dimanche 28 novembre 2021

Elle est bien sympathique mais diriger la grande région d'IDF de 12 millions d'habitants ne suffit pas ! (T'à de beaux yeux tu sais, mais.....)

 

Valérie Pécresse : « J’agis, quitte à bousculer les conservatismes »

LE DERNIER ENTRETIEN POUR CONVAINCRE. Nous avons interrogé les cinq candidats avant le congrès LR : ce qu’ils n’ont pas pu dire, leur plus grande réforme…

Eux présidents, seraient-ils de vrais réformateurs ou de classiques gestionnaires ? Face à Emmanuel Macron, qui revendique le monopole de la « disruption », les cinq candidats en lice pour le congrès des Républicains promettent un projet de « rupture ». Mais quelles réformes audacieuses, susceptibles de renverser la table, opposeraient-ils donc à ce jeune président qui a fait de sa détermination à transformer le pays son mantra ? Quel gouvernement constitueraient-ils pour conduire au pouvoir la bataille du changement ? Et si la droite, forte d’une « équipe de France » de présidentiables, détenait les clés pour changer le visage du pays ?

Aujourd’hui, dimanche 28 septembre, Valérie Pécresse. L’élue d’Île-de-France, fidèle à sa réputation de technicienne, précise au Point les principales mesures d’un quinquennat placé sous le signe du redressement. Elle présidente, la justice sera renforcée à raison de 3 000 juges supplémentaires, les 35 heures abrogées et les entreprises libres de fixer leur temps de travail. Présente sur le terrain depuis la campagne des régionales en juin dernier, l’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy tient à rectifier son image : « Certains croient que, venant de la région Île-de-France, je suis plus consciente des défis urbains que ruraux. En réalité, l’Île-de-France est aussi une région rurale », clame-t-elle, affichant fermeté et résolution, à quelques jours du scrutin.

Mêmes questions, même traitement : les cinq candidats se sont prêtés au jeu alors que les quelque 150 000 militants LR choisiront leur champion par un vote électronique du 1er au 4 décembre. Ces interviews, dont l’ordre de publication a été tiré au sort, sont pour eux l’occasion de livrer leurs dernières vérités et grands projets. À J - 4, dernier entretien pour convaincre.

Michel Richard – Primaire LR, vivement la fin !

Le Point : Quelle mesure avez-vous proposée au cours de cette campagne que vous jugez insuffisamment reprise ou mal comprise ?

Valérie Pécresse : Mon plan Orsec pour la justice, car pour enrayer la montée de la violence, je veux une impunité zéro. Pour tout délinquant pris en flagrant délit, y compris pour les mineurs récidivistes, j’envisage une comparution immédiate devant le juge avec sanctions dans un délai de trois mois. C’est ce qui se passe lorsque le président de la République se fait gifler et c’est normal. Ce n’est pas juste que cela ne soit pas le cas pour tous les délits de France. Une justice beaucoup trop lente – avec parfois des délais de jugement de 18 mois –, c’est une justice injuste pour les victimes et qui ne profite qu’aux voyous.

La justice doit rentrer dans une culture du résultat, mais pour cela il faut lui donner les moyens de juger vite et surtout les moyens de faire exécuter les peines. Pour raccourcir les délais de jugement, j’augmenterai massivement le nombre de magistrats à raison de 3 000 juges, 3 000 greffiers et 2 000 procureurs supplémentaires, et je créerai des postes de juristes assistants. Je les recruterai, notamment grâce à un tour extérieur ouvert aux professionnels du droit avec quinze ans d’expérience, et aux cadres de la police et de la gendarmerie. Et pour faire exécuter les sanctions, je réquisitionnerai des bâtiments publics, des anciennes casernes, des hôtels que je transformerai dès 2022 en centres de détention fermés pour des condamnés à des courtes peines de prison, qui sont aujourd’hui systématiquement aménagées. Et ce, sans attendre la construction des 20 000 places de prison que j’autoriserai.

Enfin, pour les agressions sur les détenteurs d’autorité (policiers, gendarmes, élus, professeurs, pompiers), mon garde des Sceaux aura pour instruction de poursuivre systématiquement. Il n’y aura plus de classement sans suite. Et je rétablirai les peines planchers automatiques.

Mes attaches familiales corréziennes et mon attachement à la terre de mon mentor Jacques Chirac m’obligent !

Y a-t-il encore un malentendu à votre sujet que vous souhaiteriez dissiper ?

Certains croient que venant de la région Île-de-France, je suis plus consciente des défis urbains que ruraux. En réalité, l’Île-de-France est aussi une région rurale – avec la Brie, le Gâtinais, le Vexin. J’ai passé six années à corriger l’abandon politique de ces territoires ruraux qui accueillent deux millions d’habitants et n’avaient ni la fibre, ni des transports dignes de ce nom et souffraient de désertification médicale, d’absence d’aides pour les agriculteurs pour la revitalisation économique ou la rénovation du patrimoine rural, notamment les églises. Je prends l’engagement, si je suis présidente de la République, de poursuivre, partout en France, la réduction des inégalités avec un principe simple : pour 1 € investi dans les quartiers politiques de la ville, il y aura 1 € investi dans la ruralité. Mes attaches familiales corréziennes et mon attachement à la terre de mon mentor Jacques Chirac m’obligent !

