dimanche 7 novembre 2021

BARNIER politicien chevronné à l'étoffe d'un chef d'état ce qui changerait de ceux que l'on connait !

 

FOG – Et si c’était Michel Barnier ?

ÉDITO. Souvent qualifié de bonnet de nuit (mais il y en a eu d’autres), l’ancien négociateur du Brexit pourrait créer la surprise chez les Républicains.

Qui l'avait vu venir ? Michel Barnier n'était le candidat de personne… ni peut-être de lui-même. Quand il s'est présenté, tout le monde - à commencer par votre serviteur - a pensé que c'était une vieille blague avant de retourner à ses occupations.

Depuis, Barnier a marqué pas mal de points. Non qu'il soit folichon, charismatique ou particulièrement inventif. Rien ne lui convient comme le qualificatif que lui accolent les chers confrères : bonnet de nuit. Ce n'est pas une insulte. Angela Merkel en était un autre et ça lui a plutôt réussi.

Le bonnet de nuit est de toutes les époques. Contrairement à la légende, il est électoral et peut même faire un carton au suffrage universel. Le général Eisenhower, ancien commandant suprême des forces alliées pendant la Seconde Guerre mondiale, avait été surnommé « le président de l'ennui ». Les Américains en ont redemandé : il a fait deux mandats, de 1953 à 1961 !

Le démocrate Joe Biden est le fils spirituel du républicain Eisenhower. Avec lui, on s'ennuie tellement que ça nous occupe, comme disait Chamfort. Convenu, convenable et endimanché, pourvu d'une voix de craie crissant sur un tableau, Michel Barnier est dans cette lignée-là. Avec une pointe d'humour. Comme Eisenhower qui aimait citer l'objurgation de son précepteur : « Prends au sérieux ton boulot, mais pas toi-même. »

Il est temps de prendre au sérieux l'ancien négociateur du Brexit. En donnant le droit de choisir le candidat LR de 2022 aux seuls militants encartés, Christian Jacob, le président des Républicains, a donné un net avantage à l'improbable Barnier qui, contrairement aux deux favoris du scrutin, Valérie Pécresse ou Xavier Bertrand, n'avait pas claqué la porte du parti. Il bénéficie, en outre, du soutien de Laurent Wauquiez qui, à 46 ans, fait figure d'espoir de la droite et l'a qualifié de « grand monsieur » qui va « porter les couleurs ».

Réputé centriste et européen, Barnier a eu un coup de génie en enfourchant l'un des chevaux de bataille wauquieziens : le contrôle des flux migratoires. À cause de l'explosion des demandes d'asile notamment, nous sommes dépassés, tout le monde le reconnaît aujourd'hui. Il propose donc un moratoire de trois à cinq ans. « Nous devons nommer le problème, dit-il, le regarder en face et le traiter. Sans coups de menton mais sans faiblesse. »

Il ose aussi évoquer la fraude sociale, sujet tabou s'il en est, en rappelant que, selon un rapport parlementaire, 21 millions de personnes disposant d'un numéro de Sécurité sociale sont nées à l'étranger, alors que l'Insee n'en répertorie que… 7,9 millions sur le territoire français. Ce qui fait, on se pince, une différence de 13 millions. Qui sont-elles ? Combien coûtent-elles ? Circulez, il n'y a rien à voir. Telle est, depuis des années, la réponse des pouvoirs publics. Ce sont pourtant des questions légitimes.

Emmanuel Macron n'a pas encore perdu l'élection présidentielle, il s'en faut. Toujours ubiquitaire et pétaradant, il nous offre chaque jour un ébouriffant festival, ici, là et déjà ailleurs, sur presque tous les fronts « en même temps ». Personne ne peut nier son grand talent. Mais où nous emmène-t-il ? Le président sortant est-il bien en phase avec une France qui, si l'on en croit le sondage de la Fondation pour l'innovation politique (Fondapol) pour Le Figaro, penche de plus en plus à droite avec 56 % d'électeurs « potentiels » pour 2022, contre 34 % à gauche ?

Que les militants de LR choisissent lors de leur congrès d'investiture, le 4 décembre, la réformatrice Valérie Pécresse - la plus crédible sur la nécessaire baisse des dépenses publiques -, le chiraquien Xavier Bertrand ou le centro-wauquieziste Barnier, Emmanuel Macron aura du fil à retordre si, par malheur pour lui, il doit affronter au second tour l'heureux élu des Républicains.

Merci Zemmour ? La candidature d'Éric Zemmour, qui braconne sur les terres lepénistes, est une bénédiction pour la droite parlementaire. Les bien-pensants ont beau gigoter, la réalité crève les yeux : s'il continue d'affaiblir Marine Le Pen jusqu'à l'empêcher d'accéder au second tour, l'ancien éditorialiste aura finalement bien mérité de la patrie, de la République et… des Républicains.

À ce stade de la campagne présidentielle, les vainqueurs sont donc Emmanuel Macron, Éric Zemmour et Yannick Jadot. Chacun à leur niveau, ils ont fait une trouée. Apparemment, les vieilles structures n'impriment plus. Qu'on se tourne vers le PS ou le RN, on dirait que ces partis sont entre les mains de croque-morts qui les emmènent, tête basse, au cimetière, où ils seront bientôt recouverts de pelletées de terre. Le cadavre des Républicains, lui, bouge encore dans son cercueil

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Depuis les quinquennats passés et même avant usés par de la mauvaise politique politicienne qui ne leur profitaient qu’à eux pas à la France ni aux français !

Quand on voit se dérouler ce début de campagne présidentielle lamentable avec en plus des clowns tristes extrémistes polémistes style de ce ZEMMOUR par exemple qui s’ajoute à nos aboyeurs de foire habituels !

Au début je disais de Mr BARNIER qu’il ne semblait pas le plus mauvais de ces prétendants connus et je crois que peut être maintenant, il se pourrait qu’il soit le meilleur parmi les autres médiocres qui ne s’améliorent pas car scléroses par de la mauvaise politique politicienne creuse qui ne donne rien au final !

Faut-il encore que les adhérents LR le coopte dans cette primaire de leur parti !?

La macronnie est un échec il faut l’admettre , car les français croyaient au changement par ce nouveau venu sorti de nulle part E.MACRON en fait un ersatz de ces politiciens énarques ou autres en plus issu du dernier gouvernement de F.HOLLANDE, simplement plus malin et opportuniste qui a profité de la déconfiture des ex leaders des grands partis que les français avaient rejetés, mais ils n’ont pas achevé ce ménage en élisant des députés inféodés novices et serviles au nouveau président dans un parti fantôme la REM inutile, confortant le trop de pouvoir d’un seul homme par cette V eme république obsolète à la démocratie édulcorée qu’il faudrait changer, car ne correspondant plus à ce qu’attendent les français !

Mais nos concitoyens versatiles ont la tête dure et votent toujours aussi mal depuis 40 ans car incurables gogos (qui râlent après...!)

(Ce n’est que mon avis car inféodé à aucun parti et âgé ce qui ne changera pas grand-chose pour moi, quel que soit le résultat !?)

Jdeclef 07/11/2021 16h02


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