mardi 23 novembre 2021

Ce ministre inconnu des Français lambda et de ceux d'outre-mer d'ailleurs ?! Inutile parmi d'autres....

 

Sébastien Lecornu, ministre fragilisé par la crise en Guadeloupe

Le ministre des Outre-Mer, qui aspire à jouer les premiers rôles de la campagne d’Emmanuel Macron, est dans le viseur de la droite pour sa gestion des émeutes.(Une bien petite cible…)

Émeutes urbaines en Guadeloupe, appel à la grève générale en Martinique, troisième référendum sur l’autodétermination de la Nouvelle-Calédonie le 12 décembre… Les dossiers explosifs s’accumulent sur le bureau du ministre des Outre-Mer, Sébastien Lecornu. « En ce moment, c’est dur, a-t-il lâché à un élu qui l’a vu récemment. Mais on va gérer. » L’élu avance en terrain miné. Emmanuel Macron a lui-même parlé de « situation explosive » en Guadeloupe, où les contestations contre le pass sanitaire s’intensifient. L’exécutif a déployé ce week-end le renfort du GIGN et du Raid pour rétablir l’ordre. Lundi, à l’issue d’une réunion avec les élus, le Premier ministre s’est, lui, contenté d’appeler « au calme » et « à la responsabilité ». Jean Castex a annoncé la création d’une instance de dialogue pour les soignants non vaccinés et a invité son ministre Sébastien Lecornu à « poursuivre le dialogue avec les élus et les forces vives ».

« Deux poids, deux mesures »

L’intéressé, lui, ne dévie pas de sa ligne. Il assure être en lien constant avec les élus guadeloupéens et les acteurs de la société civile. Vendredi soir, depuis son fief de Vernon (Eure), l’élu informait le président de la République et le Premier ministre, heure par heure, de l’évolution de la situation. Le transfuge des Républicains a reporté son déplacement à La Réunion et à Mayotte, prévu à la fin de la semaine, pour se consacrer pleinement au dossier antillais, et a promis mardi matin de se rendre sur place, sans préciser la date. « Que fait Lecornu ? C’est la question qui bruisse dans les couloirs. On s’interroge sur sa façon de gérer la crise. La politique, c’est aussi savoir prendre son risque », charge-t-on au sein de l’exécutif. Depuis le début de la semaine, l’opposition cible justement l’absence du gouvernement sur le terrain. « Je pense que, président de la République, je demanderais au ministre lui-même d’y aller, il faut une autorité politique sur place », a pilonné Xavier Bertrand, candidat à l’élection présidentielle, sur France Inter. « S’il y avait les mêmes problèmes en métropole, vous ne croyez pas que le ministre y serait ? Alors, pourquoi il y aurait deux poids, deux mesures, métropole, outre-mer ? » a interrogé le président Les Républicains des Hauts-de-France.

Jamais autant n’a été fait pour la Guadeloupe.ministère des Outre-Mer

Cette attaque frontale a déclenché un affrontement à distance entre le ministère des Outre-Mer et l’adversaire d’Emmanuel Macron. « On voit le jeu politique des LR, on ne tombera pas dans le piège. C’est une vision très 2009 [année de la dernière grande crise, durant laquelle le ministre Yves Jégo avait été dépêché sur place avec deux médiateurs, NDLR]. Aujourd’hui, avec les nouveaux moyens de communication, tout peut se faire à distance. De plus, nous avons étudié l’opportunité d’organiser un déplacement, mais nous avons décidé de ne pas y aller, car cela aurait constitué un poids supplémentaire pour les forces de l’ordre déjà engagées pour la paix, le maintien de l’ordre », balaie l’entourage de Sébastien Lecornu. Le ministère considère par ailleurs « que jamais autant n’a été fait » pour la Guadeloupe, que ce soit pour l’eau, le développement des infrastructures. Rue Oudinot, on estime que les émeutes et les violences n’ont rien à avoir avec des sujets socio-économiques. Mais que la « pédagogie » et la « communication » peuvent être améliorées pour faire accepter le pass sanitaire. Et après tout, puisqu’il s’agit d’un problème sécuritaire et sanitaire, pourquoi on ne demanderait pas à Gérald Darmanin (Intérieur) ou à Olivier Véran (Santé) de se déplacer ?

