mercredi 3 novembre 2021

Après les multiples informations souvent erronées des écolos extrémistes ou autres illuminés avec cette course à l'énergie effrénée !

 

EXCLUSIF. Mieux informés, les Français se détournent de l’éolien

Un sondage Ifop montre que la bonne image que les Français ont de l’éolien varie considérablement selon l’information qui leur est donnée.

C’est ce qui s’appelle mettre les pieds dans le plat… Et les instituts de sondage dans un bel embarras. À l’origine d’un documentaire choc sur les éoliennes (Éoliennes : du rêve aux réalités) diffusé en juin sur YouTube et qui a déjà été visionné plus de 320 000 fois, l’association Documentaire et Vérité a voulu mesurer l’image de cette source d’énergie auprès des Français à l’occasion de la diffusion de son film ce mercredi sur la chaîne W9*, et alors que les oppositions au développement de l’éolien se multiplient à l’approche de la campagne présidentielle.

« Des évolutions récentes nous ont interpellées », explique Charles Thimon, auteur du documentaire. « Notre film s’est attaché à dénoncer la supercherie à l’origine de l’engouement pour cette source d’énergie, qui a déjà coûté 120 milliards d’euros aux contribuables, selon la Cour des comptes, pour fournir seulement 8 % de notre électricité, et sans apporter le moindre bénéfice en termes de lutte contre le réchauffement climatique. » Un travail d’analyse précis, qui a rencontré une audience spectaculaire, au moment même où le populaire Stéphane Bern, le monsieur Patrimoine du gouvernement, s’insurgeait contre les ravages causés aux paysages par « ce diktat éolien qui brasse du vent ». Comment expliquer qu’en dépit de ses inconvénients avérés, l’énergie éolienne bénéficie toujours d’un tel engouement dans l’opinion ?

L’énergie, réacteur de la campagne présidentielle

Selon les questions posées, 65 % ou 34 % des Français ont une bonne image de l’éolien

L’association a donc commandé un sondage à l’institut Ifop, mais en prenant soin, dans l’intitulé de chaque question, de livrer quelques informations sourcées aux sondés. Les résultats, que Le Point dévoile en exclusivité, sont doublement surprenants ! Car la même semaine, le même institut (Ifop) réalisait un sondage portant sur le même thème, mais pour le compte, cette fois, du Syndicat des énergies renouvelables. Deux études, même panel, même méthode des quotas…

Mais des conclusions aux antipodes ! Selon l’enquête Ifop pour le Syndicat des énergies renouvelables, 87 % des Français pensent qu’amplifier le développement des énergies renouvelables serait très utile pour lutter contre le réchauffement climatique. 65 % ont une bonne image de l’éolien, en mer ou terrestre, 60 % ne voient aucun inconvénient à ce que des mâts soient plantés dans leur région, et ils seraient 87 % à souhaiter que le futur président de la République encourage davantage leur développement.

À l’inverse, selon l’enquête Ifop réalisée (au même moment, rappelons-le) pour l’association Documentaire et Vérité, seuls 34 % des Français ont une bonne image de l’éolien (contre 44 % qui en ont une mauvaise image, et 22 % déclarant ne pas savoir), 56 % refusent qu’on continue à y investir massivement de l’argent, et 72 % l’estiment source de pollution visuelle et sonore pour les riverains.

Plus les Français sont informés, moins ils aiment l’éolien

Un fossé de perception qui s’explique… par la manière dont sont posées les questions ! Alors qu’une large majorité de Français pense toujours, à tort, que l’énergie nucléaire produit du CO2et a un impact sur le climat, le Syndicat des énergies renouvelables encourage cette idée fausse en liant développement des renouvelables et lutte contre le réchauffement climatique – une réalité dans les pays qui remplacent par des éoliennes leurs centrales à gaz ou à charbon, mais un non-sens en France, où l’électricité est à 93 % décarbonée, nucléaire et hydraulique n’émettant aucun gaz à effet de serre.

« En réalité, plus ils sont informés, plus les Français ont un regard critique sur l’énergie éolienne », constate Charles Thimon. Les questions du sondage réalisé pour son association incluent des informations factuelles, indispensables, juge-t-il, pour se prononcer en conscience. Exemple de question : « Le Giec, dans son dernier rapport, a indiqué qu’il faudrait multiplier par six les capacités nucléaires mondiales pour respecter les objectifs climatiques de neutralité carbone d’ici 2050. En effet, selon l’Ademe (Agence de maîtrise de l’énergie), le nucléaire est la source d’électricité qui émet le moins de CO2 par kWh produit. Dans ce contexte, pensez-vous que le maintien des capacités du parc nucléaire actuel (70 % de la production de l’électricité) constitue pour la France un enjeu tout à fait prioritaire, important mais non prioritaire, ou secondaire ? » Sans surprise, 48 % des sondés déclarent cet enjeu « tout à fait prioritaire. »

Autre question : « Les éoliennes ne produisent que quand il y a du vent et nécessitent donc une production électrique complémentaire à partir de centrales au gaz qui émettent beaucoup de CO2. Ainsi, selon le rapport de la commission d’enquête parlementaire sur les énergies renouvelables, la transition du nucléaire vers les énergies électriques intermittentes (éolien, photovoltaïque) n’a aucun impact sur le CO2 et ne permet donc pas de lutter contre le réchauffement climatique. Dans ce contexte, êtes-vous favorable ou pas favorable à ce que la France continue d’investir massivement dans l’éolien ? » Ainsi informés, 56 % n’y sont pas favorables…

