dimanche 28 novembre 2021

Il ne suffit pas de se promener à Marseille ville très cosmopolite ou la diversité est plus que présente et le faire comprendre à ce Mr ZEMMOUR aboyeur de foire parmi d’autres dont on ne manque pas !

 

Zemmour à Marseille : le rendez-vous manqué

Pour sa première visite de terrain, Éric Zemmour a reçu un accueil polaire des habitants. Une visite conclue par un doigt d’honneur adressé à une passante.

« Serrer des mains, “bonjour madame”… C’est pas son truc, à Éric », avait prévenu, il y a quelques jours, un membre de son équipe, anticipant d’éventuels blocages au seuil de démarrer, après la déclaration de candidature d’Éric Zemmour attendue d’un jour à l’autre, une véritable campagne présidentielle. Cette visite à Marseille, démarrée vendredi 26 novembre et annoncée comme « un tournant » par ses équipes, devait permettre à l’essayiste de réaliser enfin cette transition, de l’écrivain à la rencontre de ses lecteurs dans une tournée de signatures, à celle d’un homme politique « à la rencontre du peuple ». Mais le peuple, au long de cette escapade marseillaise, Éric Zemmour ne l’a pas vu… Et l’ultime étape de cette phase de sa pré-campagne a tourné au vaudeville.

Refus d’obstacle

Sur le papier, pourtant, tout était calibré : le meeting un temps prévu avait été annulé, pour laisser la place à des « déambulations » dans la ville à la rencontre des habitants et des commerçants, suivies d’un passage sur le marché aux poissons du Vieux-Port, le tout ponctué de séquences de recueillement à Notre-Dame de la Garde, sur les hauteurs de la ville. Un scénario calqué sur celui du premier déplacement de campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, qui avait gravi les ruelles du Mont-Saint-Michel avant de poser devant l’abbaye, célébrant la grandeur d’un pays façonné par « 2 000 ans de chrétienté »… Mais à Marseille, rien ne s’est déroulé comme prévu

Informé de la présence de militants « antifascistes » qui l’attendaient à la gare Saint-Charles, Éric Zemmour est descendu du train à Aix-en-Provence, 30 kilomètres plus au nord, avant de rallier la cité phocéenne en voiture. Une fois sur place, sa « déambulation » dans la ville s’est transformée en une course rapide à travers des rues vides. Guidé dans le quartier du Panier par une élue locale, Jeanne Marti, une ancienne RN, Éric Zemmour s’engouffre dans les ruelles, entouré d’une nuée de caméras. Dans les rues adjacentes, des activistes hurlent : « Facho », « Casse-toi », « Dégage le raciste ».

Les rares habitants qui croisent son chemin se font sèchement rabrouer. « Je suis né à Marseille et je m’appelle Mohamed, monsieur », tente de l’interpeller un passant. « C’est bien », tranche le journaliste en filant tout droit. Il passe sans s’arrêter devant les commerces ouverts. Avec l’élue qui l’accompagne, il devise. « Pendant des siècles, les Français ont eu peur de la mer, et puis à partir du XIXe et du XXe siècle, elle a été liée au plaisir, aux loisirs. Il y a eu un basculement très intéressant. » « Donc, vous aimez la mer, monsieur Zemmour ? » « Oui, moi j’aime la mer, je n’en ai pas peur. Je suis un moderne ! »

Doigt d’honneur

En à peine 15 minutes, la « déambulation » est achevée. Éric Zemmour s’engouffre dans une voiture. Aux journalistes qui l’interrogent sur le sens de cette séquence, depuis la colline de Notre-Dame de la Garde – l’archevêché avait refusé qu’il s’exprime dans l’enceinte de la basilique –, Éric Zemmour répond, étonné : « Je n’ai vu personne, il n’y avait personne dans les rues… Marseille est une ville très symbolique, désintégrée par l’immigration. […] Si on ne fait rien, toute la France sera comme Marseille, une ville submergée par l’immigration et en grande partie islamisée. » Le lendemain, sous la grisaille, seul le sénateur RN Stéphane Ravier l’accompagne dans sa visite de la cathédrale de la Major, précisant pour les journalistes : « C’est un soutien amical, monsieur Zemmour n’est même pas candidat ! Ma candidate, c’est Marine Le Pen. »

Éric Zemmour répond à un doigt d'honneur adressé par une passante par le même geste, samedi à Marseille

Une poignée de militants de Génération Z, certains venus spécialement de Paris, applaudissent sur le parvis désert. La visite du marché aux poissons est finalement annulée, ses équipes renoncent à faire déambuler Éric Zemmour sur le port… Le polémiste repart. Juste après un déjeuner privé, alors qu'il est à l'arrière de sa voiture, une dame lui adresse un doigt d’honneur. Un geste auquel il répond par un même doigt d’honneur. « Après un week-end pareil, où il en a pris plein la tête, il a pété un câble. C’est humain », confiera plus tard un membre de son entourage.