Je n’ai pas la main qui tremble.

Sur lequel de vos concurrents avez-vous changé d’avis au cours de cette campagne ?

J’ai de l’estime pour chacun d’eux. Au lendemain de ma victoire, l’expertise et l’expérience de chacun d’eux me seront précieuses. Ils forment une équipe de gouvernement très complémentaire et cela apparaît clairement dans les débats, à la grande satisfaction de nos électeurs.

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Qu’est-ce qu’il y a de plus réformateur en vous ?

J’ai le courage de dire, et surtout j’ai la volonté de faire. C’est cela, mon ADN. Je dis la vérité, même si elle n’est pas facile à entendre, et j’agis, quitte à bousculer les conservatismes. Ministre de Nicolas Sarkozy, j’ai réussi la réforme de l’autonomie des universités, une réforme explosive et différée depuis vingt ans. J’ai tenu neuf mois face à la rue. Je n’ai jamais reculé. Je n’ai pas la main qui tremble. J’ai redressé les finances de la France en pleine crise des dettes souveraines en 2011. En Île-de-France, j’ai fait basculer la région de gauche à droite après dix-sept ans de socialisme. J’y ai enclenché une vraie rupture en réformant de fond en comble les services régionaux pour plus et mieux de services publics. J’y ai fermé ou fusionné une quinzaine de structures. Et j’ai réinvesti l’argent économisé, deux milliards d’euros, au service de mes priorités : la rénovation des transports et des lycées, la sécurité, la transition écologique et l’agriculture. C’est possible. Je peux être jugée à mes actes et à mes résultats. Et par ailleurs, je me tiens debout en première ligne face aux ennemis de la République à qui je n’ai rien cédé durant mon mandat.

Je verserai aussi une allocation de 900 euros par an dès le premier enfant jusqu’à ses 18 ans.

Quelle sera la grande réforme de votre quinquennat ?

Il y a tant à faire ! Je réaliserai cinq grandes réformes économiques : la retraite à 65 ans, la dégressivité des allocations-chômage pour tous les salariés de moins de 50 ans gagnant plus de deux fois le smic, l’abrogation des 35 heures et la libre fixation du temps de travail en entreprise ou dans les branches professionnelles. Je supprimerai 200 000 postes dans l’administration administrante pour en remettre 50 000 dans mes trois priorités : protéger, éduquer, soigner. Enfin, je lancerai un grand mouvement de débureaucratisation et ferai voter une loi de décentralisation aussi puissante que les lois Deferre et Raffarin pour supprimer tous les doublons.

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Pour remettre de l’ordre, je ferai voter par référendum, dès l’automne, deux lois constitutionnelles : la première pour stopper l’immigration incontrôlée, qui mettra en place des quotas migratoires, qui conditionnera les octrois de visas au retour des clandestins dans leurs pays d’origine et qui interdira le versement d’allocations sociales non contributives avant cinq ans de résidence régulière en France. La seconde sur la sécurité intérieure et la lutte contre l’islamisme qui donnera à la justice et à nos forces de l’ordre les moyens juridiques et technologiques (drones, cybersécurité) pour faire appliquer le principe de l’impunité zéro et pour lutter contre la radicalisation islamiste. Toutes ces réformes seront prêtes à être votées dès mon élection. Car ce que je retiens de mon expérience de la réforme des universités, c’est que tout ce qu’on ne dit pas avant, on ne le fait pas après.

Sur quelle réforme du quinquennat Macron reviendrez-vous ?

Il en aura fait si peu ! Un quinquennat pour presque rien ! Je reviendrai en tout cas sur sa politique écologique. Il n’a pas relevé le défi climatique et engagé la France assez vite vers la neutralité carbone en 2050. Il a fermé la centrale nucléaire de Fessenheim et arrêté le projet Astrid de réacteur de 4e génération. Il n’a pas développé les énergies renouvelables suffisamment vite. Je veux pour ma part accélérer la sortie des énergies fossiles, réindustrialiser la France et promouvoir le produit local qui est par définition « bas carbone », lancer des filières de recyclage, de transformation du bois, et de développement des énergies du futur, notamment l’hydrogène. Il faut pour cela produire beaucoup plus d’électricité et donc construire six EPR et, surtout, à court terme, réinvestir dans les centrales nucléaires existantes. Je développerai toutes les énergies renouvelables, mais pour l’éolien uniquement avec l’approbation des populations locales.

