vendredi 26 novembre 2021

Bien que le PAPE soit considéré comme un chef d'état du Vatican, et cette visite protocolaire :

 

Emmanuel Macron en quête d’onction papale au Vatican

LETTRE DU PALAIS. Le président français est reçu, à sa demande, ce 26 novembre par le pape François au Vatican. Un entretien non sans arrière-pensées politiques.

Tapis rouge pour Emmanuel Macron au Vatican… Ce vendredi 26 novembre à 11 heures, le président français est reçu – à sa demande – par le pape François dans la bibliothèque de la Maison pontificale pour un entretien en tête-à-tête qui s’annonce fourni. Cette visite prend place dans un déplacement plus large en Italie : la veille, le chef de l’État aura rencontré à Rome son homologue italien, Sergio Mattarella, le président du Conseil Mario Draghi, et signé avec eux le traité du Quirinal couvrant largement la relation bilatérale France-Italie. Mais cette rencontre, au cœur du petit État du Vatican, dépasse les murs de la Rome catholique. « Emmanuel Macron, lors du G20 organisé à Rome début novembre, n’avait pas eu le temps d’aller voir le pape, contrairement au président américain Joe Biden, à son homologue sud-coréen Moon Jae-in [tous deux fervents catholiques, NDLR] ainsi qu’au Premier ministre indien, Narendra Modi, remarque un vaticaniste. Disons que le président français se rattrape… »

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On peut même parler d’une certaine manière d’une offensive de l’exécutif français sur le Vatican, alors que l’on célèbre cette année le centenaire des relations diplomatiques entre les deux États : il y a un mois, le 18 octobre, le Premier ministre Jean Castex se trouvait à la même place face au Saint-Père. « Ils font pression pour que le pape vienne en France, à quelques mois de l’élection présidentielle », glisse dans un sourire entendu un fin connaisseur des arcanes romains. La rumeur avait évoqué une visite pontificale à Marseille, au bord de la Méditerranée, aire géopolitique sur laquelle le souverain pontife concentre son attention, notamment à cause des tragédies des migrants, ou alors à Taizé [la communauté œcuménique et son rayonnement international, fondée par frère Roger en Bourgogne, NDLR]…

Le président est toujours soucieux de recueillir les avis du Saint-Père

François, pour l’instant, n’est jamais venu en France, contrairement à ses prédécesseurs, Benoît XVI, qui avait passé quatre jours à Paris et à Lourdes en septembre 2008, et surtout le globe-trotter francophile Jean Paul II, qui avait consacré huit visites sur le sol français – pays au monde qu’il avait le plus visité avec sa Pologne natale… Le pape François, lui, a réservé ses visites pontificales aux petits États : il sera d’ailleurs du 2 au 6 décembre à Chypre et en Grèce, retournant une fois de plus sur l’île de Lesbos où se trouve l’un des plus grands camps de migrants d’Europe. « Accepter une invitation de la France, qui plus est à quelques mois de la présidentielle, serait contraire à cette jurisprudence », confie un familier du Vatican.

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En attendant, le souverain pontife fait une entorse à la règle suivant laquelle il ne reçoit pas de chef d’État ou de gouvernement à proximité d’une échéance électorale. « Entre le pape François et Emmanuel Macron, on peut dire que le courant passe bien, en tout cas beaucoup mieux qu’avec François Hollande, cela ne fait aucun doute », constate Olivier Bonnel, journaliste à Radio Vatican. Le président français est venu préalablement pour audience chez le pape, le 26 juin 2018 – on se souvient de cette image d’Emmanuel Macron embrassant François – et depuis les deux hommes ont eu de longs entretiens à cinq reprises par téléphone, la dernière fois en octobre. « Le président est toujours soucieux de recueillir les avis du Saint-Père », précise-t-on à l’Élysée.

