vendredi 12 novembre 2021

Comment voulez-vous que les Français s'y retrouve avec ses informations parcellaires au sujet des divers vaccins en circulation contre ces virus de la Covid !?

 

Covid-19 : trois questions sur la baisse d’efficacité des vaccins

Pfizer, Moderna, Janssen… Quel que soit le vaccin utilisé, la protection baisse. Tout le monde est-il concerné ? La troisième dose résout-elle le problème ?

Le fait était déjà connu des chercheurs, mais une nouvelle étude américaine publiée dans la revue Science le 4 novembre dernier, le confirme : les mois passant, la protection contre le Covid-19 s’émousse.

Les auteurs ont mené une étude sur plus de 780 000 vétérans vaccinés soit par une dose de Janssen, soit par deux doses de Moderna ou de Pfizer. Entre février et octobre, la protection offerte par ces vaccins contre l’infection est passée de 87,9 % à 48,1 %. Plus précisément, au mois de mars, les vaccins Janssen, Moderna et Pfizer affichaient respectivement une efficacité de 86,4 %, 89,9 % et 86,9 %. Six mois plus tard, elle n’était plus que de 13,1 %, 58 % et 43,3 %. En revanche, la vaccination est restée beaucoup plus protectrice contre les formes sévères et les décès.

Pourquoi l’efficacité des vaccins contre les infections diminue-t-elle ?

Dans le schéma vaccinal contre le coronavirus, les deux premières injections n’ont pas pour but de produire une immunité sur le long terme. Elles visent à nous protéger « vite et bien ». « En administrant deux doses, de manière rapprochée, on fait produire une très forte quantité d’anticorps à notre corps, très rapidement, explique le Pr Jean-Daniel Lelièvre, immunologue et responsable de recherche clinique au Vaccine Research Institute (VRI). Mais la protection ne va pas forcément être durable. » Les deux premières doses stimulent des cellules immunitaires particulières : les lymphocytes B dits « naïfs », car ils n’ont jamais rencontré le virus. Au contact de l’antigène vaccinal, ils déclenchent la production d’anticorps en grande quantité, mais pas forcément optimaux et durables. Telle une armée de soldats, mal préparés, mais tellement nombreux qu’ils parviennent à repousser l’attaquant.

Face à l’urgence, c’est l’option qui a été retenue : provoquer un grand « boost » de l’immunité pour être individuellement protégé et contrôler les infections à l’échelle collective. La baisse de l’efficacité de cette double-injection n’est donc pas une surprise pour les scientifiques.

Toutes les classes d’âge sont concernées par ce recul du rempart vaccinal. Des études précédentes l’ont clairement mis en évidence. Notamment une étude israélienne publiée le 27 octobre dernier dans le New England Medical Journal. « Le taux d’incidence des infections augmente avec le temps, quel que soit notre âge », commente le Pr Jean-Daniel Lelièvre. Cette étude israélienne confirme également que les formes sévères de Covid concernent essentiellement les personnes vaccinées de plus de 60 ans et restent peu importantes chez les plus jeunes.

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Pourquoi la protection contre les formes graves et les décès tient-elle plus longtemps ?

« Nous ne savons pas précisément pourquoi, admet le Pr Lelièvre. Mais nous avons une hypothèse : la vaccination induit une réponse anticorps essentiellement sanguine, moins dans les muqueuses, comme le nez. La barrière de protection au niveau des muqueuses est probablement la première à disparaître, alors que les anticorps présents dans la circulation générale persistent plus longtemps, nous protégeant des infections les plus graves. »

Pourquoi la troisième dose relance-t-elle durablement l’immunité ?

Elle vient solliciter un autre type de cellules immunitaires spécialisées dont l’objectif est de nous protéger sur le long terme, comme leur nom l’indique : les lymphocytes B mémoire. Ils ne jouent pas un rôle actif lors de la première injection, mais ils sont bien là et maturent la réponse nécessaire à apporter en cas de nouvelle attaque. Avec la troisième dose, l’antigène viral vient monter très haut, mais surtout ces anticorps seront plus performants et dirigés contre d’éventuels variants. Nous pensons que la protection qu’ils offrent va durer beaucoup plus longtemps que celle obtenue avec les deux premières doses. » Combien de temps ? Difficile à dire. Surtout si des variants viennent jouer les trouble-fêtes. « Dans l’équation, il n’y a pas que la persistance du taux d’anticorps qui entre en compte, rappelle le Pr Lelièvre. Ces anticorps pourraient aussi devenir inefficaces parce que le virus aura trop changé. On ne sait pas encore quand il faudra faire de nouvelles vaccinations. »

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L’histoire du virus étant récente, certains experts appellent à ne pas se précipiter pour administrer une troisième dose à toute la population. « Nous ne savons pas encore si un rappel pour tous sera nécessaire dès les prochains mois pour consolider la protection contre les formes graves », estime Marie-Paule Kieny, ancienne directrice générale adjointe de l’OMS et actuelle présidente du comité « vaccins » auprès de Matignon. Un avis partagé par la HAS, qui estimait lundi soir – alors même que le président de la République s’adressait aux Français – qu’il n’y avait « pas lieu pour le moment de modifier ses recommandations quant à la pertinence d’un rappel en population générale, même s’il est probable que celui-ci soit nécessaire ultérieurement ». En attendant, les plus de 65 ans concernés par le rappel prennent d’assaut les centres de vaccination.

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Depuis le début de la pandémie et la découverte de ces nombreux vaccins qui font la richesse des laboratoires et l’évolution de la pandémie et ses rebonds que nos scientifiques dit émérites appelle vagues en les numérotant cinq à ce jour comme pour les virus divers à qui ils donnent des codes on n’est guère avancé !

Sauf peut être à se dire que l’on est mieux protégé et que cela n’évite pas totalement les cas graves et d’hospitalisations jusqu’à dire que peut être, il faudrait faire des rappels trimestriels ?!

Donc sans être négatif il faut être pragmatique et précis si possible, car quand il suffit que notre pseudo monarque sans couronne qui n’y connait rien dépassé depuis le début de cette crise sanitaire car comme tout un chacun n’étant ni médecin, ni scientifique dise après des conseils pris auprès de son fameux conseil de défense et ces participants pas sûr d’eux décide, ce qu’il fait rarement plutôt enclin à tergiverser que la 3eme dose devrait être faite obligatoirement en brandissant le pass sanitaire qui serait supprimé après le 15/12/2021 pour les non vaccinés et après 6 mois d’avoir reçu la 2eme dose pas simple à organiser ?!

Je suis un vieux bonhomme et pour les vaccins même si on ne maitrise pas totalement leur efficacité car j’ai eu tous ceux qui étaient dans le passé obligatoire et suis encore là à 75 ans !

Mais attendre bêtement la permission de ce monsieur parvenu m’insupporte car trop de gogos n’attendent que sa parole pour se faire vacciner et se précipiter quand il parle, ne peuvent-ils prendre conseils au moins de leurs médecins pour être vraiment conseillés et informés médicalement par ceux-ci !?

Heureusement, que pour ces français assistés, il ne leur a pas demandé de sauter par la fenêtre par exemple en faisant « cui-cui » (c’est fou les pouvoirs qu’ils lui ont donnés !?)

Jdeclef 12/11/2021 13h40


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