samedi 13 novembre 2021

MAYOTTE est l'exemple d'une immigration galopante donc il faut une une action d'envergure pour l'endiguer !? (Une immigration que les états libres et démocratiques n'arrivent pas à contrôler!)

 

Immigration : Michel Barnier entend « supprimer » le droit du sol à Mayotte

En visite à Mayotte et La Réunion, le candidat à l’investiture LR a avancé cette proposition choc pour faire face à l’afflux de clandestins des Comores.

C’est une « mesure exceptionnelle » qui risque de faire couler de l’encre. En visite ce jeudi sur l’île de Mayotte, qui fait face à une immigration clandestine massive venant de l’archipel voisin des Comores, Michel Barnier s’est engagé, s’il était élu président en mai, à introduire dans la Constitution une dérogation qui permettrait à l’île aux parfums, ainsi qu’à la Guyane, de « supprimer » le droit du sol afin d’empêcher l’acquisition automatique de la nationalité française.

Une proposition brandie dès 2005 par le ministre de l’Outre-mer de l’époque, François Baroin, au prix d’une vive controverse, et reprise ensuite par Christian Estrosi, Marine Le Pen ou Nicolas Dupont-Aignan. Cette disposition ferait partie du projet de loi constitutionnelle sur l’immigration que Michel Barnier soumettrait aux Français par référendum dès le mois de septembre. « C’est le seul moyen de stopper les flux migratoires qui déstabilisent complètement l’île de Mayotte », plaide l’ancien commissaire européen ce vendredi dans Le Quotidien de La Réunion, île où il poursuit une visite de trois jours dans l’Océan indien jusqu’à samedi.

Déterminé à défendre sa proposition de moratoire national de trois à cinq ans sur l’immigration pour mettre « un coup d’arrêt » grâce au vote d’un « bouclier institutionnel », très attaquée par ses compétiteurs au sein de LR lors du premier débat télévisé de ce lundi, l’ancien « Monsieur Brexit » persiste et signe.

À Mayotte, 101e département français depuis dix ans et première porte d’entrée en Europe dans l’Océan indien, les chiffres de l’immigration irrégulière donnent le tournis. Sur ce confetti de 374 kilomètres carrés débarquent chaque jour des kwassas-kwassas, navigation de fortune, depuis l’île d’Anjouan située à 70 kilomètres dans les Comores. Officiellement, l’île de Mayotte compterait 256 500 habitants (selon les données de l’Insee en 2017), mais plus vraisemblablement 300 000 à 400 000. Au point que la moitié de la population mahoraise est aujourd’hui d’origine étrangère, principalement d’origine comorienne. Selon une étude de l’Insee en 2020, si les flux migratoires se maintenaient en l’état, la population mahoraise atteindrait… 760 000 habitants en 2050.

Depuis la loi asile et immigration de mai 2018, Mayotte dispose déjà d’un statut dérogatoire en matière de droit du sol. Pour qu’un enfant né sur ce territoire acquière la nationalité française, il faut qu’un de ses deux parents ait séjourné légalement au moins trois mois sur l’île avant la naissance. Saisi par des parlementaires de gauche, le Conseil constitutionnel avait alors jugé cette disposition proportionnée à la situation locale. « Donc, avec un visa de court séjour, on peut venir accoucher à Mayotte ! » constate un stratège de l’équipe Barnier, alors que la maternité de Mamoudzou, où 25 à 30 enfants voient quotidiennement le jour, de mères comoriennes dans une écrasante majorité, est régulièrement qualifiée de « première maternité de France ».

Fin août, les ministres Gérald Darmanin (Intérieur) et Sébastien Lecornu (Outre-mer) ont donc annoncé que cette dérogation serait encore durcie pour porter la durée de résidence légale de trois mois à un an dans un projet de loi spécifique à Mayotte prévu courant janvier 2022 au Parlement, juste avant les élections. « Le pouvoir actuel découvre presque à la fin du quinquennat les problèmes », ironise Michel Barnier dans Le Quotidien de La Réunion.

