Guadeloupe : le déblocage
des barrages commence, toujours des violences
Des renforts ont été envoyés
sur place par le ministère de l’Intérieur, tandis que les écoles, collèges et
lycées resteront fermés lundi.
Le
démantèlement des barrages bloquants a commencé dimanche en Guadeloupe où sont
arrivés les renforts de forces de l’ordre partis de la métropole, mais les
violences se poursuivaient contraignant le rectorat à suspendre lundi l’accueil
des élèves dans les écoles, collèges et lycées.
« Une première partie de nettoyage » a pu avoir lieu
dimanche « et ça va se poursuivre demain », a indiqué à l’Agence
France-Presse Éric Dethelot, cadre d’astreinte de Route de Guadeloupe.
« Grâce aux forces de l’ordre présentes et aux réquisitions de la
préfecture, nous avons pu dégager les axes avec des moyens plus importants
comme des camions grappins, des camions-bennes avec plus de tonnage », a
expliqué Éric Dethelot. « Le tout était aussi de pouvoir stocker
quelque part ce qu’on ramassait, pour que cela ne se retrouve pas de nouveau
sur la route juste après. »
Les renforts de policiers et de gendarmes envoyés de métropole,
notamment 50 membres des unités du GIGN et du Raid, sont arrivés
samedi soir dans l’île. Certains axes ont été dégagés, comme « la route
des Mamelles », qui traverse le Parc national au centre de la Basse-Terre.
Mais une dizaine de barrages « renforcés dans l’après-midi »
restaient en place, en plusieurs points stratégiques de l’archipel. Ces
barricades faites d’objets hétéroclites, comme des tôles, des conteneurs de
poubelles, ou d’arbres, sont tenues par « 15
à 50 personnes », souligne le colonel Jean Pierre, du
commandement de la gendarmerie de Pointe-à-Pitre. Des groupes qui peuvent
« se reformer » quelques heures après avoir été dispersés, selon la
même source.
Demorand – Covid-19 : alerte
maximale sur la cinquième vague
30 personnes jugées ce lundi
Trente personnes seront jugées lundi en comparution immédiate à
Pointe-à-Pitre, soupçonnées d’avoir participé aux violences urbaines qui
agitent l’île depuis une semaine, a indiqué dimanche soir le procureur de la
République, Patrick Desjardins. La nuit de samedi à dimanche est restée agitée
dans les rues et sur les routes de l’île, entre barrages routiers, incendies et
pillages qui ont débouché sur 38 interpellations dans la nuit et
fait 2 blessés chez les forces de sécurité. Ces incidents ont eu lieu
malgré le couvre-feu qui court jusqu’à mardi matin, chaque nuit de
18 heures à 5 heures.
Dans plusieurs communes de l’île, des magasins alimentaires ont
été pillés, mais aussi des pharmacies. « À chaque fois, une barricade
placée en amont nous empêchait d’avancer », selon les gendarmes qui
témoignent aussi de soupçons de « faux appels pour nous attirer ailleurs,
tout comme les pompiers ». Dans la commune de Morne-à-l’Eau, un poste de
police a été incendié. Selon la préfecture, quatre pharmacies ont été ainsi
fracturées.
La réponse de l’État se veut d’abord celle de « la
fermeté », a affirmé dimanche le porte-parole du gouvernement, Gabriel
Attal, en qualifiant la situation d'« intolérable et inacceptable »
en Guadeloupe. « Cette petite minorité qui bloquait par les mots, par les
paroles [la vaccination], aujourd’hui elle s’est radicalisée et elle essaie de
les bloquer, de les intimider par la violence », a-t-il dénoncé, évoquant
des « soignants menacés », « des pharmacies empêchées
d’ouvrir » et « les ambulances bloquées sur les barrages ».
Covid : le vaccin Valneva
va-t-il convaincre les antivax ?
Depuis l’été, le taux de vaccination a progressé en Guadeloupe,
avec désormais un taux de près de 90 % des soignants vaccinés, et
approchant 50 % dans la population générale. Le Premier ministre Jean
Castex, accompagné du ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu et du ministre
de la Santé Olivier Véran, doit parallèlement recevoir lundi soir des élus de
l’île afin, a déclaré Matignon à l’Agence France-Presse dimanche, de leur
permettre « d’exposer leur analyse de la situation sur place ». La
réunion doit aussi permettre « un dialogue sur les conséquences de
l’obligation de vaccination pour les soignants et les pompiers. » Un appel
à la grève générale en Martinique, l’île voisine des Antilles, a été lancé pour
lundi.
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Ou
culturelle et préfère mourir en masse à cause de ces virus, alors qu’il n’y a
pour l’instant que la vaccination qui réduit les contaminations !?
En
obligeant la France qu’ils tiennent responsables bien sûr à utiliser des forces
de police anti-émeutes pour stopper leur vandalisme de leurs magasins même d’alimentation
en les détruisant et les pillant comme des sauvages !?
Il faut
sévir avec rigueur pour les protéger d’eux-mêmes, car même si ce n’est qu’une
minorité qui fait ces troubles !
Car quand
on interroge la population raisonnable qui reste, ceux -ci disent car fatalistes
car quand ils manifestent, ce n’est que comme çà qu’ils le font pour protester ?!
Croyant
que la métropole va leur trouver la solution ou leur faire une meilleure vie
utopique, car là il s’agit d’une pandémie que l’on ne peut pas imputer bêtement
à la métropole et qui se propage dans le monde, mais eux ne veulent pas se
faire soigner par vaccination !?
Mais ces
gens ont un pays avec un potentiel important notamment par exemple le tourisme,
mais ils sont semble-t-il d’incurables assistés, c’est malheureux dont certains
voudraient l’indépendance très à la mode ces temps-ci dans le monde, mais cette
ile loin de la France avec ses 395 700 habitants ne peut vivre seule comme
la Corse chez nous avec à peu près le même nombre d’iliens !
L’état
français pourrait leur donner en faisant un référendum d’auto-détermination comme
en nouvelle Calédonie pour la nième fois ou les autochtones originaires ne l’ile
ne veulent pas aller voter !?
La France
métropolitaine par son état de bienpensant donneur de leçon est une fois de
plus dépassée !
Jdeclef 22/11/2021
13h08
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