Coignard – Épidémie de
Covid : Macron doit « prendre son risque »
CHRONIQUE. Avec l’arrivée de
la cinquième vague de Covid en France, le danger est aussi politique pour un
président (presque) candidat. À moins que…
Le
suivisme dans la panique ou le risque de la différence ? À l’heure où plusieurs
pays prennent des mesures de restriction face à la cinquième vague,
l’exécutif devra choisir entre deux attitudes radicalement opposées.
En décembre dernier, le gouvernement avait semblé vétilleux lors
de l’arrivée, pourtant inespérée, du vaccin. Quand certains pays, tel le Royaume-Uni,
injectaient à tour de bras, la France les regardait de haut, et le porte-parole
du gouvernement, Gabriel Attal, s’en allait répétant qu’on ne « mégote
pas » avec la sécurité sanitaire. Puis, en mars, Paris avait emboîté le
pas à d’autres capitales pour « suspendre par précaution » le vaccin
AstraZeneca avant de le réautoriser quelques jours plus tard à destination des
plus de 55 ans.
Vaccin AstraZeneca : pourquoi le suspendre ?
À l’inverse, fin
janvier, quand la quasi-totalité des experts et une bonne partie du
gouvernement plaidaient pour un nouveau confinement, Emmanuel Macron leur avait
tenu tête pour ne pas infliger cette nouvelle punition au pays. L’heure des
choix se rapproche à nouveau. Pour la première fois depuis deux mois, le taux
d’incidence est repassé au-dessus de 100 nouveaux cas pour
100 000 habitants dans le pays. Et au nord comme à l’est de l’Europe,
l’épidémie flambe à nouveau, parfois comme jamais. L’Autriche a mis en œuvre en
ce début de semaine une mesure inédite et controversée, le confinement des
non-vaccinés. La Saxe, dans l’est de l’Allemagne, a de facto instauré un
pass vaccinal. Les Pays-Bas réinstaurent des mesures que l’on croyait derrière
nous : fermeture des magasins dès 18 heures, des bars et des
restaurants dès 20 heures.
Évoquer le reconfinement… pour mieux l’écarter
Les « antivax » ne cachent pas leur joie : le
vaccin, donc, ne protégerait pas contre de nouvelles restrictions de
liberté ! Une désinformation grossière, puisque les entrées en réanimation
ne suivent pas le même rythme que l’augmentation du nombre de cas.
Une petite phrase du porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal,
a toutefois relancé la machine à fantasmes : « L’un des enseignements
que je tire en tant que porte-parole du gouvernement après 18 mois de
crise, c’est qu’il ne faut jamais rien exclure par principe », a-t-il
répondu, sur France 2, à une question sur un éventuel reconfinement, avant
d’ajouter qu’« aujourd’hui, il n’en est absolument pas question ».
Un message soigneusement calibré et pourtant mal compris. À
plusieurs reprises, l’exécutif s’est fait prendre au piège de ses propres
déclarations. Celles sur la prétendue inutilité des masques restent dans tous
les esprits. Olivier Véran, le ministre de la Santé, avait aussi écarté
l’hypothèse de la vaccination obligatoire des soignants avant de s’y rallier
cet été. Même volte-face sur l’extension du pass sanitaire aux bars et aux
restaurants.
À cinq mois de la présidentielle, il n’est plus question de
paraître se déjuger. D’où la déclaration du porte-parole. Mais Emmanuel Macron
doit récolter les fruits de sa résistance face aux « enfermistes ».
Cette moisson exclut toute idée de reconfinement, même édulcoré. Quitte à
marquer une différence plus grande, demain, entre les vaccinés et les autres.
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Si cette
pandémie lui fait perdre sa réélection, tant pis pour lui, car il l'a mal gérée
depuis le début par ses tergiversations !
Car il n’a
pas su séparer la mauvaise politique politicienne de la santé prioritaire des
Français avant tout ou en tant que président, ce n’est pas un vrai chef d’état qui
ose prendre ses responsabilités, car il fallait prendre des décisions fermes et
rapides depuis le début et surtout ne pas baisser sa garde contre ces virus, quand
il y a eu des améliorations de baisses des contaminations et il a lâché du lest
trop tôt et plusieurs fois en 2020/21 !
Et s’il
avait été ferme pour cette lutte contre cette covid et après avec la
vaccination bâclée inachevée avec ce rappel pour ne pas dire 3 eme dose changeant
de mot hypocritement pour encore se moquer des Français qu’il dédaigne se
croyant au-dessus d’eux qui l’ont élu !?
S’il n’est
pas réélu ce qui importe peu en fait, il l’aura mérité, car ce qui compte c’est
la santé de nos concitoyens et notre systeme de santé et hospitalier qui bat de
l’aile dont on a pu se rendre compte des lacunes !
Et ça ce
n’est pas nouveau cela remonte bien avant la Covid et les quinquennats passés
de nos dirigeants médiocres de cette classe politique française sclérosée (exemple
on s’en ai déjà rendu compte avec la canicule de 2003 et la mauvaise gestion du
gouvernement de l’époque !)
Les Français
ont la tête dure et votent toujours aussi mal depuis des décennies en ayant
perdu leur bon sens, car assistés trop gâtés (plutôt mal assistés par des
politiciens de tous bords !)
Jdeclef 16/11/2021
13h31LP
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