Meurtre de Mireille
Knoll : Yacine Mihoub condamné à la perpétuité
La cour a reconnu que
Yacine Mihoub était le seul auteur du meurtre de l'octogénaire de confession
juive. Alex Carrimbacus écope lui de quinze ans de réclusion.
Après
dix heures de délibéré, la cour a condamné Yacine Mihoub à la réclusion
criminelle à perpétuité. Une peine assortie de vingt-ans ans de sûreté, le
maximum légal. « Aucun élément ne permet de dire que le meurtre a été
commis à deux, chacun se renvoyant la responsabilité du crime et la cour n'a
pas été convaincue de l'innocence de Yacine Mihoub », a fait savoir le
président à la lecture de la feuille de motivations. La cour a estimé que
Yacine Mihoub avait entretenu un ressentiment envers Mireille Knoll, ce qui a
créé chez lui une « haine sourde ». La circonstance aggravante
de l'antisémitisme a également été retenue. « Le crime a été alimenté
par la haine dûe au ressentiment mais aussi à la religion de la
victime », a indiqué le président, avant d'ajouter : « cette
haine a ressurgi avec la consommation d’alcool et a trouvé son
apogée dans la discussion sur les juifs entre Yacine Mihoub et Mireille
Knoll ».
En ce qui concerne Alex Carrimbacus, il a été condamné à
quinze années de réclusion criminelle, avec une peine de sûreté des deux
tiers. La cour l'a reconnu coupable de vol en réunion et a retenu
les circonstances aggravantes de la vulnérabilité et de
l'antisémitisme. Avant que le jury ne parte délibérer mercredi matin,
Yacine Mihoub, 32 ans, s’était dit « désolé » pour la
famille Knoll, mais a encore une fois, avait nié avoir porté les onze coups de
couteau à la victime. Alex Carrimbacus, 25 ans, a lui exprimé ses
« regrets » de n’avoir pas agi pour empêcher le crime.
À l’encontre de ce dernier, le ministère public avait requis
mardi 18 ans de réclusion pour « vol aggravé ». « Il n’est
ni complice ni auteur du meurtre », a souligné mardi l’avocat
général, estimant toutefois que la circonstance aggravante de l’antisémitisme
lui était également imputable, ayant assisté à la discussion sur les juifs
entre Mireille Knoll et Yacine Mihoub. « Quand Alex Carrimbacus arrive
chez Mireille Knoll, il comprend qu’il y a un “plan thunes” à se faire. Ce
qu’il sait ensuite, c’est que Mireille Knoll est morte. Et qu’est-ce qu’il
fait, M. Carrimbacus ? Il fait ce pour quoi il était venu : il
vole. Pas grand-chose parce qu’il n’y avait pas grand-chose… Mais il vole. Il
vole une morte dont le cadavre était encore chaud », avait souligné l’avocat
général. Pendant sa plaidoirie, Charles Consigny, conseil de Yacine Mihoub, a
fustigé un réquisitoire aux « termes moyenâgeux » et un procès qui a
« réduit son client à sa religion ». « C’est un crime de rage,
c’est tout sauf un crime crapuleux », a pour sa part martelé Karim
Laouafi, avocat d’Alex Carrimbacus, exhortant les jurés à acquitter son client
des chefs de vol aggravé.
Pendant toute la phase d’instruction, puis pendant tout le procès,
qui s’est ouvert le 26 octobre dernier, Yacine Mihoub et Alex Carrimbacus
n’ont cessé de se renvoyer la responsabilité du crime. Deux versions
irréconciliables, faites de nombreuses variations et incohérences. Tous les
deux s’étaient rencontrés à la prison de Fleury-Mérogis dans le courant de
l’année 2017. Alex Carrimbacus, un marginal aux antécédents psychiatriques, y
purgeait une peine pour vol. Yacine Mihoub, lui, prétendait être détenu pour
« trafic d’armes », alors qu’il avait en réalité été condamné pour
« agression sexuelle », sur la fille d’une aide ménagère de Mireille
Knoll, qu’il décrivait comme « une grand-mère de substitution ». La
mère de Yacine Mihoub vivait dans le même immeuble que la vieille dame et son
fils lui rendait parfois de menus services contre un petit
billet. Zoulikha Khellaf, la mère de Yacine Mihoub, comparaissait
également au procès pour « destruction de preuve ».
Affaire Mireille
Knoll : énigme autour de l’arme du crime
À son encontre, l’avocat général avait requis trois ans
d’emprisonnement, le maximum prévu pour le chef d’accusation. « Je demande
la peine la plus lourde, car les circonstances dans lesquelles Mme Khellaf
a agi ont contribué à la difficulté de ce dossier et ont terni un peu plus la
mémoire de Mireille Knoll », a estimé l’avocat général lors de ses
réquisitions. Elle était notamment accusée d’avoir jeté au vide-ordures une
bouteille de porto et un verre provenant de chez Mireille Knoll, ainsi que le
téléphone portable de la vieille dame. Elle a été condamnée à trois ans de
prison, dont deux avec sursis.
