dimanche 14 novembre 2021

Les Français et autres européens ne croient plus à cette énième COP 26 ?! vaste mascarade...

 

COP26 : un « pacte de Glasgow » en demi-teinte adopté sur le fil

Samedi 13 novembre, la communauté internationale a adopté, à la dernière minute, un « pacte de Glasgow pour le climat » qui assure l’essentiel.

Le « pacte de Glasgow pour le climat » a été adopté sur le fil, samedi 13 novembre, à l’issue de la COP26 qui se déroule à Glasgow depuis deux semaines. L’accord, né dans la douleur, accentue l’engagement de la communauté internationale à lutter contre le réchauffement climatique, mais ne promet pas de le limiter à + 1,5 °C, scénario le moins défavorable pour la planète et ses habitants. La naissance de l’accord a été saluée par le désormais traditionnel coup de marteau du président de la Conférence mondiale pour le climat, le Britannique Alok Sharma.

Au moment d’annoncer la conclusion du pacte, ce dernier s’est montré particulièrement ému. Les larmes aux yeux, il s’est dit « profondément désolé » des changements introduits à la dernière minute, sous la pression conjointe de l’Inde et de la Chine, et amenuisant les efforts de la communauté internationale sur la réduction des énergies fossiles. Cependant, Alok Sharma a salué un accord qui « inaugure une décennie d’ambition croissante » en matière de climat.

Sur le point critique de la limitation des températures, alors que la planète se trouve selon l’ONU sur une trajectoire « catastrophique » de réchauffement de 2,7 °C par rapport à l’ère préindustrielle, le texte appelle les États membres à relever leurs engagements de réductions plus régulièrement que prévu dans l’accord de Paris, et ce dès 2022. Mais avec la possibilité d’aménagements pour « circonstances nationales particulières », point qui a suscité les critiques des ONG sur les ambitions réelles du texte.

Le compromis trouvé n’assure d’ailleurs pas le respect des objectifs de l’accord de Paris, limiter le réchauffement « bien en deçà » de 2 °C et, si possible, à 1,5 °C. Mais il offre des perspectives permettant à la présidence britannique d’afficher un succès sur son objectif de voir Glasgow « garder 1,5 en vie ». Les experts avertissent régulièrement que « chaque dixième de degré compte », alors que se multiplient déjà les catastrophes liées au changement climatique : inondations, sécheresses ou canicules, avec leur cortège de dégâts et de victimes.

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« C’est mou »

« C’est mou, c’est faible, et l’objectif de 1,5 °C est à peine en vie, mais il y a un signal sur la fin de l’ère du charbon. Et c’est important », a commenté Jennifer Morgan, patronne de Greenpeace International. Le texte contient également une mention, inédite à ce niveau, des énergies fossiles, principales responsables du réchauffement de la planète et qui ne sont même pas citées dans l’accord de Paris.

La formulation a été atténuée au fil des versions et jusqu’à l’ultime minute avant l’adoption en plénière, à l’insistance notamment de la Chine et de l’Inde. La version finale appelle à « intensifier les efforts vers la réduction du charbon sans systèmes de capture [de CO2] et à la sortie des subventions inefficaces aux énergies fossiles ». Une « pilule amère à avaler », mais acceptée « pour le bien commun », a regretté la représentante du Liechtenstein.

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Après un échec aux deux dernières COP, celle-ci a d’autre part réussi à mettre la dernière main aux règles d’utilisation de l’accord de Paris, notamment sur le fonctionnement des marchés carbone censés aider à réduire les émissions. Le dossier explosif de l’aide aux pays pauvres, qui a un temps semblé pouvoir faire dérailler les négociations, n’a par contre pas trouvé de résolution.

Échaudés par la promesse toujours non tenue des plus riches de porter à partir de 2020 leur aide climat au Sud à 100 milliards de dollars par an, les pays pauvres, les moins responsables du réchauffement mais en première ligne face à ses impacts, demandaient un financement spécifique des « pertes et préjudices » qu’ils subissent déjà.

