Coignard – Débats LR : télé-courtoisie
CHRONIQUE. Ils étaient encore cinq « amis » lors du deuxième
débat du congrès LR. Et si, au-delà d’un exercice soporifique, ils avaient
raison d’être ennuyeux ?
Le Club des cinq, vieux classique de la
Bibliothèque rose (ou verte, c’est selon !), a désormais sa version
télévisuelle. Cinq « amis » unis comme les doigts de la main. Prêts à
combattre l’adversité, qui dimanche soir avait un nom, un seul, Emmanuel Macron.
À les entendre, depuis cinq ans, à cause de ce président, le pays serait au
bord du chaos, au seuil de la banqueroute, à l’orée du déclassement.
Commenter le second débat des prétendants à l’investiture Les
Républicains, dans ces circonstances, est assez vain, si ce n’est pour
constater qu’Éric Ciotti compense quelques faiblesses sur les chiffres par une
clarté dans le discours, que Michel Barnier ressemble au favori qui déçoit par
son manque de tonus, que Valérie Pécresse étonne par sa combativité, que
Philippe Juvin évite le rôle de figurant, que Xavier Bertrand fait… du
Xavier Bertrand.
Deuxième débat
LR : tensions sur la ligne
Leur adversaire,
donc, c’est Emmanuel Macron. Oubliés les extrêmes, d’ordinaire farouchement
combattus, au moins en paroles, sus au chef de l’État ! Un pour tous, tous
contre un ! Cette animosité commune a au moins, pour eux, un
avantage : éviter le pugilat, la division et les cicatrices qu’ils
laissent une fois un vainqueur désigné. L’un des mots les plus prononcés lors
de ce long débat, le deuxième du genre, est inattendu dans une arène où il est
d’usage de tenter de briller en ferraillant avec les autres. C’est le mot
« amis », utilisé par chacun à tour de rôle pour désigner les quatre
autres. Pas d’adversaires, pas de compétiteurs, ni même de concurrents. On
aurait pu oublier, en les regardant, qu’un scrutin va les départager dans à
peine plus de quinze jours. Et qu’il fera quatre vaincus.
Voyage au bout de l’ennui
En guise de conclusion, il est demandé à chacun d’entre eux
pourquoi les adhérents LR devraient voter pour lui (ou elle). Michel
Barnier observe un long – trop long – silence avant d’exciper de ses états de
service. Éric Ciotti se présente comme l’authentique produit de la droite, le
seul qui n’a pas voté pour Emmanuel Macron au second tour en 2017, comme s’il
s’agissait d’un exploit républicain… Chez les autres, pas une aspérité, pas
l’once d’une tentative de publicité comparative. Quoi de plus normal entre
« amis » ?
Congrès de
LR : Michel Barnier croit en sa victoire
À ce moment,
au terme de trois heures d’échanges courtois, il est difficile de réprimer un
bâillement. Et pourtant !
On a tout dit sur les primaires. Le mal qu’il fallait en penser.
La prime donnée au plus extrême, qui n’a pas forcément les faveurs des
Français. Le déchirement inguérissable provoqué par les accrochages verbaux
entre les débatteurs. L’impossibilité de présenter aux Français une équipe
soudée pour mener la vraie campagne, celle de la présidentielle.
Au bout de l’ennui provoqué par ces interminables monologues, on
se dit alors que le « club des cinq » a peut-être choisi la moins
mauvaise des solutions pour ne pas aller droit à l’échec : celle de
l’amitié surjouée, comme dans la Bibliothèque rose.
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Pour le
reste, ils ont déballé leurs marchandises comme des camelots au concours LEPINE
avec soi-disant la meilleure invention pour remporter le concours final !
C’est un concours
d’hypocrisie politicienne que ces messieurs et dames pratiquent au quotidien, car
ce ne sont pas des novices !
Pour
certains les promesses, plus elles sont grosses plus c’est mieux car les Français
aiment cela (d’ailleurs l’épouvantail zemmour qui gêne tout le monde politique français
utilise et en abuse) car cela plait aux médias et gogos qui prennent çà comme
un jeu, mais qui finalement ne prouve pas qu’ils voteront pour lui !?
Le seul problème
pour ces candidats LR c’est ce piège de cette primaire réservée aux adhérents d’ailleurs
BERTRAND l’avait bien compris raison pour laquelle il voulait faire cavalier seul
(peut être plus hypocrite que les autres !?)
En fait celui
ou celle qui en dira le moins chez les cinq a peut-être plus de chance que les
autres, car ce n’est pas ceux qui crient le plus fort avec un programme très
rigoriste car trop beau (comme CIOTTI pour l’immigration et la sécurité par
exemple !)
Reste V.
PECRESSE c’est une femme de tête, mais qui n’as pas l’envergure de MERKEL ou TATCHER
bonne pour diriger la région IDF mais cela ne suffit pas pour être
présidente !
Le
dernier nouvel arrivant mais très chevronné par son expérience passée c’est M.
BARNIER et lui il a une qualité de plus il ne bavarde pas pour ne rien dire ou promettre,
ce qu’il ne pourrait tenir et ce n’est pas un jeune parvenu sorti de nulle part,
opportuniste qui a profité de la déconfiture de F. HOLLANDE !
Et pour
les adhérents encartés LR il peut sauver cette droite classique seule valable
pour reprendre le pouvoir en France !
Jdeclef 15/11/2021
14h49LP
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