Fillon : un grand meeting à Paris pour continuer à y
croire
Le candidat LR, toujours mis en examen et rattrapé par
Jean-Luc Mélenchon dans les sondages, tient ce dimanche un grand meeting pour
tenter de se relancer.
20 000 personnes environ sont attendues Porte de Versailles pour
écouter François Fillon.
François Fillon
n'a plus le droit à l'erreur. Distancé dans les sondages par Emmanuel Macron
et Marine Le Pen , rattrapé par Jean-Luc Mélenchon , l'ancien Premier
ministre va devoir mener une campagne sans fausse note pour espérer se
qualifier pour le second tour. Une opération qui commence par la tenue d'un
« grand meeting » ce dimanche à Paris . Vingt
mille personnes environ sont attendues Porte de Versailles, à partir de
15 heures pour écouter le candidat de la droite handicapé par les
affaires. Plusieurs orateurs prendront la parole quelques minutes (François
Baroin, Bruno Retailleau, Jean-Pierre Raffarin, Valérie Pécresse,
Nathalie Kosciusko-Morizet, etc.). François Fillon s'exprimera à partir de
16 heures.
« Il
fera la démonstration qu'il est le seul candidat crédible pour une nouvelle
aventure française », dit son entourage. Resté prudent après la frappe américaine en Syrie , François Fillon
réaffirmera aussi quel « chef de guerre » il veut être dans un
contexte international instable et dangereux, indique-t-on. Auparavant, à
11 heures, au parc Georges-Brassens (15e), le candidat fera une photo avec
toutes les personnalités investies par son parti, Les Républicains, aux
élections législatives de juin.
Défections et soutiens
Empêtré
dans l'affaire des emplois présumés fictifs de sa famille, qui lui ont valu une
mise en examen, notamment pour détournement de fonds publics,
François Fillon est systématiquement devancé dans les sondages par
Marine Le Pen, présidente du Front national, et Emmanuel Macron,
ex-ministre de l'Économie. Il fait même désormais jeu égal avec le candidat de
La France insoumise, Jean-Luc
Mélenchon (19 %), selon un sondage BVA diffusé samedi.
L'ex-Premier ministre, à qui l'on prédisait la victoire à la présidentielle
après son succès éclatant à la primaire de sa famille politique, en novembre, a
vu une partie de son capital électoral s'envoler, au fil de ses difficultés
judiciaires. De nombreux chiraquiens (Renaud Dutreil,
Jean-Paul Delevoye, Dominique Perben, Marie-Anne Montchamp,
etc.) et centristes (notamment le président du MoDem François Bayrou) ont
rejoint Emmanuel Macron.
Vendredi,
l'ancien président Nicolas Sarkozy lui a officiellement apporté son soutien ,
appelant sur sa page Facebook à faire fi « des hésitations » et des
« états d'âme » en votant Fillon. Alain Juppé y est allé
également de son tweet pour assurer qu'il voterait pour lui. Pas suffisant aux
yeux de Xavier Bertrand, qui a enjoint aux deux hommes d'en « faire
plus » pour soutenir François Fillon et de tenir un meeting commun
avant le premier tour. Bruno Le Maire, ancien ministre qui avait claqué la
porte de l'équipe de campagne début mars, a également promis de voter pour lui,
par respect de « l'engagement » pris durant la primaire de soutenir
le vainqueur. « Il faut y aller, sans mollir, il est le seul qui peut
redresser la France », renchérit Gérard Larcher, président du Sénat,
« la victoire de François Fillon est vitale » pour le pays,
assure Laurent Wauquiez.
« Fillon est une
énigme »
Mais
d'autres soutiens n'hésitent pas à confier leurs « doutes ».
« S'il ne remonte pas d'un ou deux points cette semaine, c'est
fini », affirme un ancien ministre. « En 2007, Sarkozy était
transgressif. En 2017, c'est Macron qui l'est », assure un autre.
« Pour moi, Fillon est une énigme », confie le même. Apparemment
imperturbable, le candidat de la droite montre au fil de ses déplacements
toujours la même combativité, la même volonté de convaincre son auditoire en meeting
ou en petit comité, comme vendredi, par exemple, auprès de fermiers du Cantal.
Lors
de ses meetings, il met en garde contre « la vacuité » du programme
de M. Macron, « le suicide économique collectif » que constitueraient
les programmes de Marine Le Pen et de Jean-Luc Mélenchon. Il dénonce
« le poids de la dette » ou « le totalitarisme islamique »,
insiste sur « l'urgence » à réformer l'Europe. Et il continue de voir
un « cabinet noir » de l'Élysée derrière les affaires qui polluent sa
campagne. Devant des supporteurs enthousiastes, il se montre optimiste.
« Là-bas, il y a quelques siècles, un rebelle gaulois, Vercingétorix,
infligea une défaite magistrale à Jules César... qui était pourtant le
favori des sondages ! » lançait-il vendredi soir à Clermont-Ferrand.
Parfois,
des incidents viennent – un peu – gâcher l'ambiance : à Strasbourg, il se
fait enfariner, ailleurs, il a droit à des concerts de casseroles de quelques
manifestants. Lui reste persuadé qu'il va « casser la baraque ».
François Fillon est toujours mis en examen pour détournement de fonds
publics, complicité et recel de détournement de fonds publics,
complicité et recel d'abus de bien sociaux, et manquements aux obligations
de déclaration à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique.
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En fait ce personnage est fatiguant, il va
essayer de faire comme au TROCADERO en réunissant et rameutant ces fans gogos
avec ses beaux discours de politicien chevronné !
Mais avec les français versatiles qui réfléchissent
plus que d’habitude rien n’est fait !
Car il a deux candidats aux basques MELENCHON
que l’on n’attendait pas à cette place et MACRON qui a toujours ses chances et
qui n’a pas dit son dernier mot !
Reste M.LE PEN qui devrait rester au score qu’elle
a, mais qui ne sera pas élue, car cela serait un maelstrom insupportable pour
la France à l’intérieur et à l’international son erreur étant l’abandon de l’euro
que les français ne veulent pas car trop de risque économique pour leurs vies
quotidiennes!
En fait dans cette mauvaise campagne et cette
élection faussée par les affaires qui déplaisent aux français, il faudra attendre
le 23/4 pour être fixé en espérant que les français voteront avec bon sens, ce
qui changerait de d’habitude et ne se fassent pas piéger encore en reprenant
les mêmes (s’ils veulent vraiment du
changement !)
Jdeclef 09/04/2017
16h00
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