Nouveau tir de missile nord-coréen : Washington et
Séoul étudient les "options militaires"
Les États-Unis et la Corée du Sud ont mené un exercice
militaire, quelques heures après le nouveau tir de missile mené par Pyongyang.
La
tension est forte après le nouveau tir de missile effectué par la Corée du Nord
vendredi 28 juillet. Le leader communiste nord-coréen Kim Jong-un a proclamé que
désormais « tout le territoire américain est à [leur] portée ». Ce
nouvel essai a entraîné les États-Unis
et la Corée du Sud à
envisager des « options de réaction militaire ». Washington, Tokyo,
Séoul, l'UE et Paris ont
immédiatement condamné le second tir en un mois par Pyongyang d'un missile
balistique intercontinental (ICBM). L'agence de presse officielle nord-coréenne
KCNA a assuré samedi que le tir de l'ICBM avait été une réussite, supervisé en
personne par Kim Jong-un. « Tout le territoire américain est à notre
portée de tir [...] n'importe où, n'importe quand », a proclamé Kim
Jong-un, cité par l'agence. KCNA a précisé qu'il s'agissait d'une version
améliorée du Hwasong-14 ICBM, qui a parcouru 998 kilomètres en 47 minutes
à une altitude maximum de 3 724 mètres.Le président américain Donald Trump a affirmé de son côté que « les États-Unis prendront les mesures nécessaires pour assurer la sécurité du territoire national américain et pour protéger nos alliés de la région ». La Chine a condamné samedi le tir nord-coréen, soulignant qu'elle « s'oppose aux violations par la Corée du Nord des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU ». Dans le même temps, Pékin « espère que toutes les parties concernées feront preuve de prudence et éviteront d'intensifier les tensions ». Peu après, le secrétaire d'État américain Rex Tillerson a lui estimé qu'« en tant que soutiens économiques du programme nucléaire balistique de la Corée du Nord, la Chine et la Russie portent une unique et spéciale responsabilité dans l'augmentation de la menace pour la stabilité régionale et globale ».
Condamnations
internationales
En
réaction, les États-Unis et la Corée du Sud mènent un exercice militaire en
utilisant des missiles tactiques (ATACMS) sol-sol américain et des missiles
balistiques sud-coréens Hyunmoo II, a indiqué vendredi soir l'armée de terre
américaine. L'exercice conjoint s'est déroulé tôt samedi matin, heure de Séoul,
peu après l'annonce par le Pentagone que les chefs militaires américains et
sud-coréen avaient discuté d'« options de réaction militaire ». Le
Pentagone prépare depuis longtemps l'éventualité d'un conflit avec la Corée du
Nord, mais le langage tranchant utilisé marque une évolution par rapport aux
précédentes réactions publiques ayant suivi des essais de missiles. Auparavant,
il s'agissait de critiquer les tirs, mais sans mentionner d'options militaires
de représailles. Selon l'armée de terre, « les ATACMS peuvent être
rapidement déployés et engagés, et fournissent des capacités de précision de
frappes en profondeur, permettant à l'alliance République de Corée/États-Unis
d'engager tout un éventail de cibles rapidement dans toutes les conditions
climatiques ». Ces équipements avaient déjà « tiré des missiles dans
les eaux territoriales de la Corée du Sud le long de la côte Est
le 5 juillet », a précisé l'armée américaine.Le président américain a prévenu vendredi que les essais nord-coréens constituaient une action « imprudente et dangereuse » qui allait « isoler davantage » la Corée du Nord. « Les États-Unis condamnent ce test et rejettent les affirmations du régime selon lesquelles ces essais, et ces armes, assurent la sécurité de la Corée du Nord. En réalité, ils produisent l'effet inverse », a indiqué Donald Trump dans un communiqué, quelques heures après le tir. « En menaçant le monde, ces armes et ces essais isolent davantage la Corée du Nord, affaiblissent son économie et appauvrissent sa population », a poursuivi le président américain. Jusqu'ici, la stratégie des États-Unis, qu'il s'agisse de l'administration de Donald Trump ou de celle de Barack Obama, n'a pas porté ses fruits : malgré un renforcement des sanctions internationales à l'ONU et des pressions sur la Chine, principale alliée de la Corée du Nord, le régime du dirigeant Kim Jong-un a poursuivi ses programmes militaires balistique et nucléaire.
Ce lancement par Pyongyang survient après le premier test réussi le 4 juillet, jour de la fête d'indépendance des États-Unis, d'un premier missile balistique intercontinental (ICBM) susceptible d'atteindre le nord-ouest des États-Unis, en particulier l'Alaska. Au Japon, l'un des pays les plus exposés à la menace nord-coréenne, le Premier ministre Shinzo Abe a annoncé une réunion de son conseil de sécurité nationale. Le « missile balistique est tombé dans notre zone économique exclusive, en mer du Japon ». Il n'y a pas eu de « dégâts infligés à des bateaux ou à des avions », a déclaré le porte-parole du Premier ministre. Le président sud-coréen Moon Jae-in a lui aussi convoqué une réunion d'urgence de son équipe de sécurité nationale. L'Union européenne a condamné le nouveau tir, estimant qu'il « menaçait sérieusement la paix et la sécurité internationales » en « violation flagrante des obligations internationales de la Corée du Nord ». La France a pour sa part appelé à « l'adoption rapide de sanctions additionnelles et fortes » par le Conseil de sécurité de l'ONU.
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Pour l’instant le dictateur nord-coréen joue avec ses gros pétards voulant pousser les USA et allies comme la COREE du sud à agir militairement semble-t-il ?!
Pourtant ce pays en guerre larvée depuis 1953 avec la COREE du sud et son allié US ne fait pas le poids militairement, même s’il menace possédant l’arme nucléaire voulant forcer par provocation le président US TRUMP « fantasque » à agir avec ses réactions quelquefois irréfléchies ?!
La COREE du nord semble de plus en plus isolée (par des sanctions économiques mais sont-elles réelles ?)
Cela ne semble pas la gêner, et de toute façon, le peuple n’a pas la parole dans cette famille de dictateurs d’un autre âge qui gouverne ce pays !
Il est quand même inconcevable qu’un dictateur déjanté dangereux pour la communauté mondiale pouvant déclencher une guerre nucléaire, alors qu’aucun pays possédant cette arme terrifiante ne l’a utilisé depuis HIROSHIMA et les USA le 9/08/1945 pour les raisons que l’on sait, mais qui sert à mettre une épée de Damoclès au-dessus de la tête du reste du monde en se faisant peur par des dissuasions utopiques ne dépendant que de dirigeants plus au moins va-t’en guerre !
Jdeclef 29/07/2017 11h13 LP
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