C’est une mesure de protection qui est liée à une situation exceptionnelle de Mayotte.Un membre de l’équipe Barnier

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Kwassas-kwassas

Insuffisant pour l’ancien commissaire européen, qui s’engage pour sa part à « supprimer » le droit du sol pour Mayotte et la Guyane s’il est investi candidat LR le 4 décembre prochain, puis élu chef de l’État en mai. En clair, il s’agirait de façon dérogatoire pour ces deux territoires de rétablir le droit du sang, qui veut que l’on devienne français uniquement par la filiation. « C’est une mesure de protection qui est liée à une situation exceptionnelle de Mayotte, plaide un membre de l’équipe Barnier. Il y a plus d’étrangers que de Français à Mayotte ! Il faut couper le flux de manière humaine et claire et aider les Comores, sinon ça va devenir explosif. Il faut dire : “Ça suffit !” »

Pas question pour le candidat LR, en revanche, de remettre en cause au niveau national le double droit du sol qui veut qu’un enfant né sur le territoire de la République devienne français à sa majorité (dès 13 ans s’il en fait la demande) sous réserve de cinq ans de résidence dès l’âge de 11 ans.

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C’est un serpent de mer de la vie politique. En septembre 2005, François Baroin, ministre de l’Outre-mer, avait remis en cause le droit du sol pour certaines collectivités ultramarines, dont Mayotte, au prix d’une vive polémique. En 2007, le candidat François Bayrou avait souhaité que l’acquisition de la nationalité « ne soit plus automatique » à Mayotte et en Guyane. En 2011, c’est le secrétaire d’État à l’Outre-mer, Christian Estrosi, qui avait explicitement plaidé pour une suppression du droit du sol à Mayotte à titre dérogatoire, brandissant le risque d’une « invasion imminente » après des troubles politiques dans les Comores.

Interrogée sur la situation spécifique de Mayotte en octobre 2019 sur BFM, Marine Le Pen avait plaidé dans ce sens : « Oui, il faut supprimer le droit du sol. » Quant au souverainiste Nicolas Dupont-Aignan, il a déposé en mai 2018 une proposition de loi constitutionnelle pour « abroger ou suspendre » le droit du sol en Guyane et à Mayotte. Dans le cadre du congrès de LR, le député des Alpes-Maritimes Éric Ciotti préconise un retour au droit du sang au niveau national.

L’ancien député de Savoie est le seul candidat LR à se déplacer en outre-mer dans le cadre du congrès qui doit désigner le candidat du parti le 4 décembre prochain. Un clin d’œil appuyé à voter Barnier aux quelque 2 750 militants ultramarins encartés LR (selon les chiffres communiqués par le parti en date du 4 novembre), dont 689 à Mayotte et 808 à La Réunion, premiers contingents militants du parti outre-mer après la Nouvelle-Calédonie. Lors de sa visite, il a notamment promis de nommer un ministre de l’Outre-mer directement rattaché à Matignon et doté d’importantes prérogatives « transversales ».

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Mais il n'y a pas que dans ces territoires d’outres mer dont certains revendiquent leurs indépendances ne se considérant pas d’origine de la FRANCE METROPOLITAINE qui a besoin de garde fous contre cette immigration problèmes inhérents à toute l'Union Européenne ou des murs aux frontières des états membres s'érigent pour stopper ces migrants qui arrivent à les contourner !?

Ce qu’il faut savoir nous avons aussi le regroupement familial qui ne diminue pas les flux de migrants !

Accusé par certains politiques de favoriser l'immigration illégale, le droit du sol, qui permet à des enfants nés en France de parents étrangers d'obtenir la nationalité française, est soumis à de multiples conditions. ... C'est aussi valable si un seul des parents est né en France : c'est le "double droit du sol".18 avr. 2018

La citoyenneté par la filiation (droit du sang) était la règle dans l'Antiquité. Elle le demeure dans la plus grande partie du monde. L'Occident lui préfère aujourd'hui le droit du sol, installé à la fin du XIXe siècle en France.

Après avoir mis fin à l’immigration pour motif économique en , le gouvernement Chirac autorise le regroupement familial sous plusieurs conditions

Le , en pleine pandémie de Covid-19, le Conseil d'État, saisi en référé, suspend le gel de la délivrance de visas de regroupement familial aux conjoints et enfants d'étrangers non-européens résidant en France, jugeant qu’il s’agit d’une atteinte disproportionnée au droit à la vie familiale normale et à l'intérêt supérieur de l'enfant ». Cette mesure avait été prise par le gouvernement en raison de la crise sanitaire en cours !

Jdeclef 13/11/2021 13h53LP



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