vendredi 19 novembre 2021

Il n'y a pas de macronnie sans MACRON, car ceux qui le soutiennent ne sont que des marionnettes béates !?

 

« Le président nous met en tension » : la macronie au bord de la crise de nerfs

LETTRE DU PALAIS. Comme en 2017, Emmanuel Macron laisse fleurir les initiatives sans se précipiter pour figer une organisation. Un darwinisme qui en exaspère…

« Besoin de personne », chantait Véronique Sanson. Un refrain que ne renierait pas Emmanuel Macron… En 2017, l’ancien ministre de l’Économie était parti en solitaire ou presque à l’assaut de l’Élysée, entouré d’un commando ultra-resserré de fidèles. Depuis, « il a repris la main seul après les Gilets jaunes, a décidé contre tous de ne pas reconfiner le pays en janvier dernier  », recense un intime. Et, à l’approche de l’élection présidentielle, la tentation est grande de perpétuer la méthode.

Désigner un directeur de campagne ? Quelle drôle d’idée ! Plus ses lieutenants s’agitent et se poussent du col pour jouer les premiers rôles, plus le président de la République semble déterminé à ne surtout pas distribuer les postes. « Pour sa campagne, il ne comptera que sur lui-même », certifie-t-on en haut lieu. Et sur Alexis Kohler, le secrétaire général de l’Élysée, son indéboulonnable bras droit.

Tout le monde cherche une place dans l’architecture, donc chacun préempte et ça devient la politique du fait accompli. C’est très instable.

Si bien qu’à cinq mois du premier tour cette absence d’organisation insécurise toute la macronie. « C’est une structuration à la Macron. Beaucoup font, mais on ne sait pas où, on ne sait pas quand », résume un conseiller du pouvoir. Non seulement les missions des uns et des autres ne sont pas fixées, mais la stratégie et la ligne politique, les thèmes de campagne, le projet sont loin d’être clarifiés. « Par où et comment le président entre en campagne ? C’est totalement flou. Il y a une inertie totale ! En 2017, il proposait un récit puissant. Là, si on s’en tient à la France optimiste et instagrammable, c’est faible », met en garde un stratège.

Darwinisme assumé

Dans ce contexte, chacun pousse ses pions en espérant briller aux yeux du locataire de l’Élysée. « Il nous met tous dans l’eau bouillante et il regarde ensuite qui survit », décrit une députée. « Tout le monde cherche une place dans l’architecture, donc chacun préempte et ça devient la politique du fait accompli. C’est très instable. Le président nous met en tension. Tout le monde est en panique », raconte un cadre de la majorité. « Chacun se débrouille. C’est organisé pour créer la baston. La mêlée et le chef au-dessus, c’est l’assurance qu’aucune tête ne dépasse », témoigne un autre.

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Certains parviennent toutefois à tirer profit de ce « darwinisme » assumé au sommet de l’État. Le ministre des Outre-Mer, Sébastien Lecornu, a pris de l’avance cet été en prenant l’initiative de lancer des comités de soutien, quitte à crisper les Marcheurs. Il espère ainsi s’assurer une place aux avant-postes de la campagne et, par conséquent, une promotion dans le futur gouvernement en cas de réélection d’Emmanuel Macron. Ses collègues ne sont pas en reste. Clément Beaune, le très médiatique secrétaire d’État aux Affaires européennes, pousse des idées. Cet ancien conseiller du chef de l’État s’est récemment exprimé en faveur du droit de vote dès l’âge de 16 ans.

Le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, vient de lancer son think tank pour promouvoir la République. D’autres, comme Agnès Pannier-Runacher (Industrie) ou Barbara Pompili (Transition écologique), animent des groupes de travail. Sans compter tous ceux qui envoient leurs notes ou idées directement au grand chef. Lequel ne donne pas forcément suite. « À ce stade, nous devons toujours continuer à agir plutôt que nous mettre à proposer », plaide pour sa part au Point Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement.

Les ministres cherchent une circonscription

Les ministres naviguent à vue. Pour la plupart mis à l’écart des grandes décisions durant le quinquennat, ils se retrouvent sans visibilité sur la suite. Le spectre du « grand remplacement » les hante. « S’il est réélu, Emmanuel Macron changera son gouvernement du tout au tout, veut croire un ténor de la majorité. Il en aura besoin parce qu’il n’aura pas le même souffle qu’en 2017 et la campagne des législatives sera longue. Il lui faudra un gouvernement qui pose les bases et lui donne de la force. » Raison pour laquelle de nombreux membres de l’exécutif qui n’ont pas de mandat électif préparent leurs arrières en cherchant un point d’atterrissage au Parlement.

