samedi 27 novembre 2021

Parce que ce serait une aubaine pour le président cette 5 eme vague cette COVID !? Alors il n'est pas difficile ? Ce que peuvent faire comme mal les médias est effarant autant que les virus et variant qui déferlent !

 

Macron, la cinquième vague et la présidentielle

Le retour brutal de l’épidémie braque de nouveau les projecteurs sur l’exécutif. Une aubaine pour le chef de l’État, à cinq mois du scrutin?

Le nombre de contaminations qui grimpe à une vitesse folle, le retour des épidémiologistes à la télévision, le Premier ministre testé positif, des membres du Conseil scientifique qui n’écartent plus la nécessité d’en venir à un confinement partiel ou à un couvre-feu, Olivier Véran et Jérôme Salomon qui convoquent une conférence de presse, un nouveau variant qui apparaît… Pas de doute, la cinquième vague de l’épidémie de Covid s’installe et la situation sanitaire s’ancre de nouveau dans l’actualité. « Il y a comme un air de déjà-vu », soupire, las, un membre de la majorité. « Dans l’esprit des gens, c’est reparti. Alors qu’on avait presque oublié. Si ça reste maîtrisé, ça va. On ne pourra pas nous faire grief de la remontée des cas, mais de la gestion, oui », commente un ministre.

La reprise de l’épidémie, certes, nourrit l’anxiété et se répercute sur le moral du pays, à un moment où la campagne présidentielle se met en place. Mais politiquement, elle braque de nouveau les projecteurs sur l’action de l’exécutif. « C’est le gouvernement qui est aux commandes, ça conforte celui qui est aux manettes et replace Emmanuel Macron dans son costume de chef de guerre », décrit un membre de l’exécutif, qui y voit donc une opportunité.

À cinq mois de l’élection présidentielle, le retour de l’actualité sanitaire est au contraire délétère pour les oppositions et adversaires du chef de l’État. Le Covid saturant tout l’espace, toute expression ou proposition en dehors du champ sanitaire passe au pire inaperçue, au mieux pour décalée. « L’effet de la crise sanitaire est clairement un avantage pour le président. Le gouvernement de la peur, ça les rend sérieux, ils en profitent. C’est devenu une situation confortable », se lamente un responsable Les Républicains, inquiet « d’une accoutumance collective aux restrictions de libertés », qui en vient même à douter de la tenue du scrutin en avril.

Gestion de crise

Autour d’Emmanuel Macron, on ne s’en cache pas : « Le contexte sanitaire est positif pour le président », reconnaît un conseiller du pouvoir. « C’est une chance pour lui », assume clairement un autre. « Tant qu’on est sur ce sujet, les Français ne regardent pas ce qui les inquiète. Ils parleront moins du pouvoir d’achat, ou de sécurité, décrypte un parlementaire macroniste. Par contre, ça nous empêche de prendre la main sur des thèmes de campagne. Et réélire un président sur une gestion de crise et non sur un projet politique, c’est un problème. »

Encore faut-il que ladite gestion soit plébiscitée. Pour l’instant, l’exécutif ne dévie pas de sa stratégie mise en place en janvier dernier, qui consiste à tout miser sur la vaccination pour éviter les mesures de restriction et à faire peser les contraintes sur les antivax. Le pari du pass sanitaire, en juillet, s’est révélé efficace, avec plus de 75 % de la population vaccinée. Le chef de l’État espère surmonter la cinquième vague indemne. Avec une accélération de la campagne de la dose de rappel, et sans couvre-feu, confinement, ou fermeture de lieux publics, contrairement à d’autres pays européen

« Il y a une pression médiatique et politique, mais on doit expliquer que nous, contrairement à d’autres, on n’a pas besoin de mesures. À l’hôpital, ceux qui arrivent alors qu’ils ont eu deux doses de vaccin présentent des comorbidités très lourdes. Les traitements arrivent, ainsi que le vaccin Sanofi, en janvier. Les feux sont plutôt au vert », se rassure un proche d’Emmanuel Macron. « À la fin, ça lui permettra de dire : “Regardez, je n’ai pas reconfiné. Si vous ne voulez pas que les dingues prennent le pouvoir, votez pour moi”. » De fait, le pass sanitaire et la vaccination sont devenus consensuels dans le pays, et notamment dans les milieux économiques, plutôt favorables au président sortant.

Les « jouisseurs de la restriction »

Sur le terrain, les parlementaires de la majorité assurent même que « plus personne ne dit qu’on a mal géré la crise ». Le fiasco des masques, les couacs des tests ou les débuts lents de la vaccination seraient oubliés. « Il y a un an, on était soi-disant des bons à rien sur le vaccin. L’opposition a été tellement caricaturale que les Français nous font crédit de ne pas avoir godillé », veut croire un ministre. Emmanuel Macron aurait gagné des points face aux « jouisseurs de la restriction ». Les lieutenants du président ont toutefois identifié un risque lié au retour de l’actualité sanitaire. Celle-ci remet en lumière les problèmes liés à l’hôpital, au manque de médecins. « Il y a un stress à l’Élysée et à Matignon sur cette question », glisse un cadre La République en marche. « Ce sera le sujet le plus compliqué de la campagne, anticipe une élue de la majorité. On a beaucoup fait, mais la réalité, c’est qu’on a tardé à bouger. » Heureusement, se rengorge un membre de l’exécutif, l’opposition, pas plus que l’exécutif, n’a la solution.

Reste une inconnue, qui obsède l’entourage d’Emmanuel Macron : la conséquence du Covid sur le vote. Un stratège du président y voit un effet binaire : soit la gestion de crise favorise la réélection du sortant comme cela a été le cas aux municipales et aux régionales, soit elle encourage au dégagisme, façon Winston Churchill, défait dans les urnes en 1945 au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Le virus peut aussi nourrir l’abstention, rendant d’autant plus imprévisible le résultat de l’élection présidentielle.

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

C'est carrément de la démence intellectuelle insultante pour les victimes de la pandémie et même indirectement pour ce président pseudo monarque qui a si mal géré celle-ci car tergiversant sans cesse depuis le début prenant des décisions tardives et commettant des erreurs d’appréciations car dépassé par cette crise sanitaire !

Surtout en confondant mauvaise politique politicienne et la santé des Français qui devrait être prioritaire à l’exemple de la situation de notre système hospitalier et sa gestion déplorable étant inacceptable, même si elle était déjà présente avant sa nomination comme président !

D’ailleurs par exemple la canicule de 2003 qui avait fait tant de victimes dont on n’a pas retenue de leçons !

La France est trop souvent en retard sur ces problèmes sociétaux prioritaires car mal géré par nos dirigeants et gouvernements de tous bords qui se succèdent depuis 40 ans !

C’est pourquoi ils votent toujours mal à ses élections présidentielles, car versatiles devenus partisans du chacun pour soi et surtout pas assez exigeants sur le choix de ce président pseudo monarque à qui ils donnent trop de pouvoir, défaut de cette Vème république monarchique comme sous l’ancien régime dont on n’arrive pas à se débarrasser !?

Jdeclef 27/11/2021 16h24LP


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire