S'il veut se ressaisir dans les sondages médiatiques, ce qui ne veut pas dire qu'ils représentent les votes des Français dans les urnes finalement ! Que de temps perdu en bavardages inutiles de mauvaise politique!

 

Éric Zemmour, saison 2 : c’est la chute finale ?

Le polémiste, candidat putatif à l’élection présidentielle, marque le pas dans les sondages, tandis que la campagne entre dans une deuxième phase.

Éric Zemmour a-t-il atteint son plafond de verre ou sa baisse dans les sondages accuse-t-elle un trou d’air ? À quelques jours de l’annonce de sa candidature, cette décrue, qui apparaît clairement dans le baromètre Ipsos-Le Point de ce mois-ci, est du plus mauvais effet. En déplacement à Londres pour collecter des fonds, Éric Zemmour tentait ces derniers jours de déminer l’affaire. « De toute façon, personne n’est plus en dynamique, commentait l’intéressé au Point. Le candidat LR quel qu’il soit plafonne, Marine le Pen reste à 15-17 % ; seul Emmanuel Macron est au-dessus des autres mais en se maintenant à 23-24 %, ce qui pour un président sortant n’est vraiment pas beaucoup. »

Prudent, Mathieu Gallard, d’Ipsos, note dans les différents sondages, pour l’instant, un « léger recul », un « frémissement à la baisse » lié aux dernières polémiques suscitées par Éric Zemmour, notamment ses propos devant le Bataclan le jour anniversaire de l’attentat qui ont ulcéré jusque dans son propre camp. « Ça finit par faire peur, les propos qu’il tient ! », a ainsi déclaré le maire de Béziers, Robert Ménard, sur BFMTV. « Zemmour a brûlé ses cartes », assénait Jean-Marie Le Pen dans un entretien au Télégramme de Brest. « Il y a ces polémiques, mais aussi un phénomène plus global : depuis quelques semaines, Éric Zemmour intéresse moins les médias, constate Mathieu Gallard. On parle moins de lui, il n’arrive pas à aller sur d’autres terrains, il reste sur sa ligne immigration-insécurité-identité, et cela commence à lasser. »

Devant les entrepreneurs, Éric Zemmour plaide pour plus d’État

« Une extraordinaire couverture médiatique »

Pour Jérôme Fourquet, on entre dans la saison 2 du « phénomène Zemmour ». « Les fluctuations sondagières et les commentaires qui vont avec disent beaucoup de notre sphère médiatique et de ses ressorts bien connus : on lèche, on lâche, on lynche, analyse le directeur du département opinions de l’Ifop. Le phénomène Zemmour, c’est le surgissement d’un scénario inattendu dans un contexte politique atone. Son ascension est fulgurante parce que le personnage est connu, identifié, et qu’il tient un discours clair sur des enjeux ancrés profondément dans la société française. Et il bénéficie d’une fenêtre d’opportunité : Marine Le Pen est sortie affaiblie des régionales, et la droite est engluée dans le processus de désignation de son candidat. Zemmour prend toute la lumière, il sait faire, le buzz enclenché, ça décolle et prend de l’ampleur sous l’effet d’une extraordinaire couverture médiatique. »

Éric Zemmour à Londres : entre querelles et levées de fonds

Aujourd’hui, le contexte change. La droite est en passe de se rassembler autour d’un candidat unique, et les débats entre les cinq prétendants à l’investiture intéressent. LR a conservé la présidence de l’Association des maires de France (AMF), avec l'élection de David Lisnard, malgré l’hostilité des macronistes – et du président lui-même –, des centristes et des barons du Sud Renaud Muselier et Christian Estrosi. Ce n’est pas un hasard si, dans le baromètre Ipsos-Le Point, Éric Zemmour dégringole de 16 points chez les sympathisants LR – tout en conservant 34 % d’opinions favorables : la droite est en train de construire une offre politique – en faisant de la surenchère sur l’immigration et l’insécurité, thèmes fétiches de l’argumentaire « zemmouriste ».

Marine Le Pen, c’est les chats, moi, c’est les livres.

De son côté, Marine Le Pen semble ragaillardie : indice parmi d’autres, dans le classement général de notre baromètre, elle se hisse à la sixième place et règne de façon toute-puissante sur les sympathisants RN, recueillant 96 % d’opinions favorables, électorat sur lequel Éric Zemmour peine à la concurrencer (même s’il y obtient tout de même 54 % d’avis positifs). Le personnage a du mal à imprimer dans les classes populaires, et visiblement ne s’en donne guère les moyens. « Avec Marine Le Pen, nous n’avons pas les mêmes centres d’intérêt, a-t-il ironisé en déplacement à Bordeaux le 12 novembre. Elle, c’est les chats, moi, c’est les livres. »

Zemmour, le Club de l’horloge et le mur des classes populaires

« Éric Zemmour a le vent de face, après un plat de quelques semaines, il amorce une décrue, décrypte Jérôme Fourquet. Maintenant, le bruit médiatique de son reflux va s’installer. Mais attention, ce n’est pas un artefact. Toute une partie du diagnostic qu’il dresse correspond à des réalités que vivent les Français. Il vend énormément de livres, son débat avec Jean-Luc Mélenchon sur BFMTV a réuni 4 millions de téléspectateurs, il a un socle électoral. » Bref, il y aura d’autres épisodes dans la « série Zemmour ».

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Et avoir une chance d’être présent au 2eme tour de l'élection présidentielle piège à politiciens de tous bords de cette Vème république monarchique usée obsolète, il faut qu'il annonce sa candidature maintenant rapidement, car lui n’est pas le président, qui lui n’a pas encore annoncé sa candidature pour se faire désirer et est encore en place jusqu’en en avril 2022, donc Mr ZEMMOUR , il ne peut attendre plus longtemps !

Il est simplement désespérant que les Français se laisse prendre à cette mascarade électorale avec ce polémiste extrémiste médiatique télévisuel incorrect déjà sanctionné par la justice pour propos infamant ne correspondant pas aux valeurs de la France !

A noter cependant que s’il n’arrive pas à récolter ces 500 parrainages pour se présenter, le problème sera réglé !

Car l’élection présidentielle qui décide (trop) de l’avenir des Français, car donnant trop de pouvoir à un seul homme que les Français lui ont donné, sans s’en apercevoir au fil des années de cette Vème république obsolète qu’il faudrait changer, n’est pas un jeu alors qu’ils en prennent enfin conscience en votant mieux ce qu’ils ne savent plus faire depuis des décennies !?

Jdeclef 20/11/2021 11h07 LP

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