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Une petite dizaine de ministres cherchent donc une circonscription, de préférence en Île-de-France. Clément Beaune et Marlène Schiappa (Citoyenneté), qui a récemment tracté dans le quartier de Bastille, viseraient la capitale. « Je vous préviens, j’arrête de prendre des rendez-vous avec des ministres qui veulent aller aux législatives », a lâché Richard Ferrand, excédé, lors d’un bureau exécutif de La République en marche. Là encore, aucune coordination n’est mise en place pour gérer les ambitions. Matignon ne veut pas s’en mêler.

Guerre des tranchées

Cette compétition larvée se répercute sur les députés de la majorité. « S’ils pensent qu’on va leur laisser des circonscriptions, ils se trompent ! On attend les ministres là où c’est difficile, dans les circonscriptions de conquête », pointe un parlementaire LREM. « Les législatives, c’est n’importe quoi, se lamente une élue. L’Élysée agite la menace du renouvellement total. Je ne sais pas à quoi ils jouent. » « Ça va être une guerre des tranchées, renchérit un autre. On continue de faire croire aux députés qu’ils seront réinvestis mais, en réalité, il faudra faire de la place. » La composition de la future commission d’investiture donne déjà lieu à une lutte d’influence au sein de la majorité.

En toutes circonstances, la force du président, c’est son agilité.Pieyre-Alexandre Anglade

Friture entre les ministres et les députés, tensions entre les parlementaires et le parti… À la veille de partir en campagne, la macronie est au bord de la crise de nerfs. La direction de LREM, avec l’aval d’Emmanuel Macron, vient d’annoncer la nomination de « relais » de la société civile, pilotés par Roland Lescure, président de la commission économique à l’Assemblée nationale. « Ils nomment des gens alors qu’on a tous lancé des groupes de travail. S’ils pensent que c’est en donnant mandat à des technos qu’on va y arriver, ils se trompent », peste une parlementaire.

« Du côté de LREM, ça turbule beaucoup, mais rien ne sort », acquiesce une figure de la majorité. Seuls Sylvain Maillard et Laurent Saint-Martin semblent investis d’une mission bien identifiée. Le premier sur l’organisation de la levée de fonds, le second sur la gestion de la trésorerie, nerf de la guerre d’une campagne. Grégoire Potton, un ancien de 2017 et proche du chef de l’État, chapeaute le dispositif opérationnel et les salariés du QG.

Batailles pour prendre en main la « maison commune » de Macron

« Emmanuel Macron ne parie pas sur les gens. Il voit ce qu’ils produisent », décrypte un proche. Ses lieutenants lui servent donc à proposer des schémas, à lui ouvrir le champ des possibles. Charge à lui, à la fin, de s’adapter. « En toutes circonstances, la force du président, c’est son agilité », vante Pieyre-Alexandre Anglade, député et porte-parole de LREM. Alexis Kohler centralise les décisions, jusqu’à la validation des noms des comités de soutien qui fleurissent sur le territoire. Emmanuel Macron supervise tout. « Il est totalement sous l’eau. Au bout d’un moment, il faut qu’il délègue, qu’on ait un organigramme. Sinon, il va péter un câble », s’alarme un député régulièrement en lien avec lui.

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A petit esprit qui n'arrivent plus à le suivre, car dépassé comme lui !?

L’OCDE appelle la France à maîtriser ses dépenses publiques « Le club des pays riches » estime que la France doit stabiliser sa dette. Cela passe par une meilleure efficacité des dépenses.

« Le quoi qu’il en coute » qu’il claironne sans cesse avec des émissions de chèques en blanc et promesses à tout va sous prétexte de sa campagne présidentielle pour appâter les gogos qui s’y laisseront prendre commence à lui revenir indirectement dans la face !?

Car à promettre trop, surtout quand on croit être élu sans problème est une erreur à ne pas commettre et en plus avec la pandémie qui repart de plus belle qui risque encore de limiter les libertés et par le fait toucher encore l’économie artificielle car incertaine car fragile n’arrangera pas ces affaires surtout avec cette histoire de rappel de 3eme dose et sa date butoir du 15/12/2021 ce qui est une erreur totalitaire de trop au plus de 65ans avec suppression du pass sanitaire en cas de non revaccination !

Voire le télé travail peut être de retour qui ne plait pas à une majorité de français et les entreprises qui les emploie, car improductifs et pas applicables à toutes !

Ce qui prouve hélas que cette vaccination bâclée au début, mais inachevée n’a pas été bien réalisée comme la gestion de la pandémie et la crise sanitaire en général !

Ajouté à cela les adhérents LR qui vont désigner un leader de cette droite classique qui se relève et qui augmente de remporter l’élection présidentielle, car seul grand parti restant pour s’opposer efficacement au président, car beaucoup d’électeurs ont subi la gauche PS et l’expérience de la macronie fantôme indéfinissable, cela leur suffit !

Jdeclef 19/11/2021 14h27


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