Migrants, rapport Sauvé… les dossiers ne manquent pas

Au menu de leurs échanges de visu, ce 26 novembre : la lutte contre les obscurantismes, la solidarité face au défi climatique et face à la pandémie, le combat contre les inégalités. On devrait aussi reparler du rapport Sauvé sur les abus sexuels dans l’Église, qui a provoqué une onde de choc chez les catholiques français et qui était déjà à l’ordre du jour de l’entretien avec Jean Castex. La question migratoire, dont François a fait la priorité de son mandat, devrait aussi faire partie des discussions, après la mort de 27 migrants au large de Calais et la grève de la faim du père jésuite Philippe Demeestère, qui a marqué Emmanuel Macron. Abordera-t-on aussi des sujets bioéthiques qui fâchent, notamment la légalisation de l’euthanasie, dont l’actrice Line Renaud, proche des Macron, a dit récemment qu’elle ferait partie du programme du candidat président pour sa réélection ?

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Pour les catholiques, ce dossier est un marqueur. Et entre l’ancien élève des Jésuites, président a priori « catho-compatible », et l’Église, les relations se sont sacrément tendues. Autant Emmanuel Macron entretient des liens chaleureux avec le pasteur François Clavairoly, le président de la Fédération protestante de France, et le grand rabbin Haïm Korsia, comme on a pu le constater récemment lors du premier dîner du cercle Charles Gide réunissant la haute société protestante, autant avec les évêques, c’est moins fluide. On est loin du discours plein de lyrisme du 9 avril 2018 au Collège des Bernardins – rédigé par le catholique Sylvain Fort, alors plume du président – et de ses mots qui ont marqué les esprits : « Nous partageons confusément le sentiment que le lien entre l’Église et l’État s’est abîmé, et qu’il nous importe à vous comme à moi de le réparer. » Loi de bioéthique, ouverture de la PMA aux couples de femmes, proposition de loi sur l’allongement du délai d’accès à l’IVG, spectre de la GPA, fermeture des lieux de culte pendant le confinement… Désormais, les pommes de discorde ne manquent pas. « Mains tendues, illusions perdues », titrait à la une le quotidien La Croix ce 25 novembre, en proposant un dossier de sept pages fort bien documenté sur les relations d’Emmanuel Macron et des catholiques.

L’onction papale permettra-t-elle un retour en grâce ? Emmanuel Macron bénéficie – a priori – chez les catholiques d’un socle électoral : ils ont voté en masse (à 62 %) pour lui au second tour de la présidentielle de 2017, et pour la liste macroniste aux européennes de 2019. Cet électorat reste à (re)conquérir. Tout dépend du candidat qui sortira en tête du Congrès LR : un Michel Barnier ou une Valérie Pécresse, malgré leurs tours de vis sur l’immigration, peuvent séduire des fidèles qui avaient porté leurs suffrages sur François Fillon au premier tour de la présidentielle. Qui sait ? Après tout, les voies du Seigneur ne sont-elles pas impénétrables ?

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Il est avant tout le chef religieux de la plus ancienne religion monothéiste chrétienne catholique encore majoritaire en FRANCE judéo chrétienne !

Dans une période récente mise à mal par l’attitude de son église et ses prêtres nombreux accusés de pédophilies avérés ou d’actes d’atteintes sexuelles répréhensibles inqualifiables sur mineurs entres autres !

Mr MACRON notre grand donneur de leçons va chercher la bonne parole du Pape comme d’autres avant lui tradition française du fait de son histoire religieuse ancienne ou les Papes ont habités en France et siégés au moyen Age !

Mais aussi pour se rappeler aux électeurs français encore majoritairement catholiques et accessoirement chrétiens, voir juifs qui vivent dans notre pays depuis des siècles, car ces fidèles votent à l’élection présidentielle et encore nombreux à soutenir un chef d’état de leur religion pour sa réélection qui s’est investi à la réfection et restauration de la cathédrale de PARIS après son incendie !

Une petite hypocrisie politicienne de chef d’état français qui pourra toujours aller se confesser après, dans un monde où elle est si présente !

Jdeclef 2611/2021 16h59


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