Elections
VIDEO.
Présidentielle: Ce qu'il faut retenir du débat parfois houleux entre les 11
candidats
BILAN
Vous avez loupé le débat ou vous vous êtes assoupis au
milieu ? Pas de problème, résumé de l’essentiel des déclarations des 11
candidats à la présidentielle…
Un marathon télévisuel surprenant et
parfois tendu. Les onze candidats à la présidentielle ont
présenté leurs propositions pendant plus de trois heures, à trois semaines du
scrutin. Voici les temps forts de ce premier débat du premier tour qui s’est
déroulé mardi en direct sur BFMTV et CNews.
Les « petits » candidats animent le
débat
Six
candidats n’étaient pas là lors du premier débat le 20 mars dernier, qui
n’avait réuni que les cinq favoris dans les sondages. À onze, les échanges ont
été plus animés. Premier à prendre la parole selon le tirage au sort, Nicolas Dupont-Aignan,
le candidat de Debout la France, a insisté sur ses « convictions gaullistes,
sociales » et glissé qu’il a « toujours servi les Français sans
jamais me servir », allusion aux affaires de François Fillon.A l’extrême gauche, Philippe Poutou et Nathalie Arthaud se sont affichés dans le camp de travailleurs. « Je veux faire entendre le camp des travailleurs, l’intérêt des ouvriers, caissiers, cheminots et j’inclus les chômeurs, les travailleurs condamnés à l’inactivité, les retraités, les indépendants, les artisans étranglés par le capital », a déclaré la candidate LO.
Le souverainiste François Asselineau a de son côté dressé le constat que « les dirigeants français n’ont plus les manettes », insistant sur sa volonté de sortie de l’UE et de l’Otan. « Homme en colère », Jacques Cheminade s’est, lui, élevé « contre tous ces héritiers d’un système usé qui n’ont pas voulu prendre le taureau financier par les cornes ».
Enfin, Jean Lassalle a rappelé ses origines modestes de « fils de berger, frère de berger ». « Je l’ai été moi-même », a-t-il précisé, avant de dérouler un programme de défense de l’échelon communal.
hilippe Poutou superstar
Des
onze postulants à la fonction présidentielle en plateau ce mardi, il a été le
plus en vue. Philippe Poutou, l’ouvrier girondin, n’a pas hésité à citer
nommément François Fillon et Marine Le Pen lorsque le sujet de l’éthique en
politique a été abordé. Il a dit du candidat LR qu’il se « sert
directement dans les caisses » de l’Etat, ce à quoi Fillon a répondu
discrètement qu’il va lui « foutre un procès ».Sur les réseaux sociaux, Twitter en particulier, le candidat NPA a fait un bond en nombre d’abonnés et s’est retrouvé dans les sujets les plus discutés du site. Une image de lui se retournant vers son équipe a été détournée à plusieurs reprises.
Fillon ciblé sur ses affaires
Il
avait été plutôt épargné lors du débat à cinq candidats le 20 mars
dernier, mais mardi soir, il n’y a pas échappé. François Fillon, mis en examen
mi-mars notamment pour détournement de fonds publics, a été attaqué sur ses
affaires par
Philippe Poutou, puis Nathalie Arthaud, avant d’être interrogé par Ruth
Elkrief. Il faut dire que le thème de la moralisation de la vie politique en
faisait une cible de choix, comme Marine Le Pen. Et son anaphore sur le
« président exemplaire » n’a pas suffi à faire taire les attaques de
ses adversaires.
Marine Le Pen ciblé par Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel
Macron
L’ancien
ministre de l’Economie a pris à partie la députée européenne sur son programme
économique, lui reprochant son aspect protectionniste, le taxant de
« nationalisme » : « Ce que vous proposez
madame Le Pen, c’est de la baisse du pouvoir d’achat pour les Français. Ce
que vous proposez, c’est la guerre économique. Nous ne sommes ni la Suisse, ni
la Corée du Sud. Le nationalisme c’est la guerre, moi je suis d’une région qui
est pleine de ces cimetières. » Emmanuel Macron faisait référence à la
Somme, dont il est originaire, et où s’est déroulée la bataille de la Somme en
1916, lors de la Première guerre mondiale.Jean-Luc Mélenchon n’a pas non plus manqué l’occasion de tacler la candidate Front national, qui défendait l’installation de crèches en mairie. « Fichez-nous la paix avec la religion », a lancé l’ancien ministre.
La directive européenne sur les travailleurs détachés
fait débat
C’est
l’un des sujets qui a le plus fait parler entre les candidats. Jean-Luc
Mélenchon, Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan, opposés à ce texte européen,
demandent son abrogation ou sa renégociation, quand Macron y est favorable car
« on oublie de dire à chaque fois qu’il y a près de 300.000 Français qui
sont travailleurs détachés, donc vous irez leur expliquer les uns et les autres
que dès demain c’est fini pour eux ».Le candidat de Debout la France a promis que « du premier jour de mon élection, je supprimerai la directive des travailleurs détachés, c’est inacceptable que des personnes viennent de Roumanie, de Pologne, d’Espagne et ne payent pas les charges sociales quand nos artisans, nos indépendants les payent ». Au passage, Jean-Luc Mélenchon a rappelé à Marine Le Pen qu’elle n’avait pas voté contre au Parlement européen, mais qu’elle s’était abstenue, contrairement au candidat de la France insoumise qu’il s’y est opposé.
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Un FILLON
drapé dans son orgueil et arrogance insupportable, nous rappelant son ex patron
SARKOZY « c’est moi le seul, c’est moi le meilleur etc, » pour sortir
la France de l’ornière et balayant en plus d’un revers quand on lui parle
de ses affaires dont il est responsable!
Rien de très
nouveau, mais qui a permis aux autres candidats, hors des cinq connus de
s’exprimer et envoyer les piques bien sentis et souvent mérités par ceux
touchés par les affaires !
MELENCHON
confirme ses bonnes prestations, mais pour autant rien n’est fait, il a néanmoins
un temps de retard car tout bouleverser en renversant la table, les français
veulent bien timidement essayer le changement, mais pas encore la révolution,
et ne semble pas encore totalement murs pour se débarrasser des vieux partis
LR/PS ou droite gauche !
M.LE PEN et
son FN sera en principe au 2 eme tour, mais ses rabâchages habituels extrêmes
teintés de xénophobie ne plaisent pas encore assez, ainsi que les zones d’ombres
restantes sur ses affaires !
On risque
hélas de rejouer 2002 entre M.LE PEN et un autre et çà c’est déplorable, car il
semble que les français dans les 18 jours restants ne changeront pas d’avis ou
alors s’abstiendront, cette élection présidentielle de 2017 est tronquée par des
mécontents bien sur (mais qui n’iront pas
jusqu’au bout et se dégonfleront car les extrêmes font toujours peur !)
Mais en fait,
on risque de reprendre les mêmes pour les français, il faut savoir ce que l’on
veut le changement ou rien et repartir dans une alternance qui n’en n’est
pas une car avec les mêmes que l’on a connus, c’est tout !
C’est ce système
électoral en général qui est à changer avant tout et ensuite le reste de cette
V eme république !
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