EXCLUSIF. La comptabilité fragile de la campagne Zemmour

Officiellement, la « violence » de militants « antifas », déterminés à perturber la visite et faisant pression sur les commerçants, expliquerait cette série de rendez-vous manqués. « Éric Zemmour rencontre des Français ! » affirme son entourage, insistant sur sa rencontre sans journalistes, vendredi soir, dans les quartiers nord de Marseille, avec des policiers. Mais en coulisse, plusieurs l’admettent : le bilan médiatique de ce week-end, qui a souligné l’image clivante d’Éric Zemmour et sa solitude, alors qu’aucun élu de poids ne l’a rejoint, est désastreux.

Reprise en main de la campagne

« Il aurait pu aller au contact des habitants, se forcer un peu », glisse, un brin déçu, un jeune membre de son comité de soutien local. « Personne depuis Paris n’a vraiment organisé le déplacement, on n’a pas très bien compris ce qu’il faisait là. Je me demande s’il a vraiment envie d’y aller, en fait… » Des doutes nourris par une série de déconvenues enregistrées ces dernières semaines, depuis le déplacement raté de Londres où Éric Zemmour, faute de pouvoir rencontrer des personnalités politiques, a dû se contenter d’une visite touristique du Parlement, à la défection de son ami Philippe de Villiers, qui devait partager la scène avec lui lors de son grand meeting du 5 décembre, au Zénith de Paris. « Un ami qui ne tient pas sa parole, ça déçoit toujours », commente Éric Zemmour.

L’organisation de sa campagne, qui peine à se professionnaliser, inquiète aussi plusieurs proches du polémiste, qui promettent le recrutement de personnes plus expérimentées pour prendre en main la campagne, lorsqu’elle aura vraiment démarré. « Nous, nous sommes prêts », confie un membre de l’équipe. « Il n’a plus qu’à appuyer sur le bouton. » Mais Éric Zemmour le souhaite-t-il ? Lorsqu’un journaliste lui demande, ce samedi, s’il est encore possible qu’il ne soit finalement jamais candidat, l’essayiste répond, mystérieux : « Ah ! Voilà une grande question, presque métaphysique… » Avant de tourner le dos et de partir.

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Et ou la pauvreté de ce certains quartiers est importante et gangrenée par une délinquance et voyoucratie importante assortie de trafics divers qui organise une économie parallèle !

Surtout un polémiste télévisuel médiatique bobo extrémiste et quand on se dit anti-immigration avec une teinture de racisme avérée !?

Fréquemment poursuivi en justice pour ses déclarations controversées, il est plusieurs fois relaxé, mais également condamné pour provocation à la discrimination raciale en 2011 et pour provocation à la haine envers les musulmans en 2018.

Quand on fait campagne pour l’élection présidentielle, il faut connaitre tous les Français et les villes ou ils habitent et ne pas trainer ses guêtres dans la 1ere ville de France ou avec les propos qu’il diffuse dans les médias télévisuels ou autres ne peuvent que lui exploser à la face !?

J’avais commenté au début de son ascension médiatique et dit qu’il n’était pas si intelligent que çà, cela se confirme, car aveuglé par son égo démesuré comme d’autres politiciens de tous bords et mêmes nos présidents passés dont certains se prennent pour des pseudos monarques sans couronne !

Ce n’est pas comme cela que la France sortira du trou ou elle glisse depuis 40 ans sans parler des Français lambda qui subissent cette descente vers le fond !

Jdeclef 28/11/2021 09h33


1 commentaire:

  1. Ces imbéciles de modérateurs du point bornés ont bien sur censuré ce commentaire car ils ne peuvent admettre la stricte vérité et en plus ne respecte pas la liberté d'expression inscrite dans notre constitution ce qui est répréhensible ne leur déplaise la bien pensante hypocrite de nos donneurs de leçons que nous subissons trop est bien plus dangereuse car seule la vérité doit être dite sans la cacher pour protéger tout le monde et notre société qui se dégrade !

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