Ces extrêmes, trublions qui n'arrivent pas à aller jusqu'au bout ne servent à rien!

Coignard - La présidentielle, le FN et les girouettes

Quitte à se renier, à tourner le dos aux valeurs qu'ils défendent, ils se refusent à faire barrage à Marine Le Pen au second tour. Une lourde responsabilité.

En 2002, alors que Jean-Marie Le Pen est présent au second tour de la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, membre du Parti socialiste et ministre de l'Enseignement scolaire dans le gouvernement Jospin, se fend d'une tribune dans Le Monde pour faire rempart au Front national. Il n'y va pas de main morte : « Le 5 mai, il ne faut pas hésiter. Mettez des gants, des pinces, ce que vous voulez, mais votez ! » ordonne-t-il. Dix ans plus tard, il choisit d'aller affronter Marine Le Pen aux législatives sur un territoire politiquement difficile pour lui, celui d'Hénin-Beaumont, dans le Pas-de-Calais. Il arrive en troisième position et tient des propos alarmistes sur le « danger » que représente la victoire du FN. Depuis, le discours du fondateur de La France insoumise a subi plusieurs glissements successifs. Lors des régionales de 2015, il ne veut pas se prononcer sur le « front républicain ». Puis, dimanche 23 avril 2017, il se refuse à donner la moindre indication pour le second tour de la présidentielle, se retranchant derrière les 450 000 adhérents de La France insoumise, qu'il veut consulter sur la question. Un ramollissement spectaculaire !
À droite, Henri Guaino, aspirant candidat malheureux, puisqu'il n'a pu obtenir ses parrainages, ne prend pas de détour : « Jamais personne ne me fera voter pour Emmanuel Macron. » Même pas Marine Le Pen, son programme économique délirant et sa propension peu gaullienne à diviser les Français pour tenter de régner ? À l'évidence, non. Il va même assez loin en déclarant qu'il aurait plus honte de contribuer à l'élection de Macron qu'à celle de Le Pen. Au moins le député LR des Yvelines n'a-t-il jamais fait dans le passé des déclarations tonitruantes et contradictoires sur le sujet.

Le jeu du FN

Ce n'est pas le cas de Christine Boutin. L'ancienne ministre du Logement et de la Ville de Nicolas Sarkozy a annoncé qu'elle allait donner sa voix à Marine Le Pen au second tour, assurant qu'il ne s'agit pas d'une adhésion, mais d'un vote contre Emmanuel Macron. Un vote qu'elle qualifie de « révolutionnaire ».

Elle n'avait pourtant pas de mots assez durs contre la candidate du FN quand, à l'été 2015, celle-ci se battait publiquement contre son père. Il lui semblait alors impossible de voter pour une telle personne au nom de ses convictions religieuses et de son attachement aux valeurs familiales. Les électeurs déboussolés n'avaient sûrement pas besoin de ce genre de spectacle pour douter encore un peu plus de la parole politique.

Le plus décevant, c’est « la France insoumise » car son leader s’est moqué de ses électeurs:

Car on voit MELENCHON par exemple aboyeur de foire tribun arrivant à mobiliser des foules qui abandonne ces fans pourtant nombreux sur le bord du chemin, ce dégonflant comme une baudruche crevée qui perd son vent, mauvais perdant, c’est dommage !

Qui a torpillé la gauche et le PS pour une revanche personnelle, ce vieux politicien fini, comme bien d’autres, c’est une escroquerie intellectuelle pour cet ex ministre élu PS dans le passé qui ne concourait pas en fait pour être président !

A contrario, on voit aussi cette illuminée de BOUTIN, ex ministre de SARKOZY totalement inutile appelant à voter M.LE PEN ?!

Pendant ce temps M.LE PEN poursuit sa route avec un programme que l’on connait, mais qui ne plait pas à tout le monde et notamment la sortie de l’Europe et de l’euro qui la fera perdre sans compter son FN qu’elle traine avec un passé extrémiste indélébile qui lui colle aux basques !

Toutefois, si MACRON ne réussit pas à gouverner correctement la France, mieux que ceux qu’il aura battu le 7 mai et faire une vrai cure de jeunesse et de reformes utiles à la France en dépoussiérant cette V eme république obsolète et ringarde , il retrouvera en 2022 M.LE PEN peut être plus forte qu’elle n’est actuellement, car le FN n’est plus un parti marginal, et peut être alors qu’elle sera gagnante !


Jdeclef 26/04/2017 13h43 LP