Qui sont les cinq candidats au
congrès des Républicains ?
LR a confirmé jeudi
4 novembre la liste des cinq prétendants à la présidentielle que les
adhérents devront départager lors du congrès début décembre.
Qui
sera le candidat des Républicains à la présidentielle ? Après un long
débat sur le mode de désignation de son candidat pour 2022, la droite a
finalement opté pour le vote des seuls adhérents réunis en congrès du 1er au
4 décembre. Les prétendants avaient jusqu’au 2 novembre pour déposer
au moins 250 parrainages et valider leur candidature. Ce jeudi
4 novembre, l’instance de contrôle a confirmé la liste finale des
concurrents : Michel Barnier, Xavier Bertrand, Éric Ciotti, Philippe Juvin
et Valérie Pécresse. Seul l’entrepreneur lyonnais Denis Payre, issu de la
société civile, n’a pas réussi à se qualifier – il n’a réuni qu’une trentaine
de parrainages.
Les cinq candidats s’affronteront lors de quatre débats, dont le
premier le 8 novembre – à suivre sur le site du Point.
Le candidat de la droite, investi le 4 décembre à l’issue du congrès, aura
quatre mois pour déjouer les sondages encore très mauvais pour Les
Républicains. Quel que soit le candidat testé, la droite n’arrive pour
l’instant pas à se qualifier pour le second tour, systématiquement devancée par
Emmanuel Macron et Marine Le Pen, voire, dans certains cas, par le polémiste
Éric Zemmour.
Michel Barnier
À 71 ans, c’est le doyen des candidats. Originaire de Savoie,
l’ancien négociateur en chef du Brexit pour l’Union européenne mise tout sur sa
solide expérience construite avec ses mandats parlementaires (il a été député,
sénateur et eurodéputé) et ses passages au gouvernement, notamment sous Sarkozy
et Chirac. « Je suis candidat pour être un président qui respecte les
Français et qui fait respecter la France », assurait-il dans Le
Figaro fin août, faisant le constat que « notre pays
va mal » et que seule une alternance politique pourrait
« réconcilier, remettre ensemble et agir vraiment ».
Chez Les Républicains, la fièvre de la « Barnier
mania »
Xavier Bertrand
Il voulait y aller seul, coûte que coûte. Quand Xavier Bertrand
annonce sa candidature au Point en mars dernier, il l’assure : pas de
primaire pour lui. La présidentielle, « c’est la rencontre d’un homme ou
d’une femme avec les Français, autour d’une vision et d’un projet, assure-t-il.
C’est pourquoi je ne souhaite plus m’inscrire dans la logique d’un seul
parti. » Mis sous pression par son ancienne famille politique, le
président des Hauts-de-France a fini par consentir à soumettre sa candidature
au choix des militants et repris la carte du parti qu’il avait quitté en 2017.
Xavier Bertrand lance l’opération séduction auprès des
militants LR
Éric Ciotti
Le député des Alpes-Maritimes a annoncé sa candidature fin août sur
BFMTV, pour, dit-il, « sortir notre pays de la pente du déclin ».
« Mon cap est à droite et mon objectif est simple : que la France
reste la France. » Éric Ciotti incarne l’aile droite des
Républicains. Trop à droite au goût de certains de ses camarades,
comme le président de la région Sud Renaud Muselier, qui fustige « ses
propos [qui] ne correspondent en rien à l’héritage de notre famille
politique » et assure que s’il était désigné candidat à l’issue du
congrès, il quittera « immédiatement LR ». Quant au principal
intéressé, il assume sa ligne très droitière, jusqu’à affirmer qu’en cas de
second tour Macron-Zemmour, il voterait pour le polémiste.
Philippe Juvin
Le maire de La Garenne-Colombes, en banlieue parisienne, n’a
jamais abandonné son activité de médecin, et continue de diriger, en parallèle
de son mandat, le service des urgences de l’Hôpital européen Georges-Pompidou à
Paris. La pandémie de Covid-19 a offert un tremplin médiatique à Philippe
Juvin, qui a fait le tour des plateaux de télévision depuis
mars 2020 pour commenter tant la situation sanitaire que les choix
politiques du gouvernement. Une double casquette qu’il voit comme un atout pour
mieux saisir les attentes des Français. En annonçant sa candidature dans Le Figaro,
il assurait : « Avec ma trajectoire originale, ma liberté de ton et
d’action, je suis une alternative pour ceux qui savent que les recettes
traditionnelles ne suffisent plus. »
Philippe Juvin : de l’hôpital à la présidentielle
Valérie Pécresse
« Je ne supporte plus qu’on parle au lieu d’agir. » La
présidente de la région Île-de-France a déclaré sa candidature dès juillet dans
Le Figaro, « pour restaurer la fierté française »
dit-elle, promettant de « faire plutôt que chercher à plaire ».
Énarque, ancienne haute fonctionnaire, patronne de la région capitale… Valérie
Pécresse a, sur le papier, tout de l’élite parisienne honnie par ses rivaux.
Une image qu’elle tente d’adoucir en rappelant ses racines corréziennes.
Première à avoir déposé ses parrainages – dès la mi-octobre –,
l’ancienne ministre et porte-parole du gouvernement Fillon a repris, à
l’occasion du congrès, sa carte d’adhérente au parti Les Républicains,
qu’elle avait quitté en 2019. Celle qui se définit comme « une femme
d’ordre et une réformatrice », « gaulliste de toujours »,
affirme sa conviction pour 2022 : « Il faut tout changer pour que la
France reste elle-même. »
Valérie Pécresse : « Je suis 2/3 Merkel et
1/3 Thatcher
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Par ordre
alphabétique entre BARNIER BERTRAND CIOTTI PECRESSE et un accessit à JUVIN car
moins connu pour LR !?
Cela
étant ils ont le choix tous contre MACRON qui est encore là !
Car pour
les candidats nombreux qui restent et dans le cas qu'ils récoltent leurs
signatures de parrainages cela se résumera entre les extrêmes gauche ou droite
RN et les écolos EELV empêcheurs de tourner en rond illuminés extrémistes
inclassables et bien sur les partis moribonds de l'ancienne gauche PS/PC sans
oublier le polémiste télévisuel ZEMMOUR épouvantail trublion mouche dans le
lait !
C'est la
droite classique LR et si ces adhérents votent bien qui pourraient remporter
l'élection pour un de ses candidats à conditions que les électeurs français
choisissent le bon et çà ce n'est pas gagné, tant ils sont versatiles et
incurables mauvais votants depuis des décennies !
Jdeclef 04/11/2021
17h30LP
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