Congrès LR : ce qu'il faut
retenir du premier débat
Pendant plus de trois heures, dans un débat parfois confus et souvent lisse, les cinq candidats ont tenté sur LCI de convaincre les militants LR.
L'essentiel :
- Contrairement à Nicolas Sarkozy, François Hollande ou
Emmanuel Macron, le premier déplacement du président LR ne sera pas pour
Berlin. Tous ont choisi un déplacement national. Mais Philippe Juvin veut
poser sur la table, dès son premier jour en tant que président, un nouveau
traité européen.
- Éric Zemmour et Emmanuel Macron ont été très présents dans
les échanges.
00 h 07 - La fin d'un débat
Ce débat est maintenant
terminé, merci de l'avoir suivi avec nous. Trois autres débats sont encore
prévus d'ici au congrès de décembre : dimanche 14 novembre sur
BFMTV, dimanche 21 novembre sur CNews et mardi 30 novembre
sur France 2.
23 h 37 - Macron s'invite dans le débat
À la question d'un possible ralliement à Emmanuel Macron, les candidats ont
tous clamé haut et fort qu'ils ne seraient, en aucun cas, des alliés objectifs
du président de la République en cas de réélection. "La réponse est
non", a tranché Michel Barnier, un temps pressenti pour la présidence de
la Commission européenne. "Mais c'est une plaisanterie ?" s'est
interrogée Valérie Pécresse, faisant valoir que la majorité actuelle avait mis
face à elle cinq ministres lors des régionales. La question a même poussé Éric Ciotti
à la plaisanterie à l'endroit des journalistes : "Votre sourire
prouve que la question ne se pose pas pour moi", avant d'ajouter :
"Je suis le seul à ne pas avoir voté pour Emmanuel Macron au deuxième
tour." Quant à Xavier Bertrand, il n'a pas fait mystère de son opposition
au président de la République, rappelant ses manquements et fustigeant un
"président de la repentance".
23 h 34 - La pique de Juvin à ses concurrents
Philippe Juvin pourrait-il être Premier ministre de Macron si le président le
lui proposait ? Non, assure le candidat, qui en profite pour glisser une
attaque envers Valérie Pécresse et Xavier Bertrand : "Moi, je n'ai
jamais quitté ma famille politique, y compris quand les choses n'allaient pas
très bien." Et "ce n'est pas maintenant" qu'il commencera.
23 h 27 - Zemmour s'invite dans le débat
Éric Zemmour "n'est pas un ennemi", assure Éric Ciotti, qui réaffirme
qu'il voterait pour le polémiste en cas de deuxième tour entre lui et Emmanuel
Macron. "Zemmour dresse un constat [...], je ne le nierai pas",
poursuit Ciotti, qui assure toutefois que "les seuls qui peuvent redresser
le pays, ils sont ici ce soir". Valérie Pécresse, elle, fustige le double
discours du presque candidat : "On ne peut pas se réclamer du général
de Gaulle et dire que le maréchal Pétain a protégé les Juifs de France."
Et d'ajouter : "Je pense que, si Zemmour était quelqu'un d'autre, il
ferait l'objet de poursuites judiciaires."
23 h 20 - Le caillou de Barnier
Pour illustrer sa position sur la place de la France dans le monde, Michel
Barnier a apporté un caillou, qu'il a brandi devant les caméras. Ce caillou
ramené d'Haïti où une coulée de boue avait dévasté un village "représente
tous les enjeux de la diplomatie française" et de nos responsabilités.
"La France est un grand pays", estime-t-il, mais "à force
d'arrogance [...], nous nous isolons, et en particulier au sein de
l'UE".
23 h 12 - Juvin veut augmenter le budget de l'armée
"Un pays puissant, c'est
un pays qui a la maîtrise de son avenir", juge Philippe Juvin. Le médecin,
qui a servi en Afghanistan, dénonce le “déclassement de l'armée française” à
laquelle il veut redonner des moyens. Il veut arriver à ce que 2,5 % du
PIB soit consacré au budget militaire à la fin de son mandat, contre
environ 2 % aujourd'hui.
23 h 06 - Les propositions de Philippe Juvin sur la sécurité
23 h 05 - Bertrand "en guerre" contre les islamistes
"Les islamistes nous ont déclaré la guerre, lance Xavier Bertrand. Ils veulent
que nous changions notre mode de vie." Le président des Hauts-de-France ne
veut "pas faire l'amalgame entre les musulmans et les islamistes",
mais souhaite que les mosquées où est tenu un discours islamiste soient
systématiquement fermées.
22 h 42 - Ciotti veut "rétablir l'ordre dans la République"
"Macron et Hollande, en matière de sécurité, c'est la même
politique", fustige Éric Ciotti, avant d'égrener les statistiques, en
hausse, des agressions. "Il faut rétablir l'ordre dans la République",
martèle le candidat, qui souhaite que toutes les peines prononcées soient
exécutées et appelle à une tolérance zéro sur les agressions envers les forces
de l'ordre. "On doit passer un message clair : tu touches à un
uniforme, le soir même, tu dors en
prison."
