Sondages,
communication : le « pognon de dingue » dépensé par l’exécutif
« L’Obs »
s’est penché sur les dépenses de communication et d’opinion réalisées par le
gouvernement. Des dépenses qui n’ont cessé d’exploser.
Baromètres,
sondages, études qualitatives, quantitatives… Le gouvernement ne lésine pas
quand il s'agit de prendre la température des Français et de se faire
comprendre d'eux. La facture est donc très salée : les dépenses réalisées
par l'exécutif en enquêtes d'opinion et communication s'élèvent à des
centaines de millions d'euros, à en croire une enquête menée par L'Obs et publiée vendredi 4 juin.
Elles auraient même largement augmenté depuis les quinquennats de Nicolas
Sarkozy, pourtant déjà très friand de ce genre d'outils, et de François
Hollande. Ainsi, l'hebdomadaire révèle que le budget de service d'information
du gouvernement (SIG), en charge de commander toute enquête d'opinion et de
communiquer pour l'exécutif, a doublé sur la seule année 2020.
Il a dépensé 28 millions d'euros au lieu des 14 millions
prévus. À Matignon, qui supervise le SIG, on explique cette nette augmentation
par la pandémie de coronavirus : « À situation exceptionnelle, moyens
tout aussi exceptionnels. » Mais la crise ne semble pas tout
expliquer : la mise en place du numéro vert mis à disposition des
Français pour répondre à leurs questions sur le Covid-19 n'aurait coûté que
8 millions d'euros, selon L'Obs. Ce dernier précise qu'en
parallèle, 33 études qualitatives et quantitatives ont été menées
entre le 5 mars et le 28 mai 2020, ainsi que 12 « questions
hebdomadaires d'actualité » pour environ un million d'euros. De son côté, Marc
Fesneau, ministre en charge des Relations avec le Parlement, estime que ces
sondages « ont permis la mise en place d'outils nécessaires pour répondre
aux préoccupations de nos concitoyens ».
Cependant, l'augmentation de ces dépenses de communication pouvait
déjà s'observer avant la pandémie. Lors de la présentation par le gouvernement
de la réforme de la SNCF, au printemps 2018, pas moins de 20 études
ont été commandées par Matignon en deux mois. Même frénésie en décembre de la
même année, lorsqu'est apparu le mouvement des Gilets jaunes : l'exécutif
a alors commandé sept vagues d'enquêtes en un peu plus de deux semaines. Un
nouveau rythme également observé lors de la présentation de la réforme des
retraites, un an plus tard. Des opérations qui ont un coût.
Coignard
– Le deuil du président réformateur
De la nécessité d'être plus visible sur le Web
Le service lui-même coûte d'ailleurs cher, en raison de sa
mobilisation 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. En 2017, il a
ainsi passé un contrat avec l'entreprise Visibrain, en charge d'une veille des
plus optimales de la conversation publique, notamment sur les réseaux sociaux.
Un contrat dont le montant avoisinait les 590 000 euros. En mars
dernier, le contrat similaire que devait conclure le SIG s'élevait cette
fois-ci à 2 820 000 euros. Car la veille s'étend : outre
Twitter, nombreux sont désormais les réseaux sociaux qui doivent être
surveillés.
Coignard
– Macron « à portée d'engueulade »
Michel
Richard – Et si Emmanuel Macron était trop joueur ?
Dernièrement, l'exécutif a même décidé d'aller vers de nouvelles
« formes de dialogue », indique L'Obs. D'où le recours à un think tank,
pour la modique somme de 800 000 euros, afin de monter un groupe
d'experts de la société civile pour aider à la construction de liens de
proximité avec les Français. Leurs travaux doivent arriver sur la table de
Matignon à l'été. Autant de démarches qui permettent au gouvernement et à
Emmanuel Macron de prendre constamment le pouls de la France. À un an de
l'élection présidentielle, et alors qu'une certaine colère continue de
gronder, il n'y a plus qu'à espérer que ces millions d'euros aient bel et bien
aidé le gouvernement à comprendre ses citoyens.
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Pendant
cette crise sanitaire et lutte contre cette covid 19 et ses multiples variants
virus !
De
la part nos gouvernements et ministres, de nos scientifiques dit émérites et de
nos dirigeants 1er ministre et président !
Cela
a continué avec cette vaccination mal organisée et ses multiples vaccins, avec
les commentaires des mêmes, sans parler des confinements et déconfinements à
dates fluctuantes, bien malin qui s’y retrouve depuis 15 mois et le début de
cette pandémie !?
Auquel,
il faut ajouter de la mauvaise politique politicienne habituelle française par
nos politiciens médiocres de tous bords !
Et
bien sûr, avant que cette pandémie ne soit terminée, ce qui n’est pas le cas, car
il faut passer l’été qui nous a joué un mauvais tour en 2020, avec des rebonds
qui ne sont pas encore stabilisés !
Mais
comme on entre en période électorale régionale ou présidentielle nos élus et
dirigeants ne pensent qu’à ça, alors qu’ils n’ont pas réglé cette crise
sanitaire ni économique !
Pauvre
France et français si mal gouvernés !
Jdeclef
04/06/2021 16h04
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