Le 1er ministre en France n'est qu'un fusible utile au président rien d'autre !?

 

Coignard – Un troisième Premier ministre, pour quoi faire ?

CHRONIQUE. Remplacer Jean Castex après un an de bons et loyaux services présente, aujourd’hui, plus d’inconvénients que d’avantages.

 Dire que c'est un grand tribun passerait pour une flatterie déplacée. Prétendre qu'il mène l'ensemble du gouvernement avec une grande autorité naturelle tiendrait de la plaisanterie. Assurer qu'il laissera une trace dans l'histoire relèverait du pari insensé. Mais voilà, Jean Castex « fait le job ». Il se tient derrière le président de la République en toutes circonstances et jusque dans les sondages. Deux points derrière, exactement. Ni trop détesté ni trop populaire. Cela change de son prédécesseur.

Et puis il est utile. Il faut que quelqu'un se dévoue pour tendre un piège à Renaud Muselier et à LR en région Paca ? Jean Castex se poste devant micros et caméras pour dérouler un discours qui sème la discorde, exactement comme on le lui a demandé. Des « points de situation » sur la crise sanitaire et les mesures mises en œuvre pour la gérer ressemblent à un festival de brèves de comptoir ? Cela permet à Emanuel Macron de briller en majesté quand il prend à son tour la parole devant les Français.

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Un fusible en état de fonctionnement

Voilà pourquoi le remaniement et surtout le changement de Premier ministre qui sont sur toutes les lèvres « initiées » ne relèvent nullement de l'évidence. Sanctionner le chef du gouvernement parce qu'il est aussi celui de la majorité après les régionales et les départementales ? Ce serait souligner l'échec du parti présidentiel, là où l'Élysée fera tout, au contraire, pour brouiller les cartes et faire en sorte qu'il n'y ait au lendemain du scrutin ni vainqueur ni vaincu.

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Ce serait aussi, et peut-être surtout, faire comme François Hollande, tout ce qu'Emmanuel Macron déteste, voire méprise. Après la chute de la gauche aux municipales de 2014, Jean-Marc Ayrault a été prié de quitter Matignon. Pour quel bénéfice ? Il a été remplacé par Manuel Valls, lui-même démissionnaire en décembre 2016 pour satisfaire des ambitions présidentielles que le chef de l'État ne pouvait plus nourrir. Résultat : trois Premiers ministres en un quinquennat. Cela ne s'était produit qu'une fois, sous le second mandat de François Mitterrand : trois ans de Rocard, un an de Cresson, un an de Bérégovoy, avant que la droite ne revienne au pouvoir après les législatives de 1993. Un bilan globalement négatif…

Enfin, remercier Jean Castex aujourd'hui, c'est se priver de pouvoir le faire demain, au moment où le compte à rebours de la campagne présidentielle sera véritablement lancé. Pourquoi, dans ces conditions, remplacer un fusible qui semble encore en état de fonctionnement, du moins pour ce qu'on lui demande en haut lieu ?

Emmanuel Macron ou la politique de gribouille

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Un collaborateur comme disait l’ex président Sarkozy, inféodé et servile avec des pouvoirs limités, car c’est notre pseudo monarque président qui décide de tout !

Une erreur de cette Veme république et donc des français qui ont donné trop de pouvoir à un seul homme le président !

Changer de 1^er ministre à peu de temps de l’élection présidentielle est du temps perdu et encore de la mauvaise magouille politicienne pour faire croire au changement dans les quinquennats présidentiels voire gouvernementaux et ses ministres inféodés au président et bien sur cette ligne politique médiocre que l’on traine comme un boulet au fil des mandatures tout comme les fameux remaniements ministériels bidons pour faire du neuf avec du vieux !

La France est un pays de fonctionnaires kafkaïens qui ne sont pas au fait du quotidien des français lambda et changer les ministres ou 1ers ministres n’est qu’un jeu de chaises musicales qui n’est là que pour faire avaler des couleuvres aux français gogos qui croient au changement et autres qui s’en fichent et ne votent plus dans cette V eme république usée et obsolète qui se dégrade depuis des décennies et les derniers quinquennats !

D’ailleurs la crise sanitaire mal gérée, et économique l’a montrée jusqu’à maintenant et ce n’est pas fini, car beaucoup de français on la tête ailleurs, voire au soleil et la plage pour certains, car ils sont trop gâtés ne pensant qu’au chacun pour soi versatile et indépendant du reste (ils râleront comme d’habitude seulement après , si l’avenir se passe mal !? )

Jdeclef 15/05/2021 10h23