À Nice, Fillon peine à rassembler sa famille
VIDÉO. Le candidat Les Républicains voulait faire de ce déplacement
dans les Alpes-Maritimes celui de l'unité à droite. Sifflets et rancœurs ont
gâché la fête.
La
scène est d'une rare violence. Les sifflets et les huées fusent au milieu de
quelques applaudissements alors que Christian Estrosi tente
de prendre la parole. Il n'y parvient pas. François Fillon doit
fondre sur lui et lui faire une furtive accolade. Ce déplacement de François Fillon à Nice lundi devait être celui
du rassemblement. Celui où l'on enterrerait tous les doutes à droite, où l'on
applaudirait le président de région Christian Estrosi déjà sifflé le mois
dernier à Toulon, celui où l'on
s'enlacerait – enfin - comme une famille unie à six jours du premier tour
de l'élection présidentielle alors que les sondages frémissent. Un vœu
pieux !Tout au long de cette visite niçoise, il a régné une étrange ambiance. Celle des repas de famille où l'on règle ses comptes. Au déjeuner, Christian Estrosi arrive au café et ne goûte pas les copieux plats servis par Nicole Rubi, la patronne de La Petite Maison, l'une des adresses favorites d'un certain Nicolas Sarkozy. L'après-midi, sur le port de la ville azuréenne, François Fillon doit composer avec l'attitude distante du Niçois. La photo de famille attendra. Le soir, au palais Nikaïa, où le candidat tenait une réunion publique, le discours d'Estrosi fut régulièrement interrompu par les sifflets, certains criant « ça suffit » ou encore « va voir Macron », en référence à cette rencontre entre le Niçois et le rival d'En marche !. Si l'ancien maire de la ville assume « sa liberté de parole » et en appelle « au rassemblement », il doit se résigner : il ne joue pas à domicile.
Rivalités azuréennes
Les
vieilles rivalités azuréennes sont revenues. Christian Estrosi sifflé, c'est
l'autre local de l'étape qui a reçu les ovations du public : Éric Ciotti. Le président du
département des Alpes-Maritimes a endossé à la perfection le costume de
porte-flingue de François Fillon. Le probable ministre de François Fillon – en
cas de victoire – s'est longuement arrêté sur l'adversaire Emmanuel Macron,
« l'héritier honteux qui voudrait masquer sa filiation » avec François
Hollande. Là où Christian Estrosi tentait de sortir la tête de l'eau dans son
discours, Éric Ciotti distribuait les coups de poing aux adversaires
politiques.Face à ce rassemblement manqué, le candidat Les Républicains est revenu à ses fondamentaux : marteler le projet, faire siffler les médias et ignorer les soubresauts de sa campagne. Islam, sécurité, immigration… François Fillon muscle ses propositions dans une région où les scores du Front national sont élevés. « On ne peut assurer la sécurité des Français si nos frontières sont des passoires », a-t-il déclaré, assurant vouloir rétablir les « contrôles aux frontières » du pays si celles de l'Europe ne sont pas « protégées par tous nos partenaires ». Le public est conquis et l'orateur sur un nuage. Les poings en l'air, il lance : « Je vais vous faire une confidence : nous allons gagner cette élection. »
Je veux dénoncer ceux qui à Nice ont
sifflé les élus de leur famille
En
2012, quelques jours avant le premier tour, Nicolas Sarkozy tenait à Nice, lui,
l'un de ses meetings les plus réussis. À l'époque, il était en terrain conquis
autant qu'unifié. François Fillon a, lui, vu les divisions de sa famille
revenir vers lui de plein fouet, gâchant un peu cette visite cruciale. Dans un
tweet au vitriol publié quelques minutes après le meeting, Christian Estrosi
dénonce « ceux qui ont sifflé les élus de leur famille, la Shoah, et ont
eu ces comportements à l'égard des journalistes ».---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Ce personnage n’est pas fiable au niveau probité, égalité, franchise et transparence, lui donner le pouvoir en fera « un roi sans couronne », il creusera encore plus le fossé déjà existant entre les français lambda qu’il n’aime pas et qu’il veut pressurer ou même punir au profit de sa caste de nantis que l’on connait et que l’on a déjà subi depuis des décennies !
Sa recette est vieille comme la politique et les régimes qui se sont succédés en France, il choisit de revenir à la mainmise des bourgeois capitaines d’industries du IXX eme siècle avec une teinture monarchique dont la France, malgré sa révolution de 1789 n’arrive pas à se débarrasser avec ses privilèges toujours présents pour certains et notamment pour tous ces politiciens nos élus qui profitent de nos concitoyens de plus en plus depuis trente ans ne pensant qu’à eux !
Ses lamentables affaires ont fait craquer son vernis de respectabilité pour lui et la classe politique en général, si les français ne veulent pas que cela continue, il faut changer cela et ne pas voter pour les mêmes (sarkosistes filionistes déjà assez vu) pour autant ne pas se jeter dans les bras des extrêmes utopiques !
Ils ont un autre choix neuf (ce n’a pas été toujours le cas) et même s’il n’est pas parfait, il sera surement moins pire que FILLON et Cie et étant donné que bien des français ne savent pas pour qui voter et cela se comprend, qu’ils essaient cette possibilité sans beaucoup de risque ou pourquoi aller voter ou alors tirer au sort comme au loto un nom entre les candidats, voir s’abstenir !?
Mais surtout qu’ils fassent preuve de bon sens (ça changerait) car le candidat parfait n’existe pas chez ces politiciens de tous bords !
jdeclef 18/04/2017 09h01 LP
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire