mardi 2 novembre 2021

Cela n'empêchera pas l'immigration galopante vers l'Angleterre de ces migrants qui veulent y aller absolument !?

 

Calais : le gouvernement promet l’hébergement de tous les clandestins

Alors que la trêve hivernale débute, le gouvernement vient de s’engager à loger tous les clandestins qui seront délogés des campements de fortune.

L’État cède aux militants associatifs. Depuis vingt-trois jours, trois militants humanitaires, dont un prêtre, ont entamé une grève de la faim à Calais (Pas-de-Calais) afin d’obtenir le logement des clandestins que l’État déloge des campements de fortune installés un peu partout en ville. La proposition va être officiellement formulée mardi 2 novembre, lors d’une rencontre entre les acteurs locaux et un médiateur gouvernemental.

Entre l’État et les associations locales, les discussions se poursuivent toujours après une première tentative infructueuse la semaine dernière, alors que des camps de fortune sont évacués presque toutes les semaines à Calais et dans ses alentours. « On va proposer systématiquement un hébergement, qui sera essentiellement dans le Pas-de-Calais, dans les Hauts-de-France, mais pas à Calais », a confié à l’AFP le médiateur, en l’occurrence le patron de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii), Didier Leschi.

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Ce dernier a ainsi reconnu, de facto, que les évacuations de campements à Calais n’étaient pas toujours assorties de propositions de mise à l’abri, ce qui est pourtant la règle. Pour tenir son engagement, l’État va devoir « augmenter son parc d’hébergement » de plusieurs centaines de places, a-t-il souligné.

L’ombre de la jungle

Certes, le directeur général de l’Ofii a été envoyé pour une « mission de contact et de médiation » auprès des grévistes, le prêtre Philippe Demeestère, aumônier du Secours catholique âgé de 72 ans, et deux militants associatifs, Anaïs Vogel et Ludovic Holbein, qui réclament l’arrêt des démantèlements en période hivernale.

Mais l’engagement de l’État répond aussi à une peur : « Le gouvernement craint que la “jungle” ne se reconstitue à Calais », cinq ans après le démantèlement en octobre 2016 de ce gigantesque campement qui réunissait, dans des conditions humanitaires chaotiques, jusqu’à 10 000 candidats au passage vers l’Angleterre.

« Cette crainte est liée à l’ampleur des flux : depuis le début de l’année, il y a presque 40 000 personnes qui sont arrivées » sur le littoral nord, explique Didier Leschi. « L’État ne peut pas laisser s’organiser sciemment une base de départ clandestine vers l’Angleterre, alors que les gens risquent, en plus, leur vie en traversant la Manche », a-t-il ajouté.

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À l’issue de discussions mercredi et jeudi dernier, les acteurs locaux avaient déploré une visite électoraliste, tandis que les grévistes de la faim avaient estimé que le médiateur n’apportait « pas de solutions », lors d’un point presse sur le perron de l’église Saint-Pierre de Calais, où ils sont installés jour et nuit depuis plus de trois semaines.

Comme les associations intervenant à Calais, ils dénoncent la subsistance « inhumaine » des exilés, qui survivent dans des campements insalubres quotidiennement évacués, se voyant en plus confisquer leurs maigres effets personnels au gré des expulsions.

45 minutes

« Il faut laisser la possibilité aux personnes de récupérer leurs effets personnels avant les opérations de mise à l’abri », propose, sur ce point, le patron de l’Ofii. Concrètement, un délai « d’environ 45 minutes » sera désormais laissé aux migrants pour réunir leurs affaires : « Il n’y aura plus d’évacuation par surprise », promet le médiateur, assurant par ailleurs qu’une visite de l’Ofii « passera avant chaque évacuation » pour effectuer un diagnostic social, en lien avec les associations.

Ces propositions pourraient entrer en vigueur dès « la fin de semaine », a estimé Didier Leschi, qui doit rencontrer les grévistes en fin de matinée, puis les associations en début d’après-midi, pour transmettre ces engagements par écrit. Toutefois, ces propositions ne répondent pas à la revendication principale des interlocuteurs, qui réclament un « moratoire » sur les évacuations, alors que la trêve hivernale est entrée lundi en vigueur.

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Dans une lettre ouverte adressée aux forces de l’ordre et publiée lundi dans La Voix du Nord, avant même la deuxième rencontre avec le médiateur gouvernemental, le prêtre Philippe Demeestère a établi un parallèle entre les agissements de la police envers les migrants à ceux des « soldats du contingent envoyés naguère en Algérie ».

« Aujourd’hui, toujours sous couvert d’obéissance, vous-mêmes rendez possible, à Calais, la poursuite d’opérations de police inhumaines – vous le savez bien que c’est un sale boulot, n’est-ce pas ? » a-t-il écrit, appelant les forces de l’ordre à « entrer en résistance » pour « ne plus perpétuer ici la barbarie ». Signe que la grève de la faim risque de se poursuivre ?

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Cela fait maintenant des décennies que la France dans cette région de Calais subit cela bien avant le brexit car avant l’Angleterre ne faisait pas partie de SHENGHEN bien que faisant partie de l’UE dans un passé récent (encore une dérogation accordée pour leur acceptation à l’Europe unie)

La majorité de ces migrants sont d’origine de colonies anglaises Commonwealth ou autres d’ailleurs beaucoup parlent anglais et ont déjà de la famille installée en Angleterre !

Chaque pays ex colonisateur de cette Afrique ou Moyen-Orient devrait accepter ses migrants originaires de leurs ex possessions comme ces Anglos arabo/indopakistanais pour l’Angleterre qui avait le plus grand empire colonial du monde, tout comme nous nos migrants issus des ex AOF/AEF !

Alors pourquoi les en n’empêcher d’aller de l’autre côté de la Manche, ce qu’ils désirent plutôt que de les héberger en France alors que déjà beaucoup de français n'arrivent déjà pas à se loger correctement ?!

Quand on y réfléchi bien depuis toujours dans notre histoire ancienne et récente c’est toujours avec les Britanniques que l’on a eu des problèmes, le brexit n’a rien changé notamment sur ce problème d’immigration et c’est toujours la France qui subit et cède toujours à leurs exigences, il faudrait que cela cesse et change !

On a encore la pèche en plus qui vient se greffer à cause leur brexit avec les iles anglo-normandes dans nos eaux françaises il faut crever l’abcès même si cela ne leur plait pas pour ces sujets qui n’ont que trop duré !

Jdeclef 02/11/2021 13h48


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