Selon le récit d’Alex Carrimbacus, c’est à la demande de Yacine
Mihoub qu’il s’est rendu le 23 mars 2018 chez Mireille Knoll. Il
avait alors compris qu’il s’agissait d’un « plan thunes »,
entendre : un cambriolage. Dans le box, il a raconté que la discussion
s’était envenimée entre la vieille dame et Yacine Mihoub, au moment où ce
dernier avait commencé à parler « des juifs et de l’argent ». Puis
tout était allé « très vite », selon Carrimbacus. Yacine Mihoub
aurait « porté » Mireille Knoll jusqu’à sa chambre, le laissant seul
dans le salon. Il aurait alors entendu Mireille Knoll crier et se serait
rendu dans la chambre d’où il aurait vu Yacine Mihoub mettre des coups de
couteau à l’octogénaire, atteinte de la maladie de Parkinson et incapable de se
déplacer seule. « Je le vois mettre un coup à la gorge de Mireille
Knoll en criant “Allah akbar”. Puis, il a pris son cou, m’a montré qu’elle
était morte et m’a dit “elle a payé pour ce qu’elle a fait” », avait
raconté l’accusé vendredi, lors de son interrogatoire sur les faits. Il aurait
ensuite tendu son briquet à Yacine Mihoub pour que ce dernier mette le feu à
l’appartement et ne l’aurait pas dénoncé car « tétanisé ».
Affaire Mireille
Knoll : « Je reconnais l’incendie, mais pas le meurtre
aggravé »
De son côté, Mihoub a livré un récit en tout point inverse à celui
de Carrimbacus. Si le mobile tenait selon l’accusation au fait que Yacine
Mihoub a eu le sentiment d’avoir écopé d’une peine de prison pour agression
sexuelle à cause de Mireille Knoll, lui se défendait d’avoir été animé par un
quelconque sentiment de vengeance. « Ce jour-là, je suis venu lui dire
bonjour, prendre des nouvelles […]. J’ai juste invité la personne qu’il ne
fallait pas », a déclaré Yacine Mihoub lundi. Lui expliquait que ce
vendredi 23 mars, il avait « invité » Alex Carrimbacus chez
Mireille Knoll et qu’il l’aurait perdu de vue quelques minutes tandis qu’il
fumait une cigarette sur le balcon. « Ces cinq minutes ont suffi pour que
Mireille Knoll soit poignardée onze fois », a assuré Yacine Mihoub à la
cour, s’évertuant à parler d’un vol qui aurait « mal tourné » en
guise de mobile. Une version qui n’a pas convaincu la cour et les jurés. À
l'annonce des peines, les deux accusés n'ont manifesté aucune émotion.
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Fausse perpétuité
(car à française si l'on veut la nommer ainsi ?)
Car ces
deux individus sont des criminels qui se sont rejeté le crime de l’un sur l’autre
alors qu’ils l’ont commis en commun avec acte d’antisémitisme avéré la peine encourue
aurait dû être équivalente pour les deux !
Sil l’on
veut comparer avec des attentats terroristes islamistes lâches et barbares sur
des innocents qui au niveau des peines n’ont pas de vraies perpétuités (et quand
en plus elles ne sont pas réduites ou aménagées automatiquement, le peuple de France
est mal protégé, même pour ce qu’on l’appelle des faits divers qui font la une
quotidienne de nos médias orientées de bienpensants !)
Notre
pays est dirigé par des bienpensants hypocrites et notamment les ministres de
la justice nommés par le président de la république donnant des leçons de
morales qui ne sont plus respectées par des criminels ou délinquants irrécupérables
qui ne craignent pas la justice ni les forces de l’ordre !
Quand on
voit la violence qu’ils ont employé contre cette dame âgée sans défense qu’ils
ont utilisé sans vergogne, on se demande ce que les juges font, quand ils jugent
en appliquant les règles qui bénéficient plus aux accusés coupables qu’aux
victimes (qui risquent-elles de ne plus se plaindre ?)
Ont-ils
peur des sanctions qu’ils donnent en interprétant le code pénal comme cela leur
convient en mettant le droit en avant, droit français devenu inadapté qui n’est
plus à la hauteur des actes criminels et délits divers qui augmente !?
Et que
ces mêmes médias ne censurent pas les commentaires d’internautes car il faut parler
et se faire entendre pour obtenir beaucoup mieux de cette justice laxiste et de
ses juges !
Jdeclef 11/112021
11h04
Les modérateurs du point font partie de ces médias qui censurent les commentaires d’internautes car il faut parler et se faire entendre pour obtenir beaucoup mieux de cette justice laxiste et de ses juges, voire de nos dirigeants !
RépondreSupprimerLa censure arbitraire sans réfléchir à l'aide d'algorithme qui piège certains mots interdits par des rédactions car ne rentrant dans leurs idées bornées qui ne respectent pas la liberté d'expression devraient être aussi sanctionnées car ne respectant pas celle-ci inscrite dans notre constitution qui elle fait force de loi il faudrait qu'elles ne l'oublient pas nous somme au XXI eme siècle pas au moyennage et dasn un pays encore libre !