COP26 : un « pacte
de Glasgow » en demi-teinte adopté sur le fil
Samedi 13 novembre, la
communauté internationale a adopté, à la dernière minute, un « pacte de
Glasgow pour le climat » qui assure l’essentiel.
Le
« pacte de Glasgow pour le climat » a été adopté sur le fil, samedi
13 novembre, à l’issue de la COP26 qui se déroule à Glasgow depuis deux
semaines. L’accord, né dans la douleur, accentue l’engagement de la communauté
internationale à lutter contre le réchauffement climatique, mais ne promet pas
de le limiter à + 1,5 °C, scénario le moins défavorable pour la
planète et ses habitants. La naissance de l’accord a été saluée par le
désormais traditionnel coup de marteau du président de la Conférence mondiale
pour le climat, le Britannique Alok Sharma.
Au moment d’annoncer la conclusion du pacte, ce dernier s’est
montré particulièrement ému. Les larmes aux yeux, il s’est dit
« profondément désolé » des changements introduits à la dernière
minute, sous la pression conjointe de l’Inde et de la Chine, et amenuisant les
efforts de la communauté internationale sur la réduction des énergies fossiles.
Cependant, Alok Sharma a salué un accord qui « inaugure une décennie
d’ambition croissante » en matière de climat.
Le compromis trouvé n’assure d’ailleurs pas le respect des
objectifs de l’accord de Paris, limiter le réchauffement « bien en
deçà » de 2 °C et, si possible, à 1,5 °C. Mais il offre des
perspectives permettant à la présidence britannique d’afficher un succès sur
son objectif de voir Glasgow « garder 1,5 en vie ». Les experts
avertissent régulièrement que « chaque dixième de degré compte »,
alors que se multiplient déjà les catastrophes liées au changement
climatique : inondations, sécheresses ou canicules, avec leur cortège de
dégâts et de victimes.
« C’est mou »
« C’est mou, c’est faible, et l’objectif de 1,5 °C est à
peine en vie, mais il y a un signal sur la fin de l’ère du charbon. Et c’est
important », a commenté Jennifer Morgan, patronne de Greenpeace
International. Le texte contient également une mention, inédite à ce niveau,
des énergies fossiles, principales responsables du réchauffement de la planète
et qui ne sont même pas citées dans l’accord de Paris.
La formulation a été atténuée au fil des versions et jusqu’à
l’ultime minute avant l’adoption en plénière, à l’insistance notamment de la
Chine et de l’Inde. La version finale appelle à « intensifier les efforts
vers la réduction du charbon sans systèmes de capture [de CO2] et à
la sortie des subventions inefficaces aux énergies fossiles ». Une
« pilule amère à avaler », mais acceptée « pour le bien
commun », a regretté la représentante du Liechtenstein.
Après un échec aux deux dernières COP, celle-ci a d’autre part
réussi à mettre la dernière main aux règles d’utilisation de l’accord de Paris,
notamment sur le fonctionnement des marchés carbone censés aider à réduire les
émissions. Le dossier explosif de l’aide aux pays pauvres, qui a un temps
semblé pouvoir faire dérailler les négociations, n’a par contre pas trouvé de
résolution.
Échaudés par la promesse toujours non tenue des plus riches de
porter à partir de 2020 leur aide climat au Sud à 100 milliards
de dollars par an, les pays pauvres, les moins responsables du
réchauffement mais en première ligne face à ses impacts, demandaient un financement
spécifique des « pertes et préjudices » qu’ils subissent déjà.
Mais les pays développés, au premier rang desquels les États-Unis,
qui redoutent de possibles conséquences juridiques, s’y sont fermement opposés.
Et à contrecœur, les pays pauvres ont cédé, acceptant une poursuite du dialogue
afin de ne pas perdre les avancées sur la lutte contre le réchauffement, dont
les effets les menacent déjà directement. Tout en se disant « extrêmement
déçus ». « C’est une insulte aux millions de personnes dont les vies
sont ravagées par la crise climatique », a commenté Teresa Anderson, de
l’ONG ActionAid International.
L’égérie du mouvement mondial des jeunes pour le climat, Greta
Thunberg, n’était pas plus tendre, dénonçant sur Twitter « un tsunami de
greenwashing » pour tenter de faire passer ce pacte de Glasgow pour
« un pas dans la bonne direction ».
Tertrais – Réfugiés climatiques : pas de panique
L’Union européenne et Boris Johnson enfin d’accord
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a estimé samedi soir
que l’accord sur le changement climatique conclu un peu plus tôt à la COP26 de
Glasgow était « un grand pas en avant », ajoutant toutefois qu’il y
avait « encore énormément à faire ».
« Il y a encore énormément à faire dans les années qui
viennent », a déclaré M. Johnson. « Mais l’accord d’aujourd’hui est
un grand pas en avant, et ce qui est important est que nous avons le premier
accord international jamais conclu pour réduire l’utilisation du charbon et un
plan pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré » de plus qu’à
l’ère préindustrielle, a-t-il ajouté.
La Commission européenne a aussi estimé que le pacte de Glasgow
avait « maintenu en vie les objectifs de l’accord de Paris, en nous
donnant la chance de limiter le réchauffement mondial à 1,5 °C ».
« Nous avons progressé dans la réalisation des trois
objectifs que nous nous étions fixés au début de la COP26 », a indiqué la
présidente de la Commission Ursula von der Leyen, citée dans un communiqué.
« Cela nous rend confiants sur le fait que nous pouvons offrir à
l’humanité un espace sûr et prospère sur cette planète. Mais il n’y aura pas de
temps à perdre : un travail difficile nous attend encore. »
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Il s’agit de la 26ème Conférence des Nations
Unies sur le changement climatique qui est une évolution de notre mère nature ce
qu’il ne faut pas oublier et qui a une main puissante elle que l’on
gaspille !
C'est hélas logique car
ce gigantesque bla-bla des pays participants n’est là avec leurs belles paroles
que pour se donner bonne conscience !
Tout au moins leurs
dirigeants qui seront morts, quand certaines décisions si lointaines seront
appliquées (et si elles le sont… ?!)
C'est surement le plus
bel exemple d'hypocrisie envers les peuples qu'ils dirigent !
Car quand ils ne sont
pas capables de mettre en place certaines décisions mêmes partielles simplement
immédiatement en place et que l’on voit ce que çà a couté fort cher rien qu’en
transport des participants en avions privés qui ont bloqué l’aéroport de
Glasgow tant il en avait !?
Pour s’entendre dire que
cette cop N°26 était décevante le mot est faible, il faudrait que nos
dirigeants qui tirent la couverture à eux de tous bords totalitaires ou démocratiques
arrêtent enfin de se moquer de leurs peuples, ils sont pires que nos anciens
régimes et nos ex-monarchies absolues, car ils leur font croire à des chimères !
A chaque réunion on attend
béat des discours innovants qui ne sont que des pétards mouillés foireux sans
beaucoup de bruit à la fin de celle-ci, de nos dirigeants représentants ou pour
ceux qui ne se sont pas déplacés et ont passés de bon moment en se congratulant
hypocritement !
Alors pourquoi attendre une
27 eme COP de plus que chaque pays fasse ce qu’il veut et peut chez eux le mieux
possible pour ces problèmes qui ne font que souligner l’égoïsme et le chacun pour
soi des humains !?
Jdeclef 14/11/2021 12h35
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