Pass sanitaire, état
d'urgence... Ce qu'il faut retenir du projet de loi
Ce vendredi, le Parlement a
définitivement adopté le projet de loi de « vigilance
sanitaire ». Le pass sanitaire sera ainsi exigé jusqu'au 31 juillet 2022.
Après
de nombreux débats, le Parlement a définitivement adopté le projet de loi
de vigilance sanitaire, ce vendredi 5 novembre. Il donne ainsi
la possibilité au gouvernement de recourir au pass sanitaire
jusqu'au 31 juillet 2022. Le vote de l'Assemblée nationale, qui
valide le texte au nom des deux chambres après l'opposition du Sénat, a été
acquis par 118 voix pour, 89 contre et une
abstention. Le pass sanitaire n'est toutefois pas la seule mesure
concernée. Voici les principales dispositions du projet de loi.
Prolongation du pass sanitaire
En vigueur jusqu'au 15 novembre, le pass sanitaire –
test Covid négatif, attestation de vaccination complète ou certificat de
rétablissement – pourra être requis jusqu'au 31 juillet 2022, le
gouvernement pouvant décider de l'arrêter plus tôt en cas d'évolution favorable
de l'épidémie. L'exécutif écarte cette hypothèse à ce stade, alors que
l'épidémie de coronavirus montre depuis plusieurs jours des signes de reprise,
malgré une population vaccinée à plus de 75 %.
Reprise du
Covid : le gouvernement sur un fil
Le gouvernement devra présenter au Parlement, au plus tard
le 15 février prochain, un rapport sur les mesures prises, leur
impact sur les indicateurs sanitaires et les perspectives. Ce rapport-bilan
pourra faire l'objet d'un débat en commission ou en séance publique, ce à quoi
s'est engagé le gouvernement, sans satisfaire les oppositions.
Lutte contre la fraude
Le projet de loi durcit en outre la lutte contre la fraude :
la transmission d'un pass sanitaire à une autre personne que son titulaire en
vue de son utilisation frauduleuse sera passible d'une amende
de 750 euros. Le fait de fabriquer ou se procurer un faux pass pourra
être puni de cinq ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende.
Sortie de l'état d'urgence sanitaire
En vigueur depuis juin dernier pour la France métropolitaine, le
régime transitoire de sortie de l'état d'urgence sanitaire est prorogé jusqu'au 31 juillet
2022. C'est ce régime, sorte de boîte à outils à la disposition du
gouvernement, qui permet d'ordonner des mesures de restrictions (circulation
des personnes, manifestations, accès aux établissements recevant du public...),
dont le pass sanitaire.
En cas
d'aggravation de l'épidémie et s'il y avait nécessité de mesures plus lourdes
comme un reconfinement ou un couvre-feu, le régime de l'état d'urgence
sanitaire devrait être réenclenché. Et si ce régime devait être prolongé plus
de quatre semaines, le Parlement devrait l'autoriser. Concernant les outre-mer,
où la vague épidémique a été forte cet été, le gouvernement a prévu de proroger
jusqu'au 31 décembre l'état d'urgence sanitaire en Guyane et en
Martinique, où le niveau d'incidence reste particulièrement élevé.
Statut vaccinal des élèves
Jusqu'à la fin de l'année scolaire, les directeurs d'école et
les chefs d'établissement du second degré pourront avoir accès aux informations
sur le statut virologique des élèves, leurs contacts avec des personnes
contaminées et leur statut vaccinal. Et ce, dans un objectif de lutte contre la
propagation de l'épidémie, notamment pour prévenir des fermetures de classes ou
organiser des campagnes de vaccination.
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Le pass
sanitaire et son état d’urgence ne sont que des outils pour essayer de limiter
les contaminations et compter voire trouver les non vaccinés (puisque le
gouvernement et notre monarque sans couronne n’a pas voulu décider de la
vaccination obligatoire comme on le faisait dans le passé et qui a sauvé de
nombreuses vies !)
Lâcher de
lest trop tôt et abandon partiel des mesures barrières ou de port du masque,
mais heureusement semble-t-il, les Français lambda pour la majorité d’entre eux
ne l’ont pas écouté et ont maintenu celles-ci ce qui a permis de limiter la
progression de cette nouvelle vague qui en est une Europe et dans le monde, car
pour une fois, ils ont réfléchi et çà c’est un progrès appréciable, car
beaucoup de nos politiciens élus les croyaient stupides !?
Donc les
voltes faces font parties de ses indécisions imprécises et l'attitude de ce
gouvernement 1er ministre inféodé et ministre de la Santé totalement dépassé
comme d’habitude !
Mr MACRON
confond la santé des Français et la mauvaise politique politicienne, ce n’est pas
digne d’un chef d’état qui doit protéger le peuple d’abords !
Avec lui
et sa clique de pattes cassées rien ne change on ne sait pas où l’on va, dans
notre pays et il faudrait lui refaire confiance en 2022 ?!
Grand bien
face aux français qui y croient, mais s’ils ont commencé à réfléchir pour leur
avenir, qu’ils continuent ce serait mieux !
Jdeclef 05/11/2021
12h21
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