mercredi 5 juillet 2017

Ce que l'on peut noter après le discours du 1er ministre et qui ne change pas avec les précédents gouvernements quels qu'ils soient en résumé :

Édouard Philippe : un "style cash" ou "filou" ?

Pour la presse ce mercredi, l'intervention du Premier ministre à l'Assemblée nationale a été plus concrète que celle d'Emmanuel Macron devant le Congrès.

Après le discours d'Emmanuel Macron devant le Congrès réuni à Versailles lundi, Édouard Philippe a détaillé les grandes lignes de l'action gouvernementale mardi devant l'Assemblée nationale. La presse revient largement sur les annonces du Premier ministre ce mercredi 5 juillet. « Autant le cap du chef de l'État était fumeux, autant la feuille de route du Premier ministre était censée être accessible à tous les citoyens qui veulent s'intéresser à nos débats démocratiques », analyse Grégoire Biseau dans Libération. Pour cet éditorialiste, « Édouard Philippe a fait la démonstration que moins on parle d'en haut, plus on a de chances de parler clair », même si le chef du gouvernement « a su être habile en enrobant les mesures d'austérité ». D'où le titre de Libé : « Édouard Filou ».
Le Parisien détaille « les 12 travaux d'Édouard » et salue, sous la plume de Jean-Marie Montali, un Premier ministre « que l'on disait effacé derrière Macron, [qui] s'est fait entendre parce qu'il a été concret et qu'il s'est adressé aux Français en essayant de répondre à leurs préoccupations ». « Les annonces du Premier ministre, hier, étaient marquées d'une volonté de réalisme, sans dissimuler des mesures impopulaires », se réjouit Guillaume Goubert dans La Croix. Selon Cécile Cornudet des Échos, « nommer les choses, ne pas esquiver, phrases courtes, formules rapides, Édouard Philippe impose le style cash ».

Emmanuel Macron laisse le « sale boulot » à son Premier ministre

Les critiques affleurent toutefois dans plusieurs commentaires. « Malgré l'urgence, on se contentera de se hâter lentement, avec des recettes déjà éprouvées », regrette Gaëtan de Capèle dans Le Figaro, qui reste sur sa faim et aurait souhaité des réformes plus radicales de réduction des déficits. L'Humanité est tout aussi critique, mais pour des raisons exactement inverses, dénonçant, sous la plume de Maud Vergnol, « l'enlisement austéritaire que propose la majorité ».
La presse régionale retient davantage la répartition des rôles entre le chef de l'État et son Premier ministre. Pour Baptiste Laureau de Paris-Normandie, « lundi après-midi, devant le Congrès réuni à Versailles, le président Emmanuel Macron, sur un ton quelque peu grandiloquent, a fixé le cap de la France pour les cinq années à venir. Hier, à l'Assemblée nationale, c'est un Premier ministre, les deux pieds dans la glaise, qui a prononcé un discours de politique générale sans emphase. »
« À écouter hier le chef du gouvernement, on comprenait mieux pourquoi le président s'en était tenu la veille à des hauteurs philosophiques, ainsi qu'aux réformes institutionnelles supposées populaires : c'était pour mieux laisser le “sale boulot”, c'est-à-dire l'annonce des mauvaises nouvelles, à son Premier ministre », analyse Bruno Dive dans Sud-Ouest. « Au grand chef les hauteurs quasi stratosphériques, à son premier... collaborateur le plancher des vaches », résume Bruno Mège dans La Montagne.
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C'est que la France est endettée et n'a plus d'argent vivant à crédit depuis trop longtemps!

Leitmotiv déjà bien entendu des français là, pas de changement malgré le beau discours du président et les mesures de catalogues déclinées par le 1er ministre qui surtout pour bien de celles-ci sont reportées en espérant qu'elles ne soient pas oubliées au final !

Mais pour conclure, au lieu de palabrer comme d'habitude en ce qui concerne la baisse de charges pour les français ce n'est pas pour tout suite, il faudra qu'ils continuent à payer tout de suite, pour boucher les trous de mauvaises gestions des précédents gouvernements et ce depuis trente ans !

Les français ont changé les têtes dirigeantes et leurs politiciens usés médiocres et même douteux, pour le reste, le mal notamment financier des caisses vides de la France est toujours là et continue à se creuser sur le dos des moins riches à qui on demande de payer !

Et bien sûr comme par exemple pour le chômage endémique qui ne baisse pas et dont nos nouveaux dirigeants n’ont pas parlé, car ils n’ont pas de solutions miracles !


Jdeclef 05/07/2017 08h10 LP

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