jeudi 4 novembre 2021

Xavier BERTRAND s'essouffle peut-être parti trop tôt dans cette course à la présidentielle !? (Un pétard mouillé que fera peut être pschitt dont la mèche est usée ...)

 

Xavier Bertrand lance l’opération séduction auprès des militants LR

En tête dans les sondages, mais challengeur dans sa famille politique, Xavier Bertrand tente de convaincre les militants à un mois du vote.

C’est un passage obligé auquel se plient tous les candidats au congrès des Républicains depuis plus d’un mois. Faire la tournée des fédérations, battre le rappel des troupes pour convaincre les militants de voter à l’approche du congrès, le 1er décembre prochain. À un mois du premier tour, ce mardi, c’était au tour de Xavier Bertrand de s’astreindre à cet exercice de persuasion, en meeting à Boulogne, dans les Hauts-de-Seine. L’occasion pour le candidat de clarifier les liens avec son camp après s’être fermement opposé au principe d’une primaire avant de finalement rejoindre le congrès. En veillant à faire valoir sa différence.

Figure ronde dans un costume cintré, le président des Hauts-de-France sait ménager ses entrées, sûr de son effet et sous une salve nourrie d’applaudissements. « Nous sommes en plein dans les vacances scolaires, mais vous êtes nombreux ici ce soir », fait-il mine de s’étonner devant une rangée fournie d’élus locaux dans ce département historiquement acquis à la droite. Étaient présents pour l’occasion Georges Siffredi, président du département des Hauts-de-Seine, ainsi que les deux sénateurs Christine Lavarde et Roger Karoutchi, ce dernier, vice-président du Sénat, pourtant acquis à Valérie Pécresse. Une démonstration de force sur les terres de la présidente d’Île-de-France et l’assurance de voir venir à lui nombre de médias nationaux. « Bien sûr qu’ils sont plus nombreux, mais je vous invite aussi à vous rendre en province », avance une membre de son équipe, plutôt satisfaite du nombre d’invités présents : environ 250, selon les organisateurs.

Congrès LR : à qui profitera le boom des adhésions ?

« Madame Zemmour »

« Tu roulais pas pour Zemmour, toi ? » s’exclame un adhérent, heureux de retrouver une connaissance croisée dans les travées de cette salle de conférences prêtée par la mairie. C’est que, malgré la joie affichée des retrouvailles, le petit peuple de droite doute de lui-même avant un vote décisif. « Que vont faire les nouveaux adhérents, c’est bien ça la question ? » s’interroge un jeune assistant parlementaire, amer de ne pas avoir connu les grandes heures de la droite quand le nom du parti était encore synonyme de victoire. En interne, Les Républicains font état d’une hausse d’un peu plus d’un quart des adhésions, s’établissant à près de 107 000 cartes, ce mardi 2 novembre. Une bonne nouvelle pour les finances du parti, mais qui priverait les anciens adhérents de la maîtrise complète de leur destin. À qui profitera cet élargissement du corps électoral ? Dans les QG de campagne, auprès des cinq candidats, on s’interroge encore sur l’issue du scrutin.

Coignard – Congrès LR : une primaire ouverte en moins bien

Mais à chaque problème son candidat… et ses lapsus. Xavier Bertrand a-t-il ainsi appelé à ne pas faire de 2022 « l’élection de madame Zemmour », confondant Marine Le Pen et le polémiste dans un curieux mélange des genres. Principal argument pour convaincre de voter pour lui ? Son ascendant dans les sondages à droite. Selon un récent panel publié dans le JDD, 72 % des sympathisants Les Républicains se disent prêts à voter en sa faveur en cas de désignation en marge du congrès. La garantie, selon le camp Bertrand, de la seule chance de victoire face à Emmanuel Macron : « Mon adversaire, c’est le président sortant ! » a-t-il réaffirmé, devant un fond bleu tricolore rehaussé d’un pupitre « La France, la droite qui gagne », avant d’ajouter pour dramatiser l’enjeu auprès des militants présents : « Le vote du 4 décembre, vous votez pour le prochain président de la République ! »

« Je suis le seul candidat en mesure de vous faire gagner », a-t-il répété. Reste une inconnue de taille : son avance dans les sondages nationaux lui permettra-t-elle d’écraser la concurrence d’ici au 2 décembre alors qu’un autre prétendant, Michel Barnier, semble se détacher ? « C’est une question de vie ou de mort pour le parti », assure un militant passé chez Bertrand.

