Alexandre Benalla condamné à trois ans de prison, dont un ferme
L’ancien collaborateur de l’Élysée a été condamné à trois ans de
prison, dont deux ans assortis d’un sursis simple, dans l’affaire du 1er mai
2018.
Après
trois semaines de procès en septembre dernier, le tribunal correctionnel de Paris
a rendu son jugement concernant Alexandre Benalla, jugé pour les violences du 1er mai
2018, à l’origine d’un scandale politique retentissant, mais aussi pour
l’utilisation frauduleuse de ses passeports diplomatiques. L’ancien chargé
de mission de l’Élysée a été condamné à trois ans de prison, dont un ferme
sous bracelet électronique.
L’ancien proche collaborateur d’Emmanuel Macron, 30 ans, a en
outre été reconnu coupable d’avoir utilisé frauduleusement ses passeports
diplomatiques après son licenciement, d’avoir fabriqué un faux document pour
obtenir un passeport de service et d’avoir illégalement porté une arme en 2017.
« Vous avez été investi d’une certain pouvoir, réel au regard de vos
fonctions, supposé du fait de votre proximité avec le président de la
République », a déclaré la présidente du tribunal Isabelle Prévost-Desprez
en prononçant le jugement.
Alexandre
Benalla, la grande confession
Lors du procès en septembre, l’accusation avait requis dix-huit
mois d’emprisonnement avec sursis à l’encontre d’Alexandre Benalla et des
peines de deux à douze mois avec sursis à l’encontre de ses coprévenus,
l’ex-employé d’En marche ! Vincent Crase et deux policiers. Vincent Crase,
un ancien gendarme réserviste de 48 ans, a été condamné à deux ans
d’emprisonnement avec sursis.
Les policiers Maxence Creusat et Laurent Simonin se sont quant à
eux vu infliger respectivement 5 000 euros d’amende et trois
mois de prison avec sursis, sans inscription au casier judiciaire, pour avoir
transmis des images de vidéosurveillance à Alexandre Benalla.
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Un séisme politique
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Vincent Crase a été condamné également pour avoir illégalement
porté une arme ce jour-là. Le tribunal a prononcé des peines complémentaires de
cinq ans d’interdiction de fonction publique pour Alexandre Benalla et dix ans
d’interdiction de port d’arme pour Vincent Crase.
La défense d’Alexandre Benalla avait plaidé sa relaxe à
l’exception de l’utilisation frauduleuse, reconnue, des passeports
diplomatiques. Elle avait dénoncé un « raz-de-marée médiatique », un
« cataclysme » pour un homme qui a été « diabolisé ». Ses
avocats avaient soutenu que lui et Vincent Crase avaient « aidé à
interpeller » des auteurs d’un délit « flagrant », comme la loi
l’autorise dans certaines circonstances, arguant que leurs gestes étaient
« proportionnés ».
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À l'abri
et tout permis dans l'entourage du
président qui en a subi les éclaboussures mais protégé par son immunité
présidentielle !
Et qui as
déclenché des commissions parlementaires qui ont troublés pour dire plus la
marche du pays !
Une des
multiples erreurs indirectes macronienne tout cela pour se terminer avec une
peine légère pas chère payée car minime et dont le président n'aura pas à
répondre sur le fond de cette lamentable histoire car BENALLA a d’autre chose qu'il traine tout comme le
président pas net !
Mais on
ne touche pas aux histoires privées d'un pseudo monarque sans couronne, car
c'est aussi cela la France qui n'arrive pas à se de débarrasser des tares de
l'ancien régime bien avant nos républiques qui en ont encore des traces
indélébiles dans leurs gouvernances !?
Jdeclef 05/11/2021
16h51LP
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