Le G7 n'envisage pas de solution en Syrie avec Assad
Le rôle de la Russie auprès du régime syrien était aussi
évoqué au cours de la réunion, avant le déplacement de Rex Tillerson,
secrétaire d'État américain, à Moscou.
Les
ministres des Affaires étrangères du G7 sont tous d'accord pour reconnaître
qu'aucune solution n'est possible en Syrie
tant que le président Bachar
el-Assad sera au pouvoir, a déclaré le chef de la diplomatie
française Jean-Marc
Ayrault. L'ensemble des participants au G7 et à la réunion élargie
avec plusieurs pays arabes (Qatar,
Jordanie,
Émirats arabes unis, Arabie saoudite) ont insisté pour dire qu'« il n'y a
pas d'avenir de la Syrie possible avec Bachar el-Assad », a-t-il déclaré
lors d'un point de presse. « Ce n'est pas une position d'agressivité à
l'égard des Russes, plutôt une main tendue, dans la clarté, a précisé Jean-Marc
Ayrault. Maintenant, ça suffit (...), il faut sortir de l'hypocrisie et entrer
très clairement dans le processus politique. »Les ministres n'ont cependant pas trouvé d'accord sur des sanctions supplémentaires contre des responsables syriens, ou éventuellement russes, a déclaré le ministre italien des Affaires étrangères, Angelino Alfano. « Actuellement, il n'y a pas de consensus pour d'autres nouvelles sanctions comme instrument efficace », a déclaré M. Alfano, hôte de cette réunion du G7, lors de la conférence de presse finale. « Il y a de toute évidence des sensibilités différentes », a reconnu M. Alfano, en précisant que le G7 avait réaffirmé son appui aux sanctions déjà en place. Lundi, le ministre britannique, Boris Johnson, avait évoqué la possibilité de sanctions « contre des responsables de l'armée russe impliqués dans la coordination des opérations syriennes et ainsi contaminés par le comportement atroce du régime Assad ».
Moscou espère une
« coopération »
Les
ministres des Affaires étrangères du G7 sont réunis depuis lundi en Toscane. La
réunion programmée ce mardi 11 avril avait une importance
particulière, avec comme sujet principal la situation en Syrie et le rôle de la Russie auprès de Bachar
el-Assad. La Turquie et des pays arabes alliés ont également
participé aux discussions. Le secrétaire d'État américain Rex Tillerson est
attendu en fin de journée à Moscou, sa position sera guettée au lendemain des
prises de position fermes de l'administration Trump contre le régime syrien. La
Russie a appelé mardi les États-Unis à une « coopération
constructive » et pas à la « confrontation ». La diplomatie
russe a indiqué dans un communiqué espérer des « négociations
productives » avec M. Tillerson.Le secrétaire d'État américain Rex Tillerson a dit, mardi à Lucques (Centre), « espérer » le départ du président syrien Bachar el-Assad afin de permettre une solution politique à la guerre qui ravage son pays. « Notre espoir est que Bachar el-Assad ne fasse pas partie de cet avenir », a indiqué M. Tillerson, cité dans un communiqué, après avoir insisté sur la nécessité pour le peuple syrien de déterminer son avenir politique. « On ne voit pas clairement si la Russie n'a pas pris au sérieux ses responsabilités » ou si elle a « simplement été incompétente » pour respecter l'accord conclu en 2013 sur la destruction de l'arsenal syrien d'armes chimiques en Syrie, a-t-il affirmé.
La Russie et l'Iran menacent de
représailles
La
réunion du G7 a débuté vers 7 h 45 mardi autour d'une grande table en
rectangle en présence des ministres des Affaires étrangères des sept grandes
puissances (États-Unis, Allemagne, Japon, Royaume-Uni, Canada, France et
Italie) ainsi que de hauts diplomates de Turquie, des Émirats arabes unis, de
l'Arabie saoudite, de la Jordanie et du Qatar. Le ministre italien, Angelino
Alfano, hôte de la réunion, avait expliqué lundi qu'il s'agissait de trouver
les moyens de relancer le processus en vue d'une solution politique en Syrie et
d'éloigner le spectre d'une escalade militaire.Les alliés du président syrien Bachar el-Assad, en particulier la Russie et l'Iran, ont en effet menacé de représailles après la frappe américaine contre une base aérienne syrienne dans la nuit du 6 au 7 avril en réponse à une attaque chimique présumée, imputée au régime syrien, qui avait fait 87 morts le 4 avril à Khan Cheikhoun, dans le nord-ouest de la Syrie.
Le ministre britannique Boris Johnson a, lui, souhaité que Rex Tillerson reparte avec un « message clair et coordonné » pour la Russie, principal allié du régime de Bachar el-Assad. De son point de vue, il s'agit de faire pression pour que Moscou cesse de soutenir Bachar el-Assad, qui est « maintenant toxique dans tous les sens du terme ». Lundi, les États-Unis ont en tout cas mis en garde le président syrien contre de nouvelles frappes chimiques, affirmant au passage avoir cloué au sol 20 % de l'aviation syrienne dans leur bombardement de la semaine dernière.
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Cela se saurait depuis le temps, quand on connait les alliances diverses et soutiens pour ce dictateur RUSSIE/CHINE et bien sûr l’ IRAN !
Il est trop tard à moins d’éliminer BACHAR AL HASSAD lui-même, ce dictateur sanguinaire qui joue avec le temps qui passe et qui se moque de tous ces grands pays occidentaux et autres, il fallait traiter ce problème qui tue la population syrienne dès le début de la guerre civile qui se vide de par ces migrants vers ce monde dit civilisé !
Mais le défaut de ses pays riches, c’est les tergiversations et palabres sans fin à l’image de l’ONU impuissante !
Jdeclef 11/04/2017 15h08
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