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Je reviendrai aussi sur la casse de la politique familiale par Hollande et Macron. La natalité n’a cessé de baisser et nous sommes aujourd’hui loin du seuil de renouvellement des générations. Je rétablirai le principe de l’universalité des allocations familiales. Je verserai aussi une allocation de 900 euros par an dès le premier enfant jusqu’à ses 18 ans et augmenterai aussi de 20 % l’allocation pour le troisième enfant. Je doublerai les crédits d’impôts pour les services à domicile et les assistantes maternelles, mais aussi pour aider au maintien à domicile de nos aînés. Les aidants familiaux auront droit à un congé d’un an rémunéré au smic. Je créerai, enfin, un choc de transmission : chaque parent, grands-parents, oncle, tante, pourra donner jusqu’à 100 000 € tous les six ans sans impôt.

Quelle nouvelle avancée européenne voudriez-vous proposer à nos partenaires ?

Nous devons arrêter d’être le ventre mou de la mondialisation ! Nous avons fait l’Europe pour qu’elle protège nos intérêts économiques, stratégiques, et nos frontières. C’est avec cette feuille de route que j’exercerai mon mandat de présidente de l’Union européenne.

Je veux une barrière écologique à nos frontières avec une taxe carbone. Sur un plan industriel, je soutiendrai la création de champions européens, en révisant notre politique de la concurrence et en exigeant la réciprocité dans les marchés publics. À défaut, nous appliquerons la préférence européenne. Je souhaite des quotas européens de commande publique pour les logiciels européens. Le brevet européen devra enfin entrer en vigueur : ça fait quinze ans que je l’avais lancé sous la présidence française avec Nicolas Sarkozy ! Je souhaite des « clauses miroir » dans les accords de libre-échange agricole. Plus question d’importer des produits alimentaires qui ne respectent pas nos normes ! En matière agricole et industrielle, je défendrai les intérêts de mon pays. Ce qu’Emmanuel Macron n’a pas fait, contrairement à Angela Merkel.

Je veux aussi une Europe beaucoup plus protectrice de ses frontières. Il est par exemple inacceptable qu’un clandestin dispose de plusieurs semaines pour quitter l’espace Schengen. La directive retour devra être revue pour que son nom ait enfin un sens ! Enfin, je m’opposerai à tout nouvel élargissement et j’arrêterai les aides de pré-adhésion à la Turquie, car ce pays n’a pas vocation à faire partie de l’Union européenne.

L’État doit lâcher prise.

Quelle sera votre première mesure pour simplifier administrativement notre pays ?

Dès ma prise de fonctions, je mettrai en place un « comité de la hache » qui divisera par deux les codes, par deux les délais de toutes les procédures administratives. Débureaucratiser l’État pour libérer les énergies, construire, innover et entreprendre est devenu une urgence absolue. Je nommerai à la tête des administrations de l’État des personnalités auxquelles mon Premier ministre donnera des objectifs de simplification, de numérisation et d’accélération des procédures de suppression des doublons et de lutte contre tous les gaspillages.

Cette simplification exige aussi une grande vague de décentralisation, sur la base du volontariat et par blocs cohérents de compétences : développement économique et emploi, infrastructures, présidence des agences régionales de santé, environnement aux régions ; handicap, personnes âgées, et toutes les compétences médico-sociales aux départements. Et plus, si les collectivités le demandent. L’État doit lâcher prise. Mais, là encore, avec des indicateurs de résultats.

Mon Premier ministre consultera toutes les formations politiques sur les grandes réformes du quinquennat.

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Quel ministre de l’actuel gouvernement garderiez-vous dans un prochain gouvernement ?

Dans tous les territoires, la droite regorge de talents qui n’attendent qu’une chose : agir. Eux, ce sont des professionnels pas des amateurs !

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(Cette remarque est aussi valable pour Xavier BERTRAND d'ailleurs !)

Elle n'a pas la stature de chef d'état d'une A. MERKEL avec le peuple allemand et les Français frondeurs et indisciplinés avec nos libertés mal encadrées sont bien plus difficiles à gérer et à diriger et c'est une femme dans notre pays encore trop machiste ou patriarcale !

On a vu le résultat avec Ségolène Royal opposé à N. SARKOZY, lors de sa campagne présidentielle en 2007 l’exemple n’est pas le meilleur, (car en plus elle était vraiment nulle et cela s’est confirmée après comme ministre ou justement présidente de région !)

Elle est à égalité avec Xavier BERTRAND, mais lui a été ministre !

Comme je l’ai déjà dit ils ont tous des qualités et à peu près les mêmes programmes une chose est certaine parmi ces cinq ce n’est pas celui qui promettra le plus que devrait être élu !?

Mais n’oublions pas que c’est la adhérents LR qui choisiront leur candidat car la direction de leur parti n’a pas été capable d’en désigner un tant leur divisions internes étaient présentes par les égos de leurs leaders !

Et que c’est avant tout tous les électeurs français qui votent !

Jdeclef 28/11/2021 12h35


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