Variant
Omicron : « Pour l’instant, il n’y a aucune raison de paniquer »
(Mais qui panique
à par lui qui en parle aux journalistes pour se faire mousser sur les médias !?)
INTERVIEW. Pour le virologue
Jean-Michel Pawlotsky, il est encore trop tôt pour prédire un avenir
dévastateur au variant sud-africain. L’heure est à l’étude de ce nouveau venu.
Déclarations
alarmistes, fermeture des frontières à l’Afrique australe, Bourses mondiales
qui s’affolent… Depuis l’émergence du variant B.1.1.529 – baptisé Omicron –, qui
semble se propager très rapidement en Afrique du Sud, l’inquiétude
internationale gagne. D’autant qu’il a déjà été repéré en Israël, en Belgique,
en Allemagne, aux Pays-Bas et à Hongkong. Omicron a été classé comme
« préoccupant » par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui
estime qu’il présente « un risque accru de réinfection » par rapport
aux autres variants, dont le Delta, dominant et déjà très contagieux. Est-il
aussi redoutable qu’il en a l’air ? Jean-Michel Pawlotsky, virologue, chef
du service de biologie et pathologie à l’hôpital Henri-Mondor (Créteil) et
responsable d’une des plateformes de séquençage génétique du Sars-CoV-2, nous
explique ce que l’on en sait à ce jour.
Le Point : Faut-il avoir peur du nouveau variant
Omicron ?
Jean-Michel Pawlotsky :
Rappelons-nous : nous avons déjà connu une agitation comparable face à
d’autres variants. Et ce que l’histoire nous a appris, c’est que certains
variants ont du succès, prennent le dessus et d’autres pas du tout ! On ne
sait pas ce qu’il va se passer. Inutile d’affoler les populations. C’est le
fait que l’Afrique du Sud ait rapporté une forte croissance de ce variant qui
inquiète. En réalité, ce phénomène se limite à une région spécifique – la
région de Johannesburg –, et le nombre de cas n’est pas encore très important.
Il faut aussi garder en tête que l’Afrique du Sud ne se trouve pas dans la même
dynamique épidémique que nous.
C’est-à-dire ? Où en est l’épidémie en Afrique du Sud ?
Le « grand pic » de contaminations par le variant Delta
est passé. En Afrique du Sud, l’épidémie est à un étiage bas. Concrètement, le
variant Omicron a fait son apparition dans une situation où il y avait de la
place. Dans nos pays, cette place est prise par le Delta. Il va être plus
compliqué pour lui de s’imposer, même s’il n’est pas exclu qu’il nous pose
problème. Une chose est sûre : à un moment ou à un autre, de la même façon
que le Delta a remplacé d’autres variants qui étaient présents, il va lui-même
devoir laisser la place. C’est l’histoire naturelle des infections virales.
Mais ce ne sera pas forcément tout de suite et ce ne sera pas forcément au
nouveau variant sud-africain. Les cas sporadiques qui apparaissent, comme en
Israël, en Belgique ou à Hongkong, doivent être surveillés.
Variant
Omicron : un avion atterrit à Amsterdam, 61 passagers positifs
Comment va s’organiser cette surveillance en France ? Va-t-on
par exemple réaliser plus de séquençages ?
Nous suivons déjà de très près l’épidémie. En France, huit
plateformes séquencent des quantités très importantes de virus. Nous réalisons
de l’ordre de 8 000 séquences génétiques par semaine. Cette surveillance
inclut notamment un processus de contrôle aux frontières : la plateforme
de l’hôpital Mondor assure le séquençage de tous les échantillons positifs de
l’aéroport d’Orly et de la gare du Nord, à Paris.
Nous n’avons jamais baissé la garde depuis que nous avons commencé.
Et nous allons continuer sur notre lancée, sans séquencer ni plus ni moins.
Depuis des mois, nous ne détectons que du variant Delta. Nous allons bien voir
si des variants arrivent et si certains commencent à croître de manière un peu
plus importante.
On parle beaucoup des nombreuses mutations de ce nouveau variant,
ce qui contribue à inquiéter. Que nous apprennent-elles sur la transmissibilité
du virus, ou sur sa capacité à échapper aux vaccins ?
En tant que telles, rien. Le variant Omicron est porteur
de 32 mutations, un nombre en effet important pour un coronavirus, de
nature assez peu variable. Ces mutations se situent non seulement sur la
protéine spike [qui permet au virus de s’accrocher à la cellule à infecter,
NDLR], mais aussi sur d’autres protéines du virus. Certaines nous
« interpellent », mais on ne peut pas faire de prédictions juste en
regardant la séquence : il faut que l’on détermine si elles modifient
la fonctionnalité du virus. Le rendent-elles plus contagieux ? Moins
sensible à l’action des vaccins ? Pour l’instant, nous n’avons aucune de
ces informations. Il va falloir regarder comment le virus, dans sa globalité,
se comporte dans un modèle cellulaire en laboratoire et surtout dans la
« vraie vie » sur des sujets vaccinés.
Paris :
le port du masque en plein air rétabli à certains endroits
Et s’il s’avère qu’il échappe aux vaccins ?
Pfizer et BioNTech ont annoncé étudier l’efficacité de leur vaccin
contre le nouveau variant. Moderna a aussi dit son intention de développer une
dose de rappel spécifique. Les laboratoires se sont toujours préparés à
l’éventualité d’un variant qui échappe à la vaccination : ils ont
développé des vaccins à ARN messager contre les variants Alpha, Bêta, Gamma,
Delta… Simplement, jusqu’à présent, la formulation initiale était efficace et
il n’y a pas eu besoin de la modifier. Avec ce nouveau variant, on verra. L’intérêt
de ces vaccins, c’est qu’ils sont très facilement modifiables. S’il le faut,
l’année prochaine, une dose de rappel sera dirigée contre ce variant. Ou contre
un autre.
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(Donc nos frontières ne vont pas
l’arrêter comme le nuage de Tchernobyl !?)
Il se répand rapidement semble-t-il et
ce virologue est-il formaté pour porter la bonne parole ?!
Qu'il travaille à le stopper ou
l'éradiquer, ce sera plus utile que de parler pour ne rien dire et sans
vérification avérée de sa dangerosité et que notre gouvernement de pattes
cassées accélère au maximum la vaccination pour tous les Français ou résidant
en France !
Et que notre ministre de la Santé plus
politicien que médecin informe des résultats d’études de ce virus sud-africain
qu’il soit bons ou mauvais voire plus dangereux, ce qui forcera peut-être les Français
à de nouveau appliquer avec rigueur les fameuses mesures barrières, port du
masque partout, lavages de mains fréquents, utilisation des gels hydroalcooliques
et contrôle des pass sanitaires partout dans les lieux publics en évitant si
possible les réunions ou attroupements divers !
Et en contrôlant drastiquement les
entrées d’étrangers ou migrants irréguliers ou autres, car les fêtes de noël et
fin d’années sont compromises, car prévenir s’est guérir ou tout au moins se protéger !
Dire la vérité sans ambages est la meilleure
défense !
Macron le bavard devrait parler, mais il
est bien trop occupé par son éventuelle réélection et dépassé depuis le début par
cette pandémie à rebondissements n’en déplaisent à certains !
Jdeclef 27/11/2021 14h31
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