Et lorsqu’ils comprennent, ce qu’a confirmé récemment un rapport très fouillé du gestionnaire de réseau RTE, qu’une très large proportion d’énergie électrique intermittente fera fatalement gonfler la facture d’électricité, comme Eurostat le documente en Allemagne ou au Danemark, 77 % déclarent qu’ils refusent de payer davantage pour favoriser les énergies renouvelables intermittentes. « Suite à la lecture des conclusions des rapports (Giec et enquête parlementaire), le grand public – habituellement bienveillant à l’égard de cette énergie – fait montre d’une défiance inédite », commente avec surprise l’institut Ifop, qui conclut, mal à l’aise : « En réalité, face à un sujet aussi complexe, tout semble se passer comme si les opinions n’étaient pas encore constituées. »

Belgique : quand les écolos augmentent… le CO2

Le vrai coût d’un système électrique basé sur les renouvelables

Pour Charles Thimon, cette mal-information (voire désinformation !) est précisément le problème. « Pendant des années, on a menti aux gens en leur promettant que les renouvelables permettaient de lutter contre le réchauffement climatique, que cela créait de l’emploi, que leur coût était compétitif par rapport au nucléaire… Tout est faux. Ces chiffres, donnés par la filière, ont été gobés par des journalistes et des politiques trop heureux de passer à peu de frais pour modernes et écolos. »

Remis au gouvernement le 25 octobre, le rapport de RTE sur « les futurs électriques de la France en 2050 » confirme les alertes lancées depuis des années par les spécialistes, comme par les Académies des sciences et celle des technologies : pour décarboner demain son économie et parvenir à la neutralité carbone, tout en maintenant la sécurité de son approvisionnement, la France devra maintenir sur son sol une forte capacité nucléaire – ou payer beaucoup plus cher un système où les sources intermittentes seraient prépondérantes : « Sur toute la période entre 2020 et 2060, écrit RTE, il existe un écart de plus de 200 milliards d’euros entre le scénario nécessitant le plus d’investissement [le scénario 100 % renouvelables, NDLR] et ceux en nécessitant le moins [conservant 50 % d’énergie nucléaire, NDLR]. » Sortir du nucléaire en 2035 imposerait, selon ce même rapport, la construction de centrales au gaz qui feraient augmenter les émissions du secteur électrique de 55 % : « L’Allemagne a émis en 2019 neuf fois plus d’émissions par habitant (2,7 tCO2eq/hab) que la France (0,3 tCO2eq/hab) pour la production d’électricité. »

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L’éolien, pourtant indispensable à la neutralité carbone

Une prise de conscience brutale pour de nombreux Français, encore très mal à l’aise avec des notions qui n’avaient jusqu’alors jamais été exposées dans le débat public. Et que le documentaire choc de Charles Thimon, tourné avant que les analyses de RTE soient rendues publiques, risque de plonger dans les affres… Car, en dépit de leurs défauts, les énergies renouvelables, affirme RTE, seront indispensables pour permettre à la France de tenir ses engagements climatiques, le renouvellement du parc nucléaire n’ayant pas été décidé à temps. « Notre production d’électricité va devoir augmenter de 40 % minimum pour décarboner les transports, le chauffage, l’industrie… D’ici 2035, en attendant que de nouveaux réacteurs sortent de terre, c’est une course contre la montre. Toutes les sources d’énergies bas carbone devront contribuer si l’on veut éviter les black-out », confie l’un des auteurs du rapport. À quel rythme, à quel coût, et selon quelles modalités pour que la société l’accepte ? C’est l’enjeu du débat de la campagne présidentielle. « Que chacun, conclut Charles Thimon, devrait aborder solidement informé. »

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Et cette obsession à outrance de cette empreinte carbone nouvel objectif à la mode !

Comme le changement climatique les luttes contre les pollutions voir pour notre agriculture devenue intensive l’usage des pesticides ou engrais chimiques et tous ces problèmes divers de changement de société qui arrivent comme la révolution industrielle du IXX eme siècle !

Sans oublier la venue de la voiture électrique très couteuse à l’achat pourtant avec un rayon d’action limitée ou les bornes de recharges sont différentes selon les modèles et peu nombreuses en France ou il faudra encore attendre au mieux 2030 qu’elles soient normalisées et présentes pour circuler partout et sur n’importe qu’elle distance !?

Nous sommes en plein changement à marche forcée poussé indirectement par de politiciens qui veulent faire de l’écologie punitive à marche forcée, ou il ne fera pas bon vivre !

Il faut que la France nos dirigeants et les Français eux-mêmes gogos incurables arrêtent de tout faire à l’envers en mettant « la charrue avant les bœufs » !

D’ailleurs pour les grands sujets changements climatiques et cet énième COP N° 26 les grands pollueurs et notamment la Chine (dont nous avons hérité la  Covid ceci en passant) veut attendre 2060 avec son charbon pour réduire leur émissions toxiques tout en étant vindicative «  et réarmant à tout va en devenant en plus la 1er puissance du monde militaire « on disait quand la chine s’éveillera le monde tremblera et bien c’est fait, elle s’est réveillée »)

Donc pour ces éoliennes et par l’expérience de certains qui subissent l’implantation anarchiques de celles-ci sans qu'on leur ait vraiment demandé leurs avis (comme souvent...)

Ont peut-être retrouvé un minimum d’intelligence pour réfléchir en pesant le pour et le contre !?

Mais c’est trop tard avec notre état qui lui ne réfléchit pas, quand il agit comme nos dirigeants et leurs gouvernements de tous bords depuis des décennies (que nous élisons ce qu’il ne faut pas oublier !)

Jdeclef 03/11/2021 11h01LP

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