Calais : le gouvernement
promet l’hébergement de tous les clandestins
Alors que la trêve hivernale
débute, le gouvernement vient de s’engager à loger tous les clandestins qui
seront délogés des campements de fortune.
L’État
cède aux militants associatifs. Depuis vingt-trois jours, trois militants
humanitaires, dont un prêtre, ont entamé une grève de la faim à Calais
(Pas-de-Calais) afin d’obtenir le logement des clandestins que l’État déloge
des campements de fortune installés un peu partout en ville. La proposition va
être officiellement formulée mardi 2 novembre, lors d’une rencontre entre
les acteurs locaux et un médiateur gouvernemental.
Entre l’État et les associations locales, les discussions se
poursuivent toujours après une première tentative infructueuse la semaine
dernière, alors que des camps de fortune sont évacués presque toutes les
semaines à Calais et dans ses alentours. « On va proposer systématiquement
un hébergement, qui sera essentiellement dans le Pas-de-Calais, dans les
Hauts-de-France, mais pas à Calais », a confié à l’AFP le médiateur, en
l’occurrence le patron de l’Office français de l’immigration et de
l’intégration (Ofii), Didier Leschi.
Ce dernier a ainsi reconnu, de facto, que les évacuations de
campements à Calais n’étaient pas toujours assorties de propositions de mise à
l’abri, ce qui est pourtant la règle. Pour tenir son engagement, l’État va devoir
« augmenter son parc d’hébergement » de plusieurs centaines de
places, a-t-il souligné.
Certes, le directeur général de l’Ofii a été envoyé pour une
« mission de contact et de médiation » auprès des grévistes, le
prêtre Philippe Demeestère, aumônier du Secours catholique âgé de 72 ans,
et deux militants associatifs, Anaïs Vogel et Ludovic Holbein, qui réclament
l’arrêt des démantèlements en période hivernale.
Mais l’engagement de l’État répond aussi à une peur : « Le
gouvernement craint que la “jungle” ne se reconstitue à Calais », cinq ans
après le démantèlement en octobre 2016 de ce gigantesque campement
qui réunissait, dans des conditions humanitaires chaotiques, jusqu’à
10 000 candidats au passage vers l’Angleterre.
« Cette crainte est liée à l’ampleur des flux : depuis
le début de l’année, il y a presque 40 000 personnes qui sont
arrivées » sur le littoral nord, explique Didier Leschi. « L’État ne
peut pas laisser s’organiser sciemment une base de départ clandestine vers l’Angleterre,
alors que les gens risquent, en plus, leur vie en traversant la Manche »,
a-t-il ajouté.
À l’issue de discussions mercredi et jeudi dernier, les acteurs
locaux avaient déploré une visite électoraliste, tandis que les grévistes de la
faim avaient estimé que le médiateur n’apportait « pas de solutions »,
lors d’un point presse sur le perron de l’église Saint-Pierre de Calais, où ils
sont installés jour et nuit depuis plus de trois semaines.
Comme les associations intervenant à Calais, ils dénoncent la
subsistance « inhumaine » des exilés, qui survivent dans des
campements insalubres quotidiennement évacués, se voyant en plus confisquer
leurs maigres effets personnels au gré des expulsions.
« Il faut laisser la possibilité aux personnes de récupérer
leurs effets personnels avant les opérations de mise à l’abri », propose,
sur ce point, le patron de l’Ofii. Concrètement, un délai
« d’environ 45 minutes » sera désormais laissé aux migrants
pour réunir leurs affaires : « Il n’y aura plus d’évacuation par
surprise », promet le médiateur, assurant par ailleurs qu’une visite de
l’Ofii « passera avant chaque évacuation » pour effectuer un
diagnostic social, en lien avec les associations.
Ces propositions pourraient entrer en vigueur dès « la fin de
semaine », a estimé Didier Leschi, qui doit rencontrer les grévistes en
fin de matinée, puis les associations en début d’après-midi, pour transmettre
ces engagements par écrit. Toutefois, ces propositions ne répondent pas à la
revendication principale des interlocuteurs, qui réclament un
« moratoire » sur les évacuations, alors que la trêve hivernale est
entrée lundi en vigueur.
Immigration : Darmanin en faveur des camps fermés
comme en Grèce
Dans une lettre ouverte adressée aux forces de l’ordre et publiée
lundi dans La Voix du Nord,
avant même la deuxième rencontre avec le médiateur gouvernemental, le prêtre
Philippe Demeestère a établi un parallèle entre les agissements de la police
envers les migrants à ceux des « soldats du contingent envoyés naguère en
Algérie ».
« Aujourd’hui, toujours sous couvert d’obéissance, vous-mêmes
rendez possible, à Calais, la poursuite d’opérations de police inhumaines –
vous le savez bien que c’est un sale boulot, n’est-ce
pas ? » a-t-il écrit, appelant les forces de l’ordre à
« entrer en résistance » pour « ne plus perpétuer ici la
barbarie ». Signe que la grève de la faim risque de se poursuivre ?
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Cela fait
maintenant des décennies que la France dans cette région de Calais subit cela
bien avant le brexit car avant l’Angleterre ne faisait pas partie de SHENGHEN bien
que faisant partie de l’UE dans un passé récent (encore une dérogation accordée
pour leur acceptation à l’Europe unie)
La majorité
de ces migrants sont d’origine de colonies anglaises Commonwealth ou autres
d’ailleurs beaucoup parlent anglais et ont déjà de la famille installée en
Angleterre !
Chaque
pays ex colonisateur de cette Afrique ou Moyen-Orient devrait accepter ses
migrants originaires de leurs ex possessions comme ces Anglos arabo/indopakistanais
pour l’Angleterre qui avait le plus grand empire colonial du monde, tout comme
nous nos migrants issus des ex AOF/AEF !
Alors
pourquoi les en n’empêcher d’aller de l’autre côté de la Manche, ce qu’ils
désirent plutôt que de les héberger en France alors que déjà beaucoup de
français n'arrivent déjà pas à se loger correctement ?!
Quand on
y réfléchi bien depuis toujours dans notre histoire ancienne et récente c’est
toujours avec les Britanniques que l’on a eu des problèmes, le brexit n’a rien changé
notamment sur ce problème d’immigration et c’est toujours la France qui subit
et cède toujours à leurs exigences, il faudrait que cela cesse et change !
On a encore
la pèche en plus qui vient se greffer à cause leur brexit avec les iles anglo-normandes
dans nos eaux françaises il faut crever l’abcès même si cela ne leur plait pas pour
ces sujets qui n’ont que trop duré !
Jdeclef 02/11/2021
13h48
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