Lors d'une visite à Pékin, le ministre a dénoncé les propos
de Bachar el-Assad.
Bachar el-Assad : "100 % de cruauté et de
cynisme", selon Ayrault
Le ministre français des Affaires étrangères a dénoncé les
propos du président syrien, qui affirme être victime d'un coup monté après
l'attaque "chimique".
Histoire inventée
"La
réalité, c'est plus de 300 000 morts, c'est 11 millions de
personnes déplacées ou réfugiées [...] c'est un pays détruit. C'est ça, la
réalité. Ce n'est pas un fantasme", a-t-il martelé. Dans un entretien
mercredi à l'Agence France-Presse,
Bachar el-Assad avait accusé les Occidentaux d'avoir "monté toute
l'histoire" de l'attaque chimique présumée contre une ville rebelle
syrienne afin de préparer, selon lui, le terrain à des frappes américaines
contre son armée.Interrogé sur cette attaque chimique présumée dans la ville de Khan Cheikhoun, dont les images de personnes saisies de convulsions ont choqué le monde, Bachar el-Assad a démenti toute implication, assurant "qu'aucun ordre n'avait été donné" et que le régime de Damas "ne possédait pas d'armes chimiques". Ce que réfutent aussi bien les Européens que Washington, qui a qualifié l'attaque contre Khan Cheikhoun de "crime de guerre".
"Un cessez-le-feu réel"
"Pour
y mettre fin, il faut un cessez-le-feu réel, qui cantonne les forces aériennes
et militaires syriennes, garanti par la communauté internationale", a
estimé vendredi Jean-Marc Ayrault, à l'issue d'une entrevue avec son homologue
chinois Wang Yi. Il a ainsi appelé à "la reprise d'un processus politique,
d'une négociation politique pour une transition dans le cadre de la
résolution 2254 des Nations unies". "Il n'y a pas d'autre
voie possible", a-t-il insisté, avant de "remercier" la Chine pour "sa position
indépendante et sage, et le rôle qu'elle joue dans ce sens au Conseil de
sécurité" de l'ONU.La Russie a posé mercredi son veto à un projet de résolution du Conseil de sécurité qui exigeait des autorités syriennes des détails sur leurs activités militaires le jour de l'attaque. En revanche, la Chine, qui s'était précédemment opposée à plusieurs projets de résolutions proposant des sanctions contre Damas, s'est cette fois-ci abstenue. "Nous allons travailler ensemble avec la France pour [...] réaliser un cessez-le-feu véritable et réaliser une réconciliation effective", a déclaré Wang Yi vendredi, lors d'une brève conférence de presse à laquelle il est arrivé main dans la main avec son homologue français.
Concernant l'attaque chimique présumée, Pékin continue de plaider pour que soit "menée au plus tôt une enquête indépendante, équitable et professionnelle pour tirer au clair cette affaire", a ajouté le ministre chinois.
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Il n’y a que les morts innocents, hommes, femmes, enfants sur le terrain qui ne mentent pas hélas et qui subissent ces atrocités car eux sont la preuve de l’utilisation de ces gaz chimiques hautement toxiques !
Ce dictateur sanguinaire ne dira bien sûr que ce n’est pas lui qui a donné les ordres d’utiliser ces armes chimiques, ni la Russie son allié d’ailleurs, il refuse les enquêtes internationales qu’il juge sans valeur, car orientée et crie cyniquement au complot !
De toute façon à quoi cela servirait-elle, le conseil de sécurité Onusien inutile par son mode décision qui se heurte immanquablement au véto russe et chinois !
Pour la simple raison que les russes ont des intérêts en SYRIE qu’ils ne veulent pas perdre notamment militaire avec une porte maritime sur la méditerranée alors les malheurs que subissent les populations civiles collatérales cela passe au second plan et sans oublier l’Iran pour d’autres raisons plus d’origines ethniques religieuses !
Alors BACHAR AL HASSAD a encore de beaux jours devant lui en continuant à être cynique en tuant son peuple depuis 7 années, à moins qu’une bombe perdue ne mette fin à son règne, ce qui serait de bonne guerre ?!
Jdeclef 01/04/2017 13h04
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