vendredi 4 juin 2021

Et surtout pour faire de la mauvaise communication qui a occasionné une Cacophonie inaudible !

 

Sondages, communication : le « pognon de dingue » dépensé par l’exécutif

« L’Obs » s’est penché sur les dépenses de communication et d’opinion réalisées par le gouvernement. Des dépenses qui n’ont cessé d’exploser.

 

Baromètres, sondages, études qualitatives, quantitatives… Le gouvernement ne lésine pas quand il s'agit de prendre la température des Français et de se faire comprendre d'eux. La facture est donc très salée : les dépenses réalisées par l'exécutif en enquêtes d'opinion et communication s'élèvent à des centaines de millions d'euros, à en croire une enquête menée par L'Obs et publiée vendredi 4 juin. Elles auraient même largement augmenté depuis les quinquennats de Nicolas Sarkozy, pourtant déjà très friand de ce genre d'outils, et de François Hollande. Ainsi, l'hebdomadaire révèle que le budget de service d'information du gouvernement (SIG), en charge de commander toute enquête d'opinion et de communiquer pour l'exécutif, a doublé sur la seule année 2020.

Il a dépensé 28 millions d'euros au lieu des 14 millions prévus. À Matignon, qui supervise le SIG, on explique cette nette augmentation par la pandémie de coronavirus : « À situation exceptionnelle, moyens tout aussi exceptionnels. » Mais la crise ne semble pas tout expliquer : la mise en place du numéro vert mis à disposition des Français pour répondre à leurs questions sur le Covid-19 n'aurait coûté que 8 millions d'euros, selon L'Obs. Ce dernier précise qu'en parallèle, 33 études qualitatives et quantitatives ont été menées entre le 5 mars et le 28 mai 2020, ainsi que 12 « questions hebdomadaires d'actualité » pour environ un million d'euros. De son côté, Marc Fesneau, ministre en charge des Relations avec le Parlement, estime que ces sondages « ont permis la mise en place d'outils nécessaires pour répondre aux préoccupations de nos concitoyens ».

Des enquêtes d'opinion plus nombreuses sous Macron

Cependant, l'augmentation de ces dépenses de communication pouvait déjà s'observer avant la pandémie. Lors de la présentation par le gouvernement de la réforme de la SNCF, au printemps 2018, pas moins de 20 études ont été commandées par Matignon en deux mois. Même frénésie en décembre de la même année, lorsqu'est apparu le mouvement des Gilets jaunes : l'exécutif a alors commandé sept vagues d'enquêtes en un peu plus de deux semaines. Un nouveau rythme également observé lors de la présentation de la réforme des retraites, un an plus tard. Des opérations qui ont un coût.

Coignard – Le deuil du président réformateur

En 2019, le SIG a dépensé pas moins de 3,3 millions d'euros en divers sondages. En comparaison, la facture s'élevait à 1,9 million d'euros en 2018 et à 1,4 million en 2017, année qui a marqué l'arrivée d'Emmanuel Macron à l'Élysée. Les patrons des organismes sondeurs confirment d'ailleurs la tendance : lors du quinquennat de François Hollande, « il a été fait un usage limité des enquêtes d'opinion […] ; avec Macron, nous avons le sentiment que c'est bien reparti », expriment-ils auprès de l'hebdomadaire. Pour ce dernier, le SIG a d'ailleurs confirmé, sans livrer de détails, que l'accord-cadre conclu en 2019 était d'un montant supérieur à celui conclu en 2015, sous la présidence socialiste.

De la nécessité d'être plus visible sur le Web

Le service lui-même coûte d'ailleurs cher, en raison de sa mobilisation 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. En 2017, il a ainsi passé un contrat avec l'entreprise Visibrain, en charge d'une veille des plus optimales de la conversation publique, notamment sur les réseaux sociaux. Un contrat dont le montant avoisinait les 590 000 euros. En mars dernier, le contrat similaire que devait conclure le SIG s'élevait cette fois-ci à 2 820 000 euros. Car la veille s'étend : outre Twitter, nombreux sont désormais les réseaux sociaux qui doivent être surveillés.

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Même constat pour les dépenses en campagnes de communication : en décembre 2018, le SIG a conclu un accord de quatre ans de 300 millions d'euros avec un grand nom de la communication, Dentsu Aegis Network. Au programme : conseil en stratégie média, achats d'espaces publicitaires, partenariats, « information gouvernementale » et « campagnes d'intérêt général ». En 2015, le même type d'accord avait aussi été conclu… pour un montant de 200 millions d'euros. La hausse du prix viendrait, selon le SIG, de la nécessité pour le gouvernement d'être plus visible sur le numérique.

Michel Richard – Et si Emmanuel Macron était trop joueur ?

Dernièrement, l'exécutif a même décidé d'aller vers de nouvelles « formes de dialogue », indique L'Obs. D'où le recours à un think tank, pour la modique somme de 800 000 euros, afin de monter un groupe d'experts de la société civile pour aider à la construction de liens de proximité avec les Français. Leurs travaux doivent arriver sur la table de Matignon à l'été. Autant de démarches qui permettent au gouvernement et à Emmanuel Macron de prendre constamment le pouls de la France. À un an de l'élection présidentielle, et alors qu'une certaine colère continue de gronder, il n'y a plus qu'à espérer que ces millions d'euros aient bel et bien aidé le gouvernement à comprendre ses citoyens.

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Pendant cette crise sanitaire et lutte contre cette covid 19 et ses multiples variants virus !

De la part nos gouvernements et ministres, de nos scientifiques dit émérites et de nos dirigeants 1er ministre et président !

Cela a continué avec cette vaccination mal organisée et ses multiples vaccins, avec les commentaires des mêmes, sans parler des confinements et déconfinements à dates fluctuantes, bien malin qui s’y retrouve depuis 15 mois et le début de cette pandémie !?

Auquel, il faut ajouter de la mauvaise politique politicienne habituelle française par nos politiciens médiocres de tous bords !

Et bien sûr, avant que cette pandémie ne soit terminée, ce qui n’est pas le cas, car il faut passer l’été qui nous a joué un mauvais tour en 2020, avec des rebonds qui ne sont pas encore stabilisés !

Mais comme on entre en période électorale régionale ou présidentielle nos élus et dirigeants ne pensent qu’à ça, alors qu’ils n’ont pas réglé cette crise sanitaire ni économique !

Pauvre France et français si mal gouvernés !

Jdeclef 04/06/2021 16h04


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