« Greenwashing »

Mais les pays développés, au premier rang desquels les États-Unis, qui redoutent de possibles conséquences juridiques, s’y sont fermement opposés. Et à contrecœur, les pays pauvres ont cédé, acceptant une poursuite du dialogue afin de ne pas perdre les avancées sur la lutte contre le réchauffement, dont les effets les menacent déjà directement. Tout en se disant « extrêmement déçus ». « C’est une insulte aux millions de personnes dont les vies sont ravagées par la crise climatique », a commenté Teresa Anderson, de l’ONG ActionAid International.

L’égérie du mouvement mondial des jeunes pour le climat, Greta Thunberg, n’était pas plus tendre, dénonçant sur Twitter « un tsunami de greenwashing » pour tenter de faire passer ce pacte de Glasgow pour « un pas dans la bonne direction ».

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L’Union européenne et Boris Johnson enfin d’accord

Le Premier ministre britannique Boris Johnson a estimé samedi soir que l’accord sur le changement climatique conclu un peu plus tôt à la COP26 de Glasgow était « un grand pas en avant », ajoutant toutefois qu’il y avait « encore énormément à faire ».

« Il y a encore énormément à faire dans les années qui viennent », a déclaré M. Johnson. « Mais l’accord d’aujourd’hui est un grand pas en avant, et ce qui est important est que nous avons le premier accord international jamais conclu pour réduire l’utilisation du charbon et un plan pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré » de plus qu’à l’ère préindustrielle, a-t-il ajouté.

La Commission européenne a aussi estimé que le pacte de Glasgow avait « maintenu en vie les objectifs de l’accord de Paris, en nous donnant la chance de limiter le réchauffement mondial à 1,5 °C ».

« Nous avons progressé dans la réalisation des trois objectifs que nous nous étions fixés au début de la COP26 », a indiqué la présidente de la Commission Ursula von der Leyen, citée dans un communiqué. « Cela nous rend confiants sur le fait que nous pouvons offrir à l’humanité un espace sûr et prospère sur cette planète. Mais il n’y aura pas de temps à perdre : un travail difficile nous attend encore. »

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Il s’agit de la 26ème Conférence des Nations Unies sur le changement climatique qui est une évolution de notre mère nature ce qu’il ne faut pas oublier et qui a une main puissante elle que l’on gaspille !

C'est hélas logique car ce gigantesque bla-bla des pays participants n’est là avec leurs belles paroles que pour se donner bonne conscience !

Tout au moins leurs dirigeants qui seront morts, quand certaines décisions si lointaines seront appliquées (et si elles le sont… ?!)

C'est surement le plus bel exemple d'hypocrisie envers les peuples qu'ils dirigent !

Car quand ils ne sont pas capables de mettre en place certaines décisions mêmes partielles simplement immédiatement en place et que l’on voit ce que çà a couté fort cher rien qu’en transport des participants en avions privés qui ont bloqué l’aéroport de Glasgow tant il en avait !?

Pour s’entendre dire que cette cop N°26 était décevante le mot est faible, il faudrait que nos dirigeants qui tirent la couverture à eux de tous bords totalitaires ou démocratiques arrêtent enfin de se moquer de leurs peuples, ils sont pires que nos anciens régimes et nos ex-monarchies absolues, car ils leur font croire à des chimères !

A chaque réunion on attend béat des discours innovants qui ne sont que des pétards mouillés foireux sans beaucoup de bruit à la fin de celle-ci, de nos dirigeants représentants ou pour ceux qui ne se sont pas déplacés et ont passés de bon moment en se congratulant hypocritement !

Alors pourquoi attendre une 27 eme COP de plus que chaque pays fasse ce qu’il veut et peut chez eux le mieux possible pour ces problèmes qui ne font que souligner l’égoïsme et le chacun pour soi des humains !?

Jdeclef 14/11/2021 12h35


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