Teknival à
Redon : la police aurait détruit volontairement du matériel
D’après
des collectifs présents à la rave party, les forces de l’ordre auraient été
filmées en train de donner des coups de pioche sur des enceintes.
Comment l'un des participants de la free party de Redon, en
Ille-et-Vilaine, a-t-il pu avoir la main arrachée lors de la dispersion de la
foule par les forces de l'ordre la semaine dernière ? Cette question
reste pour l'instant sans réponse à ce stade de l'enquête, a fait savoir le parquet
de Rennes samedi. « Les conclusions provisoires n'apportent pas
d'explication quant à l'origine de la déflagration ayant emporté la
main », écrit le procureur de Rennes, Philippe Astruc, dans un communiqué.
« Un
examen complémentaire du tee-shirt de la victime viendra compléter et finaliser
cette semaine l'analyse technique des effets de la victime. D'autres examens
devront suivre dans les prochaines semaines », précise-t-il. « Sur la
base des résultats de l'ensemble des examens, l'imputation éventuelle des
blessures sera naturellement recherchée », ajoute le procureur. Le jeune
homme a pu sortir de la clinique mercredi et s'est vu prescrire une incapacité
temporaire de travail (ITT) de 90 jours. Il devrait être entendu par
les enquêteurs la semaine prochaine, selon le parquet.
Sept
plaintes déposées
De violents
affrontements avaient éclaté, dans la nuit du 18 au 19 juin à
Redon, entre les forces de l'ordre et les participants à une rave party
organisée en hommage au jeune Steve, mort à Nantes lors de la Fête de la
musique 2019. Dans le cadre d'une deuxième enquête sur l'organisation et le
déroulement de la free party, sept plaintes ont été déposées émanant de
« personnes s'estimant victimes notamment de dégradations » : la
mairie de Redon, la société des courses de l'hippodrome, quatre propriétaires
de parcelles et un riverain.
« Ils
font état à ce stade d'un préjudice qu'ils estiment à
97 500 euros », selon Philippe Astruc. Le procureur mentionne
également un courrier d'une avocate parisienne du 21 juin sur un
« signalement de faits de destruction de biens » sans
« mentionner de victimes identifiées ». « À ce titre, toute
personne souhaitant apporter son témoignage, document ou déposer une plainte
est invitée à se faire connaître », précise le procureur.
Des
collectifs présents au teknival de Redon reprochent aux forces de l'ordre
d'avoir volontairement détruit du matériel de sonorisation lors de l'évacuation
du site, évaluant le coût du matériel détruit entre 100 000 et
150 000 euros. Après avoir dans un premier temps assuré n'avoir
« donné aucun ordre de destruction de matériel », le préfet
d'Ille-et-Vilaine Emmanuel Berthier a finalement reconnu mardi que « certains
systèmes de son ont pu être saisis, d'autres ont été rendus inopérants »
lors de la dispersion.
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Car
ils étaient dans l’illégalité dans cette soi-disant fête interdite par la préfecture
qui drainent des utilisateurs de drogues illicites, voire alcoolisés !
Sans
compter le fait de risque sanitaire en période de pandémie loin d’être terminée,
surtout quand on voit l’exemple de ces jeunes qui ont créé un cluster important
en Espagne (aux iles Baléares) pour justement une soi-disant grande fête !
Parallèlement
l’affrontement avec les forces de l’ordre ont été beaucoup plus ferme car les
participants à cette réunion ont riposté violemment à l'intervention des
gendarmes, à coups de parpaings, de boules de pétanque et de cocktails molotov et
ceux-ci se sont défendus, car en ayant peut être assez de devoir faire de l’ordre
en prenant des coups d’individus qui s’amusent trop souvent à casser du policier
ou gendarmes !
Il
est dommage que ce jeune ait perdu une main dans ces affrontements, mais peut-être
a-t-il ramassé une grenade de désencerclement non éclatée ou autre envoi de fumigène
de gaz lacrymogène qu’il ne faut jamais renvoyer sur les gendarmes en les récupérant
au sol !?
De
plus aller dans de telles manifestations et rassemblement interdit comporte des
risques, il est préférable de ne pas passer outre les interdictions, ce que
certains transgressent de plus en plus, ne respectant rien, car les forces de l’ordre
ne vont plus se laisser taper dessus sans riposter !
Car
trop de libertés mal encadrées sans garde-fou mène à l’anarchie, insécurité et désordre
incontrôlable !
Jdeclef
26/06/2021 15h15
Ces grands tristes sires modérateurs du point de spécialistes de la censure arbitraire ont encore frappé censurant ce commentaire du 26/6 en ne respectant pas la liberté d'expression inscrite dans la constitution qu'ils bafouent !
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