaine de structures en Île-de-France, essentiellement des gymnases, où une
centaine de bénévoles sont sur place ». « L'expérience montre qu'il y
a toujours plus de personnes que le nombre évalué », a-t-il ajouté, alors
que, jeudi, le préfet d'Île-de-France Michel Cadot avait parlé
de 1 600 migrants décomptés dans les quartiers nord de Paris.
Des
risques importants pour la sécurité et la santé de leurs occupants comme des
riverains
Plusieurs
centaines d'Afghans, Soudanais, Somaliens se pressaient en groupes serrés près
du centre humanitaire pour migrants ouvert en novembre porte de la
Chapelle dans l'attente de leur évacuation imminente. Cette opération
mobilise une soixantaine de bus, selon la préfecture d'Île-de-France. Milat, un
Afghan de 19 ans, petit sac à dos pour tout bagage, est arrivé porte
de la Chapelle voici deux mois. « On a appris hier qu'il se passerait
quelque chose. On va monter dans des bus et ils vont nous emmener dans des
hôtels, des centres. Je ne sais pas où, mais ce sera bien. Ici, la vie n'était
pas bien. Je dormais près de l'autoroute », dit-il à l'Agence France-Presse. Mirwaiz,
Afghan, suit l'évacuation, appuyé sur sa béquille. « J'ai entendu parler
de gymnases... C'est bien. Dès que j'ai une chambre ou un lit, j'apprends le
français », explique le jeune homme qui tient à parsemer la conversation
de phrases qu'il connaît en français. Ori, un jeune Guinéen
de 16 ans, semble perdu et cherche le point de ralliement pour les
personnes vulnérables, un papier annonçant son âge à la main. « Je suis
fatigué, fatigué », répète-t-il, les yeux dans le vague.La préfecture a indiqué qu'elle procédait à « la mise à l'abri » des occupants de plusieurs campements de voie publique « illicites, qui présentent des risques importants pour la sécurité et la santé de leurs occupants comme des riverains ». Cette évacuation, la 34e depuis juin 2015 à Paris, était très attendue alors que le campement ne cessait de grossir et les conditions de vie de s'y dégrader, aussi bien d'un point de vue sanitaire que pour les tensions communautaires. Les associations, redoutant pour la vie même des migrants, ne cessaient d'y dénoncer des conditions de vie déplorables et l'absence de structures sanitaires.
Le
dispositif d'accueil saturé
Une
trentaine de camps de migrants ont déjà été démantelés dans la capitale.
Jeudi,
le préfet d'Île-de-France Michel Cadot avait parlé de 1 600 migrants
décomptés dans les quartiers nord de Paris, en promettant qu'une opération de
mise à l'abri serait « rapidement » organisée. Selon Pierre Henry,
directeur général de France Terre d'asile chargée des maraudes, le campement
grossissait chaque semaine avec « 200 personnes supplémentaires ».
Le 9 mai, un peu plus
de 1 600 migrants avaient déjà été évacués de campements insalubres
installés au même endroit, dans ce qui constituait la plus grosse opération de
mise à l'abri en six mois.Compte tenu de l'accélération des arrivées de migrants dans la capitale, le dispositif d'accueil sature malgré les orientations vers des centres d'hébergement ailleurs en France, qui s'avèrent insuffisantes. Ouvert en novembre à l'initiative de la maire socialiste de Paris Anne Hidalgo, le centre humanitaire pour migrants de Paris avait pour objectif de mettre fin à ces incessantes reconstitutions de campements indignes dans la capitale. Depuis le démantèlement de la « Jungle » de Calais en octobre, Paris est devenue le plus grand centre de transit pour les migrants souhaitant demander l'asile. Dans quelques jours, le ministère de l'Intérieur doit présenter des mesures sur l'asile et la lutte contre l'immigration irrégulière. Anne Hidalgo a pour sa part dévoilé jeudi une proposition de loi « clés en main » sur l'accueil des migrants et l'intégration des réfugiés, avec notamment un haut-commissaire placé auprès du Premier ministre.
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Mais le problème n'est pas nouveau et se reproduit sans cesse et cela peut encore continuer comme « le tonneau des danaïdes puits sans fond » !
On avait CALAIS qui d'ailleurs subit encore l’afflux de migrants et mobilise une armée de policiers pour que des camps ne rouvrent pas !
Alors ils se déplacent et viennent à PARIS ou régions IDF banlieues parisiennes ou des bidons villes insalubres poussent !
Nos dirigeants ne se posent pas la question comment ils arrivent à s'accumuler dans ces lieux venant d’où l'on sait et que l'on ne peut même stopper avant qu'ils ne se répandent dans des flux quotidiens !
Mais en France nos gouvernements et dirigeants quels qu'ils soient n'ont jamais su ou voulu gérer ces mouvements migratoires et ce même avant les guerres moyen-orientales ou africaines !
Il n'y a qu'à voir dans les transports en communs d'IDF par exemple, les voyageurs qui se déplacent chaque jour pour aller travailler par exemple à PARIS et rentre chez eux après leur journée de travail, ils sont remplis en majorité de ces gens hommes, femmes, enfants issus de l'immigration qui augmentent au fil des années !
Donc pour résumer, on vide ces campements sauvages qui se reconstituent peu de temps après et qui mobilise en plus des forces de police qui seraient plus utiles à autres choses notamment pour la protection des français en ces temps de sécurité instable !
« MAIS SANS SOLUTION PERENNE » !
Jdeclef 07/07/2017 12h06
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