Coignard – Emmanuel Macron : un discours de vœux en novembre !
CHRONIQUE. Le président Macron avait bien du mal à cacher le candidat
Emmanuel, au cours d’une allocution digne d’un soir de 31 décembre.
Depuis
la fin de l’été, plusieurs voix se sont élevées pour accuser le chef de l’État
de fêter Noël avant l’heure, à coups de cadeaux à plusieurs catégories de la
population. Ce mardi 9 novembre au soir, c’est plutôt de la soirée de la
Saint-Sylvestre qu’il s’est inspiré !
Son allocution de 27 minutes ressemblait à s’y méprendre
à celle que tout président prononce à 20 heures le 31 décembre.
La solennité, le plaidoyer pro domo sur
les réalisations de l’année et plus généralement du quinquennat, les
perspectives pour les années à venir… Rien ne manquait à cette large évocation
de la geste macronienne.
Les oppositions s’étranglent d’indignation, et on peut les
comprendre. À moins de six mois de l’échéance, l’intervention présidentielle
n’avait rien de commun avec les huit qui l’ont précédée au fil de la crise
sanitaire. Les mesures annoncées pour lutter contre la cinquième vague de
l’épidémie tiennent sur un timbre-poste (obligation, au 15 décembre, pour
les plus de 65 ans d’avoir effectué le rappel vaccinal afin de
continuer à bénéficier du pass sanitaire, ouverture début décembre de ce
même rappel aux 50-64 ans). Elles relèvent normalement du niveau
d’intervention du Premier ministre, pas du chef de l’État.
Michel Richard – Le débat que redoute Macron
À droite toute !
Emmanuel Macron a d’ailleurs prévenu dès le début : il allait
nous entretenir de sujets sanitaires, mais aussi économiques, sociaux,
géopolitiques… La revue de détail est impressionnante : le succès du
« quoi qu’il en coûte », le chômage au plus bas depuis quinze ans, la
croissance française parmi les plus élevées d’Europe, le pouvoir d’achat
maintenu, la pauvreté qui n’a pas augmenté. Et aussi l’effort sans précédent
pour revaloriser les salaires des soignants – entre 200 et
400 euros net par mois – ou le contrat d’engagement jeune… Sans oublier
l’embauche de 10 000 policiers et gendarmes, l’augmentation historique du
budget de la justice ou l’investissement dans la réindustrialisation. Le chef
de l’État croit visiblement très fort au proverbe selon lequel on n’est jamais
mieux servi que par soi-même…
Zemmour, Philippe, 2022… Enquête sur le candidat Macron
Ceux qui doutaient de la volonté présidentielle de parasiter une
séquence politique qui place la droite sur le devant de la scène en sont
pour leurs frais. Emmanuel Macron a mis, sans hésiter, la barre à droite toute,
entre l’annonce d’un durcissement des contrôles de Pôle emploi, de la
suppression des allocations aux chômeurs qui refuseraient les offres qu’on leur
propose et de la construction de nouveaux réacteurs nucléaires et l’exaltation
de la valeur travail…
Comme il existe des soirées déguisées, c’était un peu une
allocution masquée, durant laquelle le candidat se dissimulait à grand-peine
dans le costume du président.
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Et qui
s’est servi de son intervention comme tribune pour sa candidature à l’élection
présidentielle qu’il croit acquise même s’il ne sait pas déclaré candidat à sa réélection
en bon hypocrite (temps de parole non décompté ) ce qui en fait n’a pas
d’importance puisque pouvant parler à sa guise sur toutes les chaines télés qui
ne demandent que çà pour permette à leurs chroniqueurs politiques de commenter
en donnant des leçons de politique aux gogos de français qui avalent tout, le
meilleur des bons publics !
Pour
résumer ce discours de 27 minutes d’auto-satisfaction (sur ce qui a été fait par
lui et ses gouvernements) suffisant n’a pas étonné ceux qui l’on regardé !
Augmentation
du recours à l’énergie nucléaire avec la constriction de plusieurs réacteurs « EPR »
mais quand on voit le temps qu’il faut pour qu’ils soient opérationnels exemple
un réacteur en construction, Flamanville-3, réacteur à eau
pressurisée de génération III+, de type EPR. La mise en service de ce
réacteur, initialement prévue pour 2012, est planifiée pour 2023.Toujours pas terminé avec ses multiples problèmes et le gouffre financier
qu’il n’a pas fini de couter on n’est pas près de les voir même pas avant la
fin de son 2 eme quinquennat (s’il est réélu ?)
En ce qui
concerne la pandémie qui redémarre malgré son optimiste et relâchements habituels
trop précoces il joue au pseudo monarque sans couronne absolu en voulant
imposer la 3eme dose obligatoire car liée à une mise à niveau du pass sanitaire celui-ci faute de ne pas être accepté partout si pas à jour de toutes les
vaccinations le 15 décembre 2021 (mais il faut que la 2eme dose ait été
effectuée 6 mois avant !) Ce qui va poser beaucoup de problèmes !?
Tout le reste
n’est que du bla-bla politique comme sur le régalien qui n’est pas sa tasse de
thé ou le « quoi qu’il en coute » qu’il faudra payer et autres
multiples promesses, mais il restera toujours des gogos pleutres trop gâtés
chez certains français qui se diront « on sait ce qu’on perdra, pas ce qu’on
gagnera » s’il est battu !
Jdeclef 10/11/2021
10h33
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