Trahison et repentance

En effet, dans les rangs du parti, on ne fait pas mystère d’une forme de soupçon à l’endroit de l’ancien « candidat naturel ». Une appréhension qui profiterait à ses concurrents restés fidèles à leur famille politique. « C’est quoi cette histoire ? Le type fait la course tout seul puis finalement se rallie pour finir par expliquer qu’il est le meilleur ? » s’étonne un stratège de campagne, au diapason d’une partie des adhérents. « Je veux juste que vous compreniez mon choix », s’est justifié Xavier Bertrand dans une opération reconquête aux accents gaulliens, motivée par son « combat contre les extrêmes ». Sous la direction de Laurent Wauquiez, le parti « n’aurait pas pris de positions claires » après l’accession au second tour du parti de Marine Le Pen en 2017. « Mais, moi, je ne vous ai pas trahis pour rejoindre les rives de la macronie », a-t-il clamé sous les applaudissements.

Autre cible de ce meeting de campagne : « les vautours Zemmour et Le Pen ». Le polémiste et pseudo-candidat, souvent évoqué, rarement nommé, faisait ici figure de repoussoir : « Nul besoin de se déterminer en fonction d’untel ou d’untel », a défendu l’ancien ministre de Nicolas Sarkozy avant de dérouler un programme en quatre axes aux allures de discours de politique générale.

À Nantes, la campagne sous tensions d’Éric Zemmour

Sécurité, immigration, travail et « république des territoires » – un des axes forts de sa campagne –, le candidat a cherché à s’inscrire en présidentiable devant ses concurrents en prévision des futurs débats. Quelques incursions sur le thème de l’écologie lui ont permis de fustiger « l’agri-bashing » porté par le « lobby des écolos idéologues » pour le plus grand plaisir de la salle. Fidèle à sa stratégie de confrontation avec le pouvoir, Xavier Bertrand n’a pas non plus manqué d’attaquer Emmanuel Macron, bille en tête – « je ne serai pas un président de la repentance » –, en s’appuyant sur l’actualité internationale : « La France doit se faire respecter dans l’affaire des sous-marins. »

Il n’y aura pas de foire d’empoigne, il n’y aura pas d’affrontement.

Convaincu, évoluant sans notes, à l’aise devant son public au point de lâcher le micro pour ne s’appuyer que sur la force de sa voix, le candidat a su rallier à lui les « curieux » sans grandes convictions, au sortir de la salle. « Ces personnes venues pour voir ce que j’ai dans la tête et le ventre », comme annoncé en préambule. « Valérie va perdre », sourit une militante en plein conciliabule avec des élus locaux.

Mais alors que Michel Barnier réunissait près de 4 millions de téléspectateurs sur France 2 au même moment, le candidat d’une « droite sociale » a pu donner l’impression de forcer sa volonté sur celle des adhérents. Même au nom de l’unité. « Il n’y aura pas de foire d’empoigne, il n’y aura pas d’affrontement », a-t-il assuré en prévision des résultats du 4 décembre prochain. Avec, en guise d’avertissement, cette formule définitive : « Si je perds au congrès, monsieur Macron sera réélu. »

Chez Les Républicains, la fièvre de la « Barnier mania »

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Il y a meilleur que lui dans cet aréopage de candidats étiqueté droite LR qui n’a pas attendu pour se déclarer avec moins de promesses fumeuses que lui ne tiendra pas car trop nombreuses et bien qu’il ait quitté son parti LR obligé de raccrocher les wagons de ce train de droite, car il est du même moule dite droite classique pour participer aux choix des adhérents (qui ne sont pas tous des encartés bornés, simplement des électeurs qui espérons-le, réfléchiront dans les urnes !?)

Les français ont rejeté indirectement leur partis dans les urnes avec leurs leaders en 2017 bon réflexe qui s’est mal terminé mais inachevé, car une fois plus ébloui par soi-disant une nouveauté qui n’en était pas un par ce parvenu opportunisme du même moule mais plus malin qui a saisi la balle au bon, de la clique du gouvernement auquel il avait fait partie de F.HOLLANDE !

Il serait plus raisonnable chez les français lambda de ne pas écouter les appareils de partis politiques ringards que nous subissons sous cette Vème république et avant et même sous les quinquennats récents ou l’on passe toujours son temps à revoir les mêmes qui ne se battent que pour eux pas pour la France et les Français se prenant en plus pour des pseudos monarque sans couronne de l’ancien régime dont le peuple inventeur de leur révolution n’a pas encore réussi à se débarrasser, encore plus dans cette Vème république obsolète donnant trop de pouvoir à un seul homme ce qui gomme une grande partie de notre démocratie !

Jdeclef 04/11/2021 13h09LP


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