Violences en Guadeloupe : une colère qui dépasse le cadre sanitaire

La riposte est ensuite montée d’un cran. « On peut aussi parler des photos de Paris Match de Xavier Bertrand en Corse pendant que nous, on était dans les CHU des Antilles. Ces mêmes hôpitaux que Bertrand n’a pas modernisés quand il était à la Santé. Nous, on met 150 millions euros dans le cadre du Ségur de la santé et près de 600 millions d’euros sur la reconstruction du CHU de Pointe-à-Pitre », a carrément ciblé un proche de Sébastien Lecornu au Point, tandis que l’équipe de campagne de Xavier Bertrand rappelait que ce dernier s’était rendu sur place en 2011 comme ministre du Travail et de la Santé justement pour annoncer le financement par l’État de la reconstruction du CHU.

Comités de soutien

Outre le règlement de comptes à distance entre deux anciennes figures de l’UMP, les critiques visant Sébastien Lecornu sont d’autant plus virulentes que son activisme pour la candidature d’Emmanuel Macron à la présidentielle ne fait pas l’unanimité. En cherchant à s’imposer, le ministre ne s’est pas fait que des amis. Dans son propre camp, certains ont donc profité de cette période de turbulences sur la crise guadeloupéenne pour rappeler que l’ancien maire de Vernon cumule depuis les élections de juin son poste de ministre avec son mandat de président du conseil départemental de l’Eure. « Disons qu’il est à 90 % sur les outre-mer et 10 % sur le reste, soutient un élu de La République en marche. Il est sur la brèche. » Depuis l’été, Sébastien Lecornu œuvre surtout à la prolifération partout en France de comités de soutien à l’action d’Emmanuel Macron. Une initiative « ancien monde » pilotée de manière « individualiste » par un « courtisan » du chef de l’État, dézingue un élu de la majorité. « Il n’a pas su s’imposer comme une figure centrale et rassembleuse », tance un ministre. « On a l’impression qu’il est davantage mobilisé sur le côté politicien de la campagne que sur sa gestion ministérielle », insiste un conseiller du pouvoir.

Sébastien Lecornu s’active en vue de la campagne présidentielle

Pourtant, Emmanuel Macron semble apprécier ce ministre de 35 ans, au profil de « pur politique », qu’il a nommé en 2017 comme secrétaire d’État à la Transition écologique et solidaire. Le président de la République avait ensuite choisi cet ancien maire pour coorganiser le grand débat national, avant de le promouvoir ministre chargé des Collectivités territoriales. Lors des élections sénatoriales, l’ancien directeur de campagne de Bruno Le Maire pendant la primaire de la droite et du centre ambitionnait de bousculer l’ordre établi au Palais du Luxembourg, en ralliant de nouveaux élus au groupe macroniste. « Il s’est planté, et il est grillé ! Même moi, j’ai plus de chances d’être un jour président du Sénat. Alors que je n’en ai aucune », grince un proche d’Emmanuel Macron. Désireux de repartir à la conquête des Français avec un solide réseau de maires, le chef de l’État a laissé son ministre normand organiser le soutien des élus. Une nouvelle tribune de plus de 600 maires pro-Macron a d’ailleurs été publiée dimanche dans le JDD, après un premier appel cet été dans le même hebdomadaire.

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(Il aura disparu et même peut être avant et surtout si le président n’est pas réélu dans 5 mois !?)

S’il y est fragilisé on ne le plaindra pas, il ne fera que passer parmi tant d’autres avant lui chargé de ces iles lointaines au sang chaud qui s’enflamme périodiquement car trop loin de la métropole de 3 à 40000 habitants en moyenne par iles pour chaque DOM !

Car ces iliens ou territoriaux d’outre-mer attendent toujours monts et merveilles de la France bien qu’habitant dans des iles paradisiaques qu’ils n’arrivent pas à mettre en valeur ne serait-ce que par le tourisme !

Certains disent que nous trainons des boulets improductifs qui coutent à la métropole mais eux sont français et une minorité de ces iliens voudraient l’indépendance, mais pour la France, cela ne changerait rien, car par exemple depuis les décolonisations des pays africains AOF/AEF et Maghrébins depuis + de 60 ans cela coute des fortunes à la France qui en plus doit les protéger militairement et leurs dictateurs et subir leur immigration galopante !

Donc ces pauvres gens peuvent bien dénigrer la France métropolitaine et son patron et gouvernements actuels car ces DOM ont toujours été les parents pauvres de la France qu’il faut supporter par notre histoire ancienne !

Jdeclef 23/112021 14h23LP


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