22 h 39 - L'agacement de Barnier
Barnier à l'adresse des autres
candidats : "Vous faites semblant de ne pas comprendre ce que je
dis." Sur son moratoire proposé pour mettre fin au phénomène migratoire,
l'ancien commissaire européen a rappelé que Nicolas Sarkozy, alors en campagne
pour les primaires, avait adhéré à ce principe. Face à Valérie Pécresse, Michel
Barnier a pu se révéler agacé quant à ses propositions sur l'immigration :
"Ce que j'avais probablement formulé avant toi." Et l'ex-commissaire
européen d'ironiser : "Tu as toujours
raison."
22 h 28 - France-Algérie : guerres secrètes
Contrats
bloqués, "French bashing", visas… Au-delà des enjeux mémoriels, les
vraies raisons de la brouille entre les deux pays. Notre grande enquête.
22 h 11 - " Zemmour est là parce que c'est l'échec de Macron"
Valérie Pécresse "déteste" l'expression de "grand
remplacement" utilisée par Éric Ciotti, "parce qu'elle donne
l'impression que tout est foutu". Elle fait toutefois le constat d'une
"immigration incontrôlée [et d'une] intégration ratée", qui
"disloquent une nation". Elle souhaite des quotas d'immigration pour
"choisir les étrangers qu'on accueille". "Monsieur Zemmour est
là parce que c'est l'échec de monsieur Macron" sur la politique migratoire,
fustige Xavier Bertrand, qui souhaite que "l'immigration s'adapte aux
besoins de la France".
22 h 09 - Éric Ciotti à l'offensive sur le thème de l'immigration
Premier à intervenir sur le thème de l'immigration, le député des Alpes-Maritimes, Éric Ciotti, a tenté de marquer les esprits en reprenant à son compte le terme de "grand remplacement". À la question de David Pujadas pour savoir si l'emploi de ce terme était approprié dans le débat public : "S'il faut parler de grand remplacement, je parle de remplacement, mais ce sont les commentateurs qui ont empêché de dire la vérité." Autrement dit le "politiquement correct" est à l'œuvre depuis des années, selon le candidat au congrès des Républicains. "La France est à un carrefour de son histoire", a-t-il rappelé, avant de fixer son agenda : "Moi, dans cette campagne, je veux abattre le politiquement correct."
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Pour
moi mon choix était fait chez ces candidats LR même avant le début de cette
pseudo campagne présidentielle médiocre de politiciens usés et connus, car on
les a vu à l’œuvre dans diverses fonctions qu’ils ont occupées gouvernementales
ou autres !
Les
français passent leur temps à demander des changements dans ces classes politiques
de ces partis médiocres voire plus largement dans cette Vème république obsolète
et institutions mais sont incapables d’en désigner un directement, car
versatiles devenus un peuple divisé par une population qui a changé creusant une
facture ouverte entre les riches qui s’agrandit et ceux de la basse classe
moyenne et même pauvre !
Le
pouvoir d’achat en est le thermomètre qui baisse voire stagne au mieux un des
plus bas d’Europe occidentale des pays démocratiques (qu’on disaient riches,
mais c’était bien avant, il y a longtemps car pour la France elle est
surendettée ?!)
Je
ne suis pas là pour faire de la propagande pour un(e) des candidat(e) mais dans
cet aréopage de politiciens de cette droite classique, il y en a un qui ferait
l’affaire, mais comme ce sont les adhérents LR qui le désigneront, donc pas
tous les Français de tous bords alors ..!?
Notamment
ceux qui ne veulent plus de Macron en fait, alors qu’ils choisissent bien car
sans quoi cela se terminera si leur choix est médiocre au mieux par un
président élu par défaut qui ne fera pas de miracles ou simplement à la réélection
du président en place !
Avec
une augmentation de l’abstention si le choix ne convient pas à la majorité des Français qui
votent encore car les partis politiques ringards ne représentent plus les Français
!
Macron
va mardi nous enfumer avec ses discours habituels pour la Covid qui lui sert
indirectement pourtant qu’il gère mal depuis le début par ces indécisions et atermoiements
en profitant pour peaufiner sa campagne électorale hypocrite car soi-disant candidat,
mais non déclaré pour se faire désirer ce qui est puérile à moins qu’il le
fasse en se disant messie sauveur de la nation d’autres l’ont fait avant lui !
Cette
mascarade de campagne électorale pour la présidentielle n’est pourtant pas un
jeu, bien que pervers comme un piège à électeurs gogos qui se font avoir à
chaque élection, mais c’est leur faute car incurables !
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