samedi 27 novembre 2021

En tous cas le variant sud-africain est déjà en Europe : HOLLANDE Allemagne, BELGIQUE etc... (Et les médias vont rajouter des couches d'hypothèses fumeuses sur ce nouveau variant sud-africain !?)

 


Variant Omicron : « Pour l’instant, il n’y a aucune raison de paniquer »

(Mais qui panique à par lui qui en parle aux journalistes pour se faire mousser sur les médias !?)

INTERVIEW. Pour le virologue Jean-Michel Pawlotsky, il est encore trop tôt pour prédire un avenir dévastateur au variant sud-africain. L’heure est à l’étude de ce nouveau venu.

Déclarations alarmistes, fermeture des frontières à l’Afrique australe, Bourses mondiales qui s’affolent… Depuis l’émergence du variant B.1.1.529 – baptisé Omicron –, qui semble se propager très rapidement en Afrique du Sud, l’inquiétude internationale gagne. D’autant qu’il a déjà été repéré en Israël, en Belgique, en Allemagne, aux Pays-Bas et à Hongkong. Omicron a été classé comme « préoccupant » par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui estime qu’il présente « un risque accru de réinfection » par rapport aux autres variants, dont le Delta, dominant et déjà très contagieux. Est-il aussi redoutable qu’il en a l’air ? Jean-Michel Pawlotsky, virologue, chef du service de biologie et pathologie à l’hôpital Henri-Mondor (Créteil) et responsable d’une des plateformes de séquençage génétique du Sars-CoV-2, nous explique ce que l’on en sait à ce jour.

Le Point : Faut-il avoir peur du nouveau variant Omicron ?

Jean-Michel Pawlotsky : Rappelons-nous : nous avons déjà connu une agitation comparable face à d’autres variants. Et ce que l’histoire nous a appris, c’est que certains variants ont du succès, prennent le dessus et d’autres pas du tout ! On ne sait pas ce qu’il va se passer. Inutile d’affoler les populations. C’est le fait que l’Afrique du Sud ait rapporté une forte croissance de ce variant qui inquiète. En réalité, ce phénomène se limite à une région spécifique – la région de Johannesburg –, et le nombre de cas n’est pas encore très important. Il faut aussi garder en tête que l’Afrique du Sud ne se trouve pas dans la même dynamique épidémique que nous.

C’est-à-dire ? Où en est l’épidémie en Afrique du Sud ?

Le « grand pic » de contaminations par le variant Delta est passé. En Afrique du Sud, l’épidémie est à un étiage bas. Concrètement, le variant Omicron a fait son apparition dans une situation où il y avait de la place. Dans nos pays, cette place est prise par le Delta. Il va être plus compliqué pour lui de s’imposer, même s’il n’est pas exclu qu’il nous pose problème. Une chose est sûre : à un moment ou à un autre, de la même façon que le Delta a remplacé d’autres variants qui étaient présents, il va lui-même devoir laisser la place. C’est l’histoire naturelle des infections virales. Mais ce ne sera pas forcément tout de suite et ce ne sera pas forcément au nouveau variant sud-africain. Les cas sporadiques qui apparaissent, comme en Israël, en Belgique ou à Hongkong, doivent être surveillés.

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Comment va s’organiser cette surveillance en France ? Va-t-on par exemple réaliser plus de séquençages ?

Nous suivons déjà de très près l’épidémie. En France, huit plateformes séquencent des quantités très importantes de virus. Nous réalisons de l’ordre de 8 000 séquences génétiques par semaine. Cette surveillance inclut notamment un processus de contrôle aux frontières : la plateforme de l’hôpital Mondor assure le séquençage de tous les échantillons positifs de l’aéroport d’Orly et de la gare du Nord, à Paris.

Nous n’avons jamais baissé la garde depuis que nous avons commencé. Et nous allons continuer sur notre lancée, sans séquencer ni plus ni moins. Depuis des mois, nous ne détectons que du variant Delta. Nous allons bien voir si des variants arrivent et si certains commencent à croître de manière un peu plus importante.

On parle beaucoup des nombreuses mutations de ce nouveau variant, ce qui contribue à inquiéter. Que nous apprennent-elles sur la transmissibilité du virus, ou sur sa capacité à échapper aux vaccins ?

En tant que telles, rien. Le variant Omicron est porteur de 32 mutations, un nombre en effet important pour un coronavirus, de nature assez peu variable. Ces mutations se situent non seulement sur la protéine spike [qui permet au virus de s’accrocher à la cellule à infecter, NDLR], mais aussi sur d’autres protéines du virus. Certaines nous « interpellent », mais on ne peut pas faire de prédictions juste en regardant la séquence : il faut que l’on détermine si elles modifient la fonctionnalité du virus. Le rendent-elles plus contagieux ? Moins sensible à l’action des vaccins ? Pour l’instant, nous n’avons aucune de ces informations. Il va falloir regarder comment le virus, dans sa globalité, se comporte dans un modèle cellulaire en laboratoire et surtout dans la « vraie vie » sur des sujets vaccinés.

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Et s’il s’avère qu’il échappe aux vaccins ?

Pfizer et BioNTech ont annoncé étudier l’efficacité de leur vaccin contre le nouveau variant. Moderna a aussi dit son intention de développer une dose de rappel spécifique. Les laboratoires se sont toujours préparés à l’éventualité d’un variant qui échappe à la vaccination : ils ont développé des vaccins à ARN messager contre les variants Alpha, Bêta, Gamma, Delta… Simplement, jusqu’à présent, la formulation initiale était efficace et il n’y a pas eu besoin de la modifier. Avec ce nouveau variant, on verra. L’intérêt de ces vaccins, c’est qu’ils sont très facilement modifiables. S’il le faut, l’année prochaine, une dose de rappel sera dirigée contre ce variant. Ou contre un autre.

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(Donc nos frontières ne vont pas l’arrêter comme le nuage de Tchernobyl !?)

Il se répand rapidement semble-t-il et ce virologue est-il formaté pour porter la bonne parole ?!

Qu'il travaille à le stopper ou l'éradiquer, ce sera plus utile que de parler pour ne rien dire et sans vérification avérée de sa dangerosité et que notre gouvernement de pattes cassées accélère au maximum la vaccination pour tous les Français ou résidant en France !

Et que notre ministre de la Santé plus politicien que médecin informe des résultats d’études de ce virus sud-africain qu’il soit bons ou mauvais voire plus dangereux, ce qui forcera peut-être les Français à de nouveau appliquer avec rigueur les fameuses mesures barrières, port du masque partout, lavages de mains fréquents, utilisation des gels hydroalcooliques et contrôle des pass sanitaires partout dans les lieux publics en évitant si possible les réunions ou attroupements divers !

Et en contrôlant drastiquement les entrées d’étrangers ou migrants irréguliers ou autres, car les fêtes de noël et fin d’années sont compromises, car prévenir s’est guérir ou tout au moins se protéger !

Dire la vérité sans ambages est la meilleure défense !

Macron le bavard devrait parler, mais il est bien trop occupé par son éventuelle réélection et dépassé depuis le début par cette pandémie à rebondissements n’en déplaisent à certains !

Jdeclef 27/11/2021 14h31

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