Indemnité inflation : le
Sénat retoque le projet de loi
L’indemnité de 100 euros
a été remplacée par des mesures « mieux ciblées ». L’Assemblée
nationale pourra toutefois rétablir le texte du gouvernement.
L'« indemnité
inflation » de 100 euros du gouvernement a été supprimée, mercredi
17 novembre, par le Sénat, dominé par l’opposition de droite. La mesure
phare du second projet de budget rectifié pour 2021 a été substituée
par un renforcement « ponctuel » de dispositifs existants jugés
« mieux ciblés ». La Haute Assemblée a adopté par 145 voix
pour, 30 voix contre et 168 abstentions, en première
lecture, ce projet de loi de finances rectificative (PLFR) dit « de fin de
gestion » ainsi modifié. L’Assemblée nationale pourra rétablir le texte du
gouvernement dans la suite de la navette.
Annoncée par le Premier ministre en octobre, en réaction à
l’envolée des prix des carburants, « l’indemnité inflation » s’élève
à 100 euros et sera versée à 38 millions de Français,
« salariés, indépendants, retraités, chômeurs, allocataires des minima
sociaux, étudiants boursiers, percevant moins de 2 000 euros par
mois », si elle est rétablie par l’Assemblée nationale telle que le
gouvernement l’a conçue. Son coût pour les finances publiques est estimé à
3,8 milliards d’euros.
« Nous avons fait un choix de méthode, c’est la simplicité et
la rapidité », a affirmé le ministre chargé des Comptes publics, Olivier
Dussopt, soulignant aussi l’attachement du gouvernement « à un périmètre
large » de bénéficiaires. Pour le rapporteur général de la commission des
Finances du Sénat, Jean-François Husson (LR), cette « mesure électoraliste
[…] cumule les inconvénients » : outre son coût « très
élevé » pour l’État, des « effets de seuil massifs » et
« d’importants effets d’aubaine imputables à son défaut de ciblage ».
« Indemnité
inflation » : l’État grand ordonnateur du pouvoir d’achat
« C’est la distribution des miettes »
Le groupe centriste a choisi de s’abstenir, Vincent Capo-Canellas
disant son « scepticisme » face à un dispositif qui « laisse
beaucoup de trous dans la raquette », travailleurs indépendants et
retraités notamment. Abstention aussi à gauche. Pour marquer, selon Rémi Féraud
(PS), que les deux dispositifs, celui du gouvernement comme celui du
rapporteur, « sont insatisfaisants, mais qu’on peut continuer encore à chercher
ensemble de meilleures solutions ».
« Tout le monde y va de son cadeau de Noël », a lancé
Sophie Taillé-Polian pour le groupe écologiste. « Ces aides qui ne sont
que ponctuelles ne peuvent suffire à un problème de pouvoir d’achat qui
s’inscrit dans la durée », a-t-elle ajouté. Pour Pascal Savoldelli (CRCE à
majorité communiste), « c’est la distribution des miettes ».
La politique
fiscale de Macron défavorable aux 5 % les plus modestes
Le PLFR transcrit les nouvelles prévisions économiques de sortie
de crise, avec un déficit public ramené à 8,2 % du PIB et une dette
publique de 115,3 % du PIB fin 2021.
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Non content
de ne servir à rien, car sans pouvoir ou à peu près, ses sénateurs repus qui
eux on une retraite confortable pour pas dire plus, sont opposés par principe
aux gouvernements en place !
Avec ces
pauvres 100 euros qui semblent les gêner, mais qui pourtant bien que se ne soit
qu’une mesure provisoire (ou même électorale) seront acceptés par ces français « gens
de peu » qui n’ont rien et comptent les euros qui leurs restent quand ils
en ont encore en fin de moi pour survivre et même avoir moins froid l’hiver
!
Si on
prenait ces 100 euros sur leurs indemnités de sénateurs là, ils feraient preuve
de fraternité à défaut d’égalité ou solidarité en ces périodes de crises
sanitaire et économiques en faisant prendre aux français gogos qui s’y laissent
prendre des vessies pour des lanternes !
Non
comptent de l’inutilité de cette chambre haute (mais bas de plafond pour
certains, on pourrait citer des exemple) qui ne sait que dire non par contradiction
débiles, est dans le même moule que les ex élus ou dirigeants de nos septennats
ou quinquennats passés !
De Gaulle
dont certains élus se recommande, (alors qu’ils ne l’ont même pas connu)
voulait supprimer cette assemblée par référendum, il s’est trompé, car ils
croyaient dans les français et à leur bon sens et bien ils ont voté NON, car il
voulait changer de président, fameux changement qu’ils rabâchent en courant
après depuis des décennies sans l’avoir en fait car les étiquettes de tous de
nos partis de tous bords ringards sont médiocres et notre classe politique sclérosée !
Notre liberté,
égalité, fraternité, voire solidarité n’existe plus seul le chacun pour soi
prime dans notre société devenue violente et dure à vivre !
Jdeclef 18/11